Derniers Avis sur La Chambre des oubliés

FIlm plutot moyen, histoire sans surprise, à peine épouvante. Le mari joue mal et n'est pas convaincant. Seul avantage du film : Kate toujours aussi radieuse en toute circonstance, mais manque de sincérité dans son personnage. On oubliera très vite ce film.

Extrêmement téléphoné avec des acteurs sous performants.
Les jumpscares sont prévisibles à des kilomètres et l'intrigue reste d'une simplicité ennuyeuse.
Le montage est aussi plus que bancal et
spoiler: Le twist final raté et sans aucune logique en mode , il faut un happy end m a véritablement laissée incrédule, au point de regarder le watchtime du film .. C'était bel et bien la fin du Film.

Vraiment dommage car ça aurait pu être un bon petit Film d'horreur/épouvante/drame mais au final je crois que nous sommes tous désappointés suite au visionnage de ce long-métrage.
Sans mauvais jeux de mots

Des choses bizarres commencent à se produire immédiatement mais le film laisse entendre que tout est peut-être dans l'esprit de la femme. La découverte d'une pièce cachée et d'un chien noir rôdant sur le terrain fait entrer l'intrigue dans le territoire de la possession générique et de la hantise mais l'intrigue secondaire de la fille morte la fait entrer dans le territoire de la tragédie et du drame familial. Nous sommes présentés à la personne qui je crois était destinée à être la femme psychique symbolique qui a disparu aussi vite qu'elle est apparue ce qui m'amène à me demander pourquoi elle était là. Par deux fois le film a tenté d'amener un amour dans l'intrigue avant de laisser tomber. Tout le film est comme ça avec apparemment seulement le début des fils de l'intrigue qui sont explorés puis abandonnés complètement. Le film n'atteint jamais son point culminant il s'arrête tout simplement sans que rien ne vienne clore l'un de ses nombreux fils conducteurs. Bien joué par les acteurs et actrices. Il y a suffisamment d'atmosphère dans la maison gothique mais des pans entiers de l'intrigue semblent avoir été montés ce qui donne au film un aspect insatisfaisant et inachevé...

On se retrouve dans une histoire de fantômes pas très sympas, et le metteur en scène coche toutes les cases du film du genre, grande maison, une femme fragile, un mari omniprésent, un enfant en bas âge, des apparitions, une chambre oubliée, des cauchemars qui se succèdent, un drame familial et la folie qui rode. Bref, là, tous les codes du genre sont réunis, mais est-ce pour autant que cela fait peur ? Et bien non, parce que l'on survole le côté surnaturelle, on s'intéresse plus à l'aspect mentale de l'héroïne, et puis, on veut bien utiliser les poncifs, mais sans vraiment y aller à fond. Alors cela donne un film en demi teinte, avec de bonnes idées, mais avec un traitement tellement lisse, qu'il sera à placer dans la pièce des films à oublier. Je n'ose pas dire que c'est raté, mais cela vaut pas plus de la moyenne.

Avec pour titre original The Disappointments Room, le film offre le bâton pour se faire battre et le jeu de mot inévitable car il est effectivement une très grosse déception que l’on aura très envie d’enfermer à vie dans cette Chambre Des Oubliés pour ne plus jamais le revoir. D.J. Caruso démontre ici qu’il est incapable de construire une intrigue horrifique et tendue où même simplement diriger ses acteurs avec une Kate Beckinsale très mauvaise et des seconds rôles transparents. Jamais effrayant et très mal monté, nous sommes ici dans un très gros ratage dont le seul point positif est la bande originale très réussi de Bryan Tyler.[lire la critique complète sur freakingeek.com]

Habitué des thrillers, D.J. Caruso ne s'était jamais vraiment aventuré sur le terrain de l'épouvante. Malgré le fait que tout le monde s'en portait plutôt bien, le réalisateur a décidé de combler ce manque en écrivant un scénario à quatre mains avec le comédien Wentworth Miller (auteur de l'excellent "Stoker") et de le mettre en scène. Bon, pourquoi pas après tout ? Seulement... On s'attendait à un film un minimum correct, pas à une sorte de manuel d'épouvante pour les nuls qui se donnerait l'objectif bizarre de lister tous les clichés et métaphores risibles du genre :

Famille affectée par un traumatisme. ✔

Emménagement dans une immense vieille maison isolée pour un nouveau départ. ✔

Épouse architecte ayant pour but de réparer les pièces dégradées de la bâtisse comme symbole de sa recherche de guérison psychologique. ✔

Ouverture d'une pièce mystérieuse n'apparaissant sur aucun plan de la maison, la fameuse "Disappointments Room" du titre et fameux élément déclencheur d'événements surnaturels basé sur des faits réels méconnus pour ancrer une intrigue saugrenue dans un cadre vaguement historico-réaliste (la seule bonne idée du film dont on taira la teneur). ✔

Apparitions du triumvirat de fantômes "chien noir/personne âgée au visage sévère/petite fille louche". ✔

Héroïne qui passe son temps à dormir et à rêver des trucs étranges pour éviter que le récit abatte ses rares rebondissements trop rapidement. ✔

Héroïne qui doute de sa santé mentale. ✔

Mari qui doute de la santé mentale de l'héroïne. ✔

Jeune fils se fichant totalement de la santé mentale de ses parents et passant son temps à répéter qu'il a faim. ✔

Héroïne se révélant vite être insupportable et que l'on aura envie d'étrangler lors d'une scène de dîner aussi gênante pour les protagonistes que pour les spectateurs. ✔

Des vieux habitants du village le plus proche avec des têtes bizarres. ✔

Des recherches dans des anciennes archives avec plein de photos jaunies pour trouver la vérité. ✔

Vague amourette débile et absolument inutile entre l'héroïne en mode desperate housewife et un jeune ouvrier. ✔

Un chat qui n'a rien demandé à personne mais dont l'avenir s'envisage forcément à très court-terme. ✔

Du remplissage qui ne se cache même pas d'en être jusqu'à... ✔

...Un twist foireux monumental, affreusement stupide et qui se fiche totalement d'être en cohérence ou non avec le reste du film ✔

Voilà ! Entre une réalisation à la qualité constamment variable et une pauvre Kate Beckinsale tellement botoxée que ses scènes de pleurs ressemblent à une virée au musée Grevin, "The Disappointments Room" remplit en fait toutes les cases du petit navet horrifique déjà un brin daté avant même sa sortie. On va espérer que D.J. Caruso arrête rapidement d'aller gambader dans des domaines qu'il ne maîtrise pas et, en attendant, on va enfermer à double tour son film dans la "Chambre des Oubliés" pour l'éternité.

D.J. Caruso n'est pas à son premier coup d'essai par contre, c'est seulement la deuxième fois qu'il met en scène l'un de ses scénarios qu'il a coécrit avec Wentworth Miller. Être deux pour sortir quelque chose comme ça n'est pas la meilleure publicité possible pour eux, mais bon, des ratés arrivent surtout que ce dernier avait écrit le script de "Stoker" qui était d'un autre niveau, mais aussi le réalisateur n'était pas n'importe qui, et c'est peut-être ce qui manque à ce film qui n'est efficace dans aucun des aspects. Une "Disappointments Room" est une pièce utilisée à l'époque par des parents qui voulaient cacher aux yeux de tous un enfant dont ils avaient honte et qui allait passer toute sa vie enfermé. Ce point pouvait être intéressant, mais ce n'est qu'un prétexte pour faire encore un film avec des gens qui emménagent dans une maison hantée... Ce n'est pas un film d'horreur, c'est plutôt un drame avec quelques codes de l'épouvante, mais l'ambiance est inexistante au même titre que les jump scares donc il n'y a rien qui pourrait faire frissonner. En fait, le seul truc effrayant dans ce film, c'est de voir la banalité du résultat... Tout est convenu et prévisible comme le montre ce twist final qu'on voit arriver bien avant. Il n'y a rien à retenir de ce film qui malgré tout peut se laisser regarder, mais vraiment sans plus.