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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 18 octobre 2020
Dans La Petite reine les personnages étaient bien et réalistes, le sujet dopage et sports de compétition opportun. La course cycliste en Belgique a été efficace capturant l'intensité de tels événements. Le fait que le personnage central vienne par derrière pour gagner donne un frisson mineur qui est étouffé quand elle est révélée devant ses coéquipiers célébrants et d'autres comme ayant triomphé injustement. Le personnage n'est peut-être pas sympathique mais elle est réaliste. Quant à son coucher avec son entraîneur marié il évoque finalement le divorce de sa femme et le film vient du Québec où ils ne jugent pas ces choses aussi durement. Un film qui n'est pas mal du tout...
Je ne suis pourtant pas un grand fana de cyclisme et bien j'ai adoré ce film !!! J'ai même été subjugué par l'histoire de cette championne piégée dans l'engrenage du dopage, de l'ambition, de la performance et de l'argent...c'est très bien ficelé et on sent bien la pression, la peur et la tristesse qu'elle éprouve !! On valse entre répulsion et compassion et je n'ai pas vu le temps passer !!! Je le recommande à tous !!
Sorti quelques mois après le biopic à charge sur Lance Armstrong, ce film québécois traite au final des mêmes sujets : la victoire à tout prix, le dopage, le mensonge, et caetera...Mais il le fait sous forme fictionnnelle, y ajoutant une dimension psychologique sur les tiraillements de son personnage principal. On suit donc ici, Julie championne québécoise de cyclisme sur route, qui est à deux manches de remporter la coupe du monde. Seulement Julie ne réalise pas ces exploits à l’eau claire, mais en prenant de l’EPO (oui, cela sonne familier…) et lentement mais sûrement l'étau des contrôles antidopages se resserre autour d’elle. Entre le drame et le thriller léger, on voit cette jeune fille se débattre pour ne pas se faire prendre par la patrouille, mais également et surtout ne pas voir sa vie s’écrouler si son mensonge venait à se savoir. Car si Julie ment à sa fédération, elle ment également à ses parents et surtout elle se ment à elle. C’est cette dimension de mensonge comme mode de vie dans la pratique sportive que met le film est lumière. Quand les substances dopantes passent elles d’aide à boulet ? À partir de quel moment les pratiques dopantes transforment elles le sportif en drogué qui ment, triche à tout moment et auprès de tout le monde ? Le film met aussi en lumière une spécificité du sport féminin : la relation sportive/entraîneur. Car si le sport se féminise au niveau des pratiquantes, les postes à responsabilités et les postes d'entraîneurs en particulier sont encore aux mains des hommes ce qui entraîne une potentielle ambiguïté entre deux personnes (de sexe opposé) qui passent plus de temps ensemble qu’avec leur famille ou leur conjoint parfois jusqu’au dérapage. Gros mensonges et petites combines le film passe en revue une partie des pratiques qui gangrènent le milieu sportif et jette la suspicion sur les performances des athlètes. Un film intéressant, sans être pour autant totalement passionnant, qui s’intéresse au sport à travers ses déviances et pour cela le fait à travers un personnage féminin, plutôt rare dans un genre (le film sportif) où c’est le genre masculin qui tient le haut de l’affiche. Une preuve du plus grand souci d’égalité de la société québécoise. À voir.
Pas vraiment passionné de cyclisme, j'ai été attiré par l'actrice et cette histoire d'une femme prise au piège de la compétition et de la performance à tout prix. Le résultat est vraiment bon, et l'intrigue tient bien en haleine.
Très beau film. Belle mise en scène, style très épuré. On entre très bien de cette univers de soupçons permanents, de peur, de cache-cache. On comprend très bien cet engrenage dans lequel peuvent être pris certains sportifs. La connivence des responsables sportifs, des coachs. Le réalisateur a très bien saisi la réalité du monde du dopage très bien aidé par la performance des acteurs. A noter également les très belles scènes de courses de vélo. Je dois avouer par contre que je n'ai parfois pas tout compris au dialogue à cause du fort accent québécois, mais cet accent donne également un charme à ce film.
Un film inspiré de la vie et de la carrière de la Québécoise Geneviève Jeanson qui a dû mettre un terme à sa carrière suite à des accusations de dopage et pour tenir ce rôle la on retrouve Laurence Leboeuf que j'avais laissé avec la série 15/A (Ah l'adolescence...) je suis content de voir qu'elle a poursuivi son chemin pour atteindre avec ce film le sommet de sa jeune carrière elle est vraiment excellente en plus c'est un film qui a fait beaucoup parler et même provoquer des évanouissements dans une salle de cinéma bien que pour ce dernier point je ne comprends pas trop comment c'est possible. Faire un film sur le dopage est déjà quelque chose d'assez rare que dire alors quand ça concerne le cyclisme féminin c'est même inédit mais c'est un film très bien fait on voit bien l'envers du décor de cette discipline avec des instances anti-dopage qui sont à la traîne par rapport aux nouvelles astuces des tricheurs bien qu'ils s'adaptent rapidement. Ce film est vraiment complet car mis à part le dopage l'histoire montre bien que cette jeune femme est sous l'emprise de son entraîneur et ça depuis son adolescence. Si je dois reprocher quelque chose au film c'est qu'au bout d'un moment ça tourne pas mal en rond ce qui est dommage car la première scène du film est incroyable d'intensité tout comme la première demi heure mais ensuite on ne retrouve plus jamais cette sensation et c'est dommage malgré ça c'est un bon film réaliste et très bien fait.
inspirè d'une histoire vraie, le film est touchant et enivrant. Julie, joué par la québécoise Laurence Leboeuf, est menteuse mais pourtant attachante, ne voulant blesser personne de son entourage alors même qu'elle prend du produit dopant. C'est vraiment un bon film "tabernacle" sur le cyclisme mais aussi une bonne histoire humaine. Laurence Leboeuf y est pour beaucoup dans cette réussite.
L'univers du dopage dans l'une des disciplines les plus célèbres: le cyclisme. Et inversement. Laurence Leboeuf (parfaitement inconnue en France) est éblouissante dans le rôle de la championne déchue. Un excellent drame qui fait immanquablement penser au parallèle que l'on peut faire entre le sport et la politique: certains sont prêts à tout pour arriver au sommet et seuls ceux qui ne se font pas prendre sont possiblement honnêtes. Cà fait peur...
Sortie au Canada depuis le 30 septembre, ce film est tiré de l'histoire vraie de la cycliste Geneviève Jeanson. Le film est très bien narré et bien joué, la première scène magistrale donne le ton du récit, entre tension et angoisse de bout en bout, on suit Julie Arseneau dans son drame entre culpabilité, dissimulation et relation malsaine.. Un film très efficace qui n’ennuie pas une seconde.