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Matt Cornic
2 critiques
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4,0
Publiée le 8 février 2023
Je suis arabe et le conflit israélo-palestinien ne me laissait pas indifférent. Ce film je l'ai vu par hasard. Au début j'ai cru à un film propagande mais au fur et à mesure l'histoire devient accrochante. J'ai beaucoup aimé, j'ai envie de le revoir.
Pour un film comme ça, qui traite du mélange des communautés, je trouve que le message n’est pas très puissant. Film assez lent, ennuyeux aux allures dramatiques ridicules. Mal filmé. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Film gentillet qui se voudrait profond, évoquant le cas particulier d'un arabe israélien brillant qui se démarque tôt de l'antisionisme et des souhaits de mort de sa famille à l'égard de la population juive. Son talent lui permet d'accéder au "lycée Henri IV" de Jérusalem où il côtoie une jeunesse juive qui surmontera rapidement ses a priori à son égard. Il tisse une tendre histoire d'amour avec une jeune juive qui plus tard, devra le quitter et intègrera les services du renseignement. En même temps, il se lie d'amitié pour un adolescent gravement malade qu'il soutiendra fraternellement jusqu'à sa mort. La mère de l'adolescent fait glisser son sentiment maternel de son fils qui se meurt vers notre jeune arabe plein d'avenir, qui substitue son identité pour s'intégrer ou réussir plus facilement. Il aurait pu réussir en restant arabe mais il rompt avec sa propre famille au décès de sa grand-mère bien-aimée et les circonstances aidant, il fait ce choix d'endosser l'identité de son ami juif, qu'on pourrait trouver contestable. spoiler: La mère juive et l'adolescent arabe enterreront ensemble l'adolescent juif en cimetière musulman.
Scénario un peu facile et simpliste. Des longueurs sur l'histoire d'amour et celle de la maladie de l'ami juif. Peu d'énergie dans le relationnel. Beaux acteurs au jeu correct. Fin invraisemblable qui a du mal à passer même dans le cadre d'une allégorie sur la relativité des identités et l'absurdité de la guerre entre frères.
Je suis très déçu de ne pas avoir réussi à adhérer à ce film !! L'histoire me tentait mais je l'ai trouvé un peu trop soporifique, sans grand intérêt au niveau des dialogues et j'ai fini par lâcher et par passer à côté du sujet !! Dommage...
Un programme de rapprochement entre jeunes juifs et arabes dans l’Israël d’entre 1988 et 92 permet un jeune Palestinien d’intégrer une prestigieuse université de Jérusalem. Malgré la difficulté d’être le seul Arabe, il brille dans ses études, assimile la froideur chaleureuse des copains, partage l’amour sincère d’une Israélienne, et surtout l’amitié d’un handicapé juif de son âge. L’affinité de ces deux monstres de foire qui se ressemblent physiquement s’intensifiant, il finit par vivre chez son ami et sa mère, qui l’aime bientôt comme un autre fils. Cette comédie humaine Israélienne nous transporte sous deux formes. D’abord par la dualité politico-religieuse quotidienne, omniprésente, grave ou anodine mais toujours menaçante, et source de paradoxes chroniques. Celui des vocations et des espoirs communs des jeunes, hélas noyés par leur fossé conceptuel, les vociférations parentales durant la 1ère guerre du Golfe, et la désespérante ségrégation. Et celui aussi des événements de chaque jour gravant l’histoire funeste malgré le bain de vaines bonnes paroles et intentions des protagonistes. Le second cœur du film rythme l’impressionnante et presque inquiétante progression du héros, passant insolemment de l’amateurisme à la diction douteuse du début à une remarquable maitrise de la culture de ses hôtes, exploitant jusqu’aux humours déplacés, les complexes et fiertés de chacun. Après l’inoubliable Les citronniers Eran Riklis nous méduse d’effroi, nous suggère les enjeux par les scènes et les silences plus que par le dialogue, et nous bouleverse d’émotions par la conquête insolite d’une identité.
Ce film a au moins le mérite de traiter le sujet Palestine Israël, juifs et arabes. Mais j'ai été déçu de la tournure que prend le film. Trop prévisible donc on forcément cela enlève de l'intérêt que l'on porte à la fin.
Eran Ricklis, à travers ses films, regarde depuis des années le conflit israélo-palestinien entre Juifs et Arabes des territoires occupés ou entre Israël et la diaspora palestinienne et ses soutiens. Dans ce dernier long-métrage il se concentre uniquement sur son pays et cette situation assez unique dans le monde : la présence des Arabes dits israéliens qui bien que citoyens de l’Etat d’Israël ne sont pas toujours considérés comme des citoyens à part entière par l’Etat et nombre de citoyen de confession juive et qui de leur côté se considèrent avant tout comme Palestiniens et sont plus en empathie avec les Palestiniens des territoires occupés ou de la diaspora qu’avec leurs concitoyens Juifs. Sur cet empilement de paradoxes insolubles, le réalisateur en adaptant deux romans de Sayed Kashua (lui-même arabe israélien), tresse une histoire où Iyad jeune homme brillant se voit ouvrir l'opportunité de s'inscrire dans un lycée juif où il sera le seul Arabe. À travers lui, ses camarades Juifs, sa famille arabe, le film oscule cette citoyenneté étrange et la vision que les deux communautés ont l’une de l’autre entre méfiance et nécessité de vivre ensemble. Si le film scrute de façon pénétrante cette réalité, souvent oubliée du public occidental, il n’oublie pas de fournir une intrigue solide et intéressante. Il montre donc, à travers elle, cette sorte de double culture dans laquelle grandissent les Arabes israéliens en faisant d’Iyad une sorte de frère et de second fils pour la famille israélienne dans laquelle il effectue un travail communautaire, le fils étant atteint d’une maladie génétique invalidante. Le côté captivant de cette histoire, permet de faire passer l’aspect docu de la situation des Arabes israéliens en construisant une intrigue où la destinée de ce garçon se fond dans la situation d’Israël au tournant des années 90. Un film passionnant tant dans son histoire tout en sobriété que dans l’aspect diagnostique cette situation étrange des Palestiniens vivant à l’intérieur d’Israël. Vraiment un film qui sort un peu des sentiers battus des films traitant de cette partie du monde.
Ce qui frêne avec ce long-métrage d’Eran Riklis, c’est sa mise en scène dépassée, presque tchip. Les acteurs qui tentent pourtant le meilleur également, tombent dans un schéma caricatural. Enfin l’histoire prend des raccourcis qui auraient pu être évités. Ces défauts mis de côté, Mon fils propose un scénario original sur la quête d’identité, l’amour fraternel, la discrimination ou encore sur l’adolescence. Mon fils est un film pacifiste qui cherche néanmoins à faire passer un message fort. Arabe en terre israélienne, Iyad doit s’intégrer dans l’un des lycées les plus prestigieux de Jérusalem et y découvre le racisme et la rancœur des autres. Cette chronique dévie toujours le problème et dénonce sans confronter et c’est ce qui lui fait perdre sa force combative. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
l'amour et l'amitié sont bien plus puissants que la bêtise humaine ou la guerre. c'est avec beaucoup de finesse que ce film nous le rappelle. un plébiscite pour la paix.
Ce film montre les difficultés d'un jeune arabe à pouvoir s'intégrer dans la société israélienne,quelques passages sont touchant (l'histoire d'amour impossible,l'amitié avec un jeune handicapé…)mais j'ai trouvé le tout un peu trop académique,assez plat!sans vraiment nous bousculer ou nous faire réfléchir à un moment donné!car un jeune arabe qui a un problème d'intégration en Israel,on est au courant de ce constat…c'est pourtant un sujet qui m'intéresse mais c'est une petite déception quand même.2/5
beau, intelligent, jamais ennuyeux voilà quelques unes des qualités de ce film ; le scénario n'a rien d'innovateur le combat éternel entre les juifs et les palestiniens qui vivent sur cette même bande de terre étroite aux conflits sans fins ; ici le réalisateur a choisi l'angle de la jeunesse; la vision de ce jeune paléstinien qui obtient le privilège d'étudier à Jérusalem dans une école juive et qui tombe amoureux d'une de ses camarades juive et donc commencent pour eux les problèmes: il faut s'aimer caché; un Roméo et Juliette? pas seulement; il y a aussi ce jeune israélien fortement handicapé qui deviendra pour le héros un ami très proche ( on est un peu du côté de Intouchables) et qu'il assistera jusqu'au bout avec cet échange de vie un peu surréaliste ; le réalisateur a voulu démontrer que l'on soit juif ou paléstinien ce qui compte c'est la vie, les hommes sont tous semblables face aux difficultés de la vie et face aux joies parfois ; il serait plus simple de s'entendre, cesser de se faire la guerre mais cela est une autre histoire
Un très beau film touchant . Traitant de l'amitié , l'amour maternel, le transfert affectif et la perte d'un être cher ! Très bien interprété sans concession et sans voyeurisme. Avec retenue et pudeur . Un film fort .
pour être passionné par le sujet et avoir vu bon nombre de films autour du sujet israélo-palestinien, je dois reconnaitre avoir été aussi rarement déçu que par "Mon fils" malgré la présence lumineuse de Yael Abecassis. Au point de trouver le film long, sans souffle. ne trouvant jamais son style, "Mon fils" déroule un catalogue d'événements majeurs en les évoquant d'une ligne brouillonne ( Sabra et Chatila , l'invasion en Irak,) les personnages manquent sérieusement d'étoffe (la faute au scénario), les personnages eux-mêmes se perdent dans une intrigue bâclée entre invraisemblance et facilité scénaristique. vraiment raté.
On aborde ici une fois encore le conflit israélo-palestinien, en dédramatisant les attendus historiques, au profit d’une solution esquissée vaguement à travers l’itinéraire d’un jeune palestinien admis dans une grande école israélienne. C’est donc un schéma assez classique que le réalisateur articule autour de cette confrontation avec des positions assez caricaturales, empreintes d’un humanisme forcené. Le tout fonctionne plutôt bien, même si il ne faut pas attendre grand-chose d’une mise en scène codifiée par la thématique. Si des films comme « Bethléem », « Atala » ou « L’attentat » me paraissent plus percutants, « Mon fils » libère une parole tout aussi importante sur le respect et la tolérance qui devraient présider à toute déclaration d’humanité.
Avis bonus Un making of qui raconte surtout l’histoire du film et ses personnages Pour en savoir plus