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    Umberto D.
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    4,3
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    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Un très grand classique du cinéma Italien, absolument sublime,matérialisant la tristesse et le désespoir d'un retraité accablé de dettes.
    L'intéressé loue une chambre et la propriétaire tient à le chasser prétextant le non payement du loyer.
    Aussi notre homme a un amour fou pour son chien,ce dernier joue un rôle admirable dans ce film.
    Deux scènes resteront gravées dans ma mémoire et au spectateur de les découvrir.
    Antoine D.
    Antoine D.

    42 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2019
    Umberto Domenico Ferrari est un retraité qui n’a plus un sou en poche. Sa logeuse menace de le jeter dehors lui et son chien Flink, lorsque la femme de chambre tente de l’aider tout en cherchant à ne pas sombrer non plus.

    Considéré comme un nouveau genre du néoréalisme italien, à travers Umberto D, Vittorio de Sica nous offre un film puissant. Le misérabilisme de Umberto n’est pas écrasant, ainsi, le film navigue entre tragique et comédie en nous communiquant des émotions profondément humaines grâce à un personnage à part entière (Flink) responsable du sursaut de son maître.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Dans une Rome sombre et cruelle, tout sentiment de solidarité parait avoir été anesthésié par les difficultés de l'après guerre, ou par la force du désespoir de s'en sortir à n'importe quel prix, quitte à piétiner ceux qui ne peuvent pas tenir la pas. Le petit retraité qu'est Umberto D ne pourra compter que sur l'attention de la très jeune femme de ménage de sa mégère de logeuse, qui compte aussi peu que lui. Et bien entendu sur celle de son chien, le rôle duquel est bien moins anecdotique qu' on pourrait le penser (voir le final du film, dans lequel une lueur d'espoir apparait). ). Vittorio De Sica filme avec intelligence, justesse et une infinie humanité, parfois presque en temps réels, des moments dans les journées de ces deux protagonistes, devenus symboles du désintérêt que la société porte sur les fragiles. Le film est magnifique, douloureux mais pas déprimant du tout, tant le message est universel. Le pari de De Sica d'en faire un mélodrame social représente un plus, sur le même registre qu'un autre de ses premiers film, Les enfants nous regardent . Et tout cela sans oublier la belle musique d'Alessandro Cicognini.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2017
    Umberto D. est le second film que je vois de De Sica et je suis un peu partagé. Le film est très court et pourtant je l'ai trouvé vraiment long, puisqu'il tourne quand même pas mal en rond pendant une bonne partie du film où la situation d'Umberto n'avance pas.

    On a donc ce retraité qui a des dettes à payer à sa logeuse sans quoi il va se faire expulser et c'est l'occasion pour le réalisateur de traiter de la misère des retraités en Italie. Et c'est assez poignant, puisqu'il n'y pas réellement de solution, on voit bien qu'ils n'ont pas le droit de manifester leur mécontentement, leur retraite est misérable et ne suffit pas à vivre décemment et à part faire la manche il n'y a pas grand chose à faire.

    Malgré tout cette fatalité peine un peu à se mettre en place à l'écran. On verra ainsi pendant plus d'une heure Umberto essayer de trouver des solutions pour garder son logement et je dois dire que ça ne m'a que moyennement convaincu.

    Alors le film ne tombe pas dans le misérabilisme le plus exacerbé puisqu'il n'est pas dénué d'humour, notamment avec le chien, mais aussi avec les autres personnages qui arrivent parfois, notamment au début, comme dans la séquence à l'hôpital, à mettre un peu de légèreté dans toute cette sombre affaire. L'espoir est encore permis.

    Et puis forcément au fur et à mesure il y a moins d'espoir, mais j'avoue que du coup les scènes s'enchaînent et finalement se ressemblent un peu toutes... Et vers l'heure de film j'ai failli décrocher, malgré de très belles images...

    Puis soudain, il a enfin compris ce qu'il devait faire à travers une magnifique plongée sur le tramway dont les rails traversent les pavés en contrebas.
    Et durant tout le reste du film il faudra trouver que faire du chien, ce chien qu'Umberto aime tant. Le film est réellement construit avec ça, sur la relation qu'il a avec le chien, ça motive ses actions et finalement c'est un peu lui le héros...

    Moi qui n'aime pas les mièvreries avec les animaux ai finalement été touché par le dernier quart d'heure que j'ai trouvé sublime, à fleur de peau, fondamentalement touchant, parce qu'on comprend la gravité de la situation, tout nous a été expliqué auparavant, comme ça, sans avoir l'air d'y toucher... Un chien dans la rue est un chien mort. Il ne peut pas juste abandonner son chien qu'il a du mal à nourrir, ça serait signer son arrêt de mort... L'émotion monte, monte, monte, c'est de plus en plus déchirant, sans trop en faire, parce qu'on voit ce type sans réelle solution, désemparé et qui finalement ne voit plus qu'une solution, la plus terrible, la plus tragique, la plus déchirante et le plan dure, dure, on sent toute la tristesse de ce qui va se passer, toute l'horreur...

    Bref j'ai trouvé la fin vraiment admirable, superbement bien construite, mais je dois malgré tout avouer que vers l'heure du film, j'ai trouvé ça un peu mou. Après le film est visuellement splendide, on a quelques contre-plongées sur la fin, lorsqu'il prend le tram, on voit la maison qu'il a toujours habitée, on voit la femme de ménage le regarder dans son tram, au loin, sans dire un mot, sans geste, c'est bouleversant... Surtout que nous on sait où il veut se rendre, ce qu'il compte faire...

    Bon film.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Très déçu par ce film. Umberto D est l'histoire d'un retraité qui n'arrive pas à payer son loyer et se retrouve sur le point d'être expulsé. Il est malheureux, pas aidé, tout va mal. C'est un film mélodramatique pour dépressifs qui n'a aucun aboutissant. Vous pouvez imaginer n'importe quelle fin en partant de cette base d'histoire, elle n'arrivera pas, parce qu'il n'y en a pas. Vous verrez donc un vieux monsieur malheureux avec son chien. Et c'est tout. Vite vu, vite oublié !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Portrait désenchanté d'un vieil homme confronté à la pauvreté et la méchanceté humaine dans l'Italie d'après-guerre, Umberto D., œuvre majeure du néoréalisme, n'a rien perdu de sa force critique et de sa capacité à émouvoir. À sa sortie, le long-métrage connut une active campagne de dénigrement de la part d'une partie de la classe politique italienne, l'accusant de présenter leur pays sous un trop mauvais jours. Les séquences du vieil homme et de son chien, très rare élément le raccrochant à la vie – avec sa relation amicale avec une bonne bienveillante – sont très touchantes. Parfois un tantinet long cependant.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2021
    Rien que le titre, Umberto D, réduit un vieil homme pourtant cultivé à sa plus simple expression ; juste un prénom. Umberto est un retraité, ex-fonctionnaire, que l’on comprend ne pas être issu des classes populaires. Pourtant le vieil homme a beaucoup de mal à joindre les deux bouts avec sa retraite de misère. Sa logeuse, une arriviste égocentrique, chez laquelle il loue une misérable chambre délabrée menace de le mettre dehors pour impayés. Son chien, Flike, et la petite bonne sont les deux seuls relais du vieil homme aux abois.
    A sa sortie, ce film hyper noir et pessimiste fût descendu par les politiques italiens qui attendaient des cinéastes de divertir le peuple plutôt que de lui plomber le moral. Du pain et des jeux, et tout ira bien. Ce film marqua la fin du néo réalisme italien ; Vittotio De Sica qui mît beaucoup de son histoire personnelle dans ce film parti aussi dès le suivant vers la comédie italienne. Apre, ce film montre tout l’égoïsme et le désenchantement de cette société d’après guère ; Umberto est à l’image de l’Italie d’après-guerre, il ne possède rien de mieux que sa dignité. Umberto, homme élégant, cultivé en est à vendre ses moindres souvenirs et ses livres pour survivre et rester digne aux yeux de tous. Très inspiré de Chaplin, c’est élogieux, on pense à une version très pessimiste du « Kid » ou de « Une vie de chien » tant il maitrise la mise en scène de nombreuses scènes muettes. La scène où Umberto fait la manche et voyant passer une connaissance (d’amitié n’est jamais question) la retourne et fait mine de voir s’il pleut est le plus bel hommage à Chaplin. Le burlesque est bien souvent présent désamorçant le côté dramatique du propos. Et puis il y a le rôle très important du chien Flike, l’animal qui par son instinct de survie permet à l’être humain Umberto de garder sa dignité jusqu’au bout.
    On peut arguer que ce film reproduit bien souvent ce que Chaplin ou d’autres avaient fait 30 ans auparavant… et c’est vrai. Mais dans son réalisme, ce film montre bien une époque où l’Europe occidentale n’étaient pas loin du sous développement.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2015
    Quelques années après le remarquable Voleur de bicyclette, Vittorio de Sica et son scénariste Cesare Zavattini, choisissent pour ce film de mettre en lumière le destin d'un homme honnête seul et retraité, qui garde et impose comme seul trésor sa très grande dignité. Cet homme, Humberto Domenico Ferrari, deviendra tout simplement Humberto D, comme pour appuyer, davantage encore, sur son immense solitude. Celle dont on ne se relève pas. Celle qui pousse à l'extrême. Isolement total d'un homme perdu dans un monde déshumanisé, orgueilleux et immoral. Dès les premières images on ressent douloureusement le mépris auquel des retraités se trouvent obligés de faire face. Ils ne demandent rien de plus, que le droit de vivre dans la dignité. Étrange reflet que nous pouvons constater dans notre actualité. Obligé de brader ses souvenirs pour tenter de subvenir à ses maigres besoins, mais en priorité à ceux de son chien, Flike, la triste vie Umberto D ne trouvera aucun appui chez les humains, à l'exception d'une jeune bonne à tout faire, toute aussi perdue que lui dans ce monde égoïste. Un film noir et désespéré. Un monde ou le paraître étouffe les plus démunis. Un environnement hostile et immoral dans lequel a dignité ne trouve plus sa place dans le regard de l'autre. Le réalisateur a dédicacé ce film magnifique et bouleversant à son père. Umberto D, un chef d'œuvre poignant de Vittorio de Sica. La simple histoire d'un homme seul qui trouvera un semblant de salut grâce à son chien, Flike.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2015
    Un drame poignant qui reflète parfaitement la vie en Italie pendant les années 50. Voilà une habile critique de la société à travers le destin d'un retraité qui se retrouve sans le sou. L'histoire qu'il noue avec le chien Flicke est magnifique, et la bonne enceinte est assez attachante. Le tout est assez bien filmé, De Sica trouve de très beaux plans et les musiques sont relativement belles. Une perle!
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2015
    Une découverte! Voilà une réédition-restauration qui s'imposait. Ce film, contrairement à bien des Rossellini n'a pas vieilli et est même assez stupéfiant : Décors presque tous naturels, acteurs non professionnels.. On n'est pas si loin de l'actuelle "Loi du marché" et ce en 1951-52. Le tableau qu'il dresse de l'Italie de ces années-là est très dur, et valut au film l'hostilité conjuguée du PC italien et de la Démocratie chrétienne!! Ce fut un échec, et sans doute explique l'évolution de De Sica vers un cinéma plus commercial. Dommage. Attention, ce film n'est pas une comédie légère..
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    "Umberto D." est la dernière œuvre purement néo-réaliste de Vittorio de Sica qui à la suite rejoindra le mouvement de la comédie à l'italienne qui se fait jour à l'époque. En réalité "Umberto D." clôt un cycle de quatre films ("Sciuscià", ""Le voleur de bicyclette", "Miracle à Milan") qui portent en héros les délaissés de la société italienne de l'après-guerre recrutés dans toutes les tranches d'âges, le malheur social n'oubliant personne. C'est ici Umberto Domenico Ferrari (Carlo Battisti) un vieux fonctionnaire à la retraite qui perd progressivement sa dignité à cause d'une indigence (il manifeste en début de film pour la hausse des pensions) qui bientôt l'expulsera de la chambre vétuste que lui loue une demi-cantatrice (Lina Gennari) arriviste. Chez de Sica très inspiré par Charlie Chaplin, le propos initial toujours puissant se suffit à lui-même, déroulant sa logique implacable simplement et sans grandes arabesques scénaristiques. Le personnage d'Umberto interprété par un acteur novice, professeur de linguistique à l'université (de Sica l'a rencontré à une station d'autobus) agrège autour de lui tout le florilège des comportements humains peu glorieux exacerbés par les temps de crise, indifférence, repli sur soi, hypocrisie, prévarication, cynisme et humiliation. De courtes saynètes à forte dose émotionnelle composent ce portrait d'une société où le chacun pour soi a très vite et instinctivement pris le pas sur la solidarité. spoiler: Tout doucement la tentation du suicide se fait jour chez un homme âgé qui n'a plus la force de lutter, semblant quelque part obéir à un ordre subliminal susurré par une société qui n'a pas vocation à s'intéresser aux plus faibles et aux improductifs
    . Cette inclinaison du scénario de Cezare Zavattini, fidèle compagnon du de Sica néo-réaliste, qui se fait rapidement et clairement jour sera bien sûr reprochée au réalisateur accusé par les politiques de ne pas les soutenir dans leurs efforts de reconstruction. Certes plus pessimiste que Chaplin, de Sica n'omet pourtant pas spoiler: de donner la primauté finale à la vie par la présence indéfectible auprès du vieil homme d'un petit chien qui va lui redonner l'espoir de jours meilleurs
    . On pense alors bien sûr à "Un vie de chien" (1918) et au "Kid" (1921) de Chaplin. Selon l'inclinaison de chacun, on pourra reprocher à de Sica un misérabilisme larmoyant qui dénie à l'homme sa propre responsabilité à se construire un avenir ou au contraire voir en ces quatre films une dénonciation très juste et salutaire de l'incapacité de celui-ci à bâtir une société égalitaire. Quoiqu'il en soit il faut reconnaître à de Sica une réelle maîtrise dans l'exposition dépouillée et percutante du destin de cet homme rongé par la honte et le sentiment d'inutilité. "Umberto D." est un de ces films qui nous rappellent que le temps où l'Europe occidentale était en sous-développement n'est pas si lointain.
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2015
    Si vous déprimez, et avez besoin de vous remontez le moral, passez votre chemin ! Film phare du néoréalisme italien "Umberto D.", raconte l'histoire d'un retraité sans le sous, qui n'a plus que son chien, et qui va errer dans la misère en tentant de garder sa dignité. Le film aurait pu tomber dans le mélodrame tire-larme, pourtant il n'en est rien. D'une part, la mise en scène de De Sica est magnifique, avec un noir et blanc bien contrasté, une très jolie musique, et des plans soignés. D'autre part, bien qu'ils soient pour la plupart non professionnels, les acteurs sont particulièrement poignants, avec en tête Carlo Battisti (dans son unique rôle au cinéma !). Celui-ci se révèle très attachant, et nous livre quelques séquences très émouvantes avec son chien. "Umberto D." est donc un drame touchant, qui pointe avec brio les failles au quotidiens de la société italienne d'après guerre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    Un film assez émouvant et une belle histoire que cet homme seul qui survit dans la ville. Très prenant
    Nelly M.
    Nelly M.

    98 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Chef-d'oeuvre type des bégaiements de l'histoire. De néo-réaliste à misérabiliste il n'y a qu'un pas en 2014 où l'on peut toujours dégainer de rassurants slogans "il y a toujours eu des riches et des pauvres ", "c'est là une minorité" ou mieux encore, "ils l'ont bien voulu" ! Au démarrage, des retraites versées en retard, une manifestation dispersée par une presque voiture-bélier des forces de l'ordre ! Dégradation des moeurs, radicalisation des comportements, le retour maître-esclave comme allant de soi. Peu d'individus encore sains, tous à profils bas, très lucides au bord de l'asphyxie. Les pires représentations de l'imaginaire collectif à l'honneur. Il faut être de marbre pour s'abstenir de parallèles contemporains plus le film se déploie. Avec une économie de mots, des gros plans expressifs comme au sortir du cinéma muet, Vittorio de Sica martèle, "voilà les politiques austères" ! Italie des années Cinquante en noir et blanc hier, Grèce et autres cibles potentielles d'aujourd'hui. Attention au vide et aux trains ! Un film qui fait adorer les petits chiens, surtout ceux de race imprécise.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 058 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Film néoréaliste de Vittorio de Sica, tourné en N&B au début des années 50, années d'après guerre en Italie et montrant comment un viel homme digne, retraité de la fonction publique, s'enfonce progressivement dans la détresse et la solitude au milieu d'un monde égoïste. Seules lumières dans cette triste vie, son chien Flike et la servante de sa logeuse. Cette dernière, enceinte d'un des deux soldats qu'elle a fréquentés, (elle ne sait trop lequel) garde malgré tout une forme d'optimisme face à la vie et apporte un peu d'amitié au veil homme. Celui ci, comme Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes, qui préfère aller en prison que rester dans la rue, se réfugie un temps à l'hopital où moyennant une fausse dévotion il peut rester quelques jours. Il s'essaye à la mendicité mais ne peut s'y résoudre, veut confier son chien avant de suicider, mais ne trouve personne digne de confiance. pour l'accepter..alors il quitte son logement avant que d'en être expulsé par sa logeuse acariatre, rate son suicide sous un train avec son chien, lequel se choque avant de revenir vers lui et partir en jouant ..on ne sait où. C'est peut être la seule image pas totalement désespérée de ce film noir qui a plutôt bien vieilli.
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