Film curieusement sorti à Busan : les membres du jury ont pris le train ?
Mathilde avait épousé un ancien voleur, qui attaquait des banques, mais qui a juré de s’amender. Hélas, il a été rattrapé par un ancien indice et a été condamné à dix ans de prison. Pour le tirer de là, sa femme lui a fait passer un pistolet, sachant que, pour une simple complicité d’évasion, elle ne serait condamnée qu’à une peine de deux ans de prison. Elle est donc incarcérée et découvre un traitement très dur, mais se promet de tenir et de ne pas coopérer avec l’administration, qui la relâcherait si elle consentait à dire où se trouve son mari. Eh oui, comme aux États-Unis, on trouve des arrangements avec la loi...
Mathilde refuse d’autant plus de parler, qu’elle
ignore où se cache son mari
. Mais la vie dans cette prison sordide est si dure, elle-même en a tant bavé, qu’elle finit par accepter le marché.
Ici, erreur de scénario : comment pourrait-elle révéler la cachette de son mari, si elle en ignore tout ?
Hélas pour elle, son mari
est retrouvé mort. Plus de négociation possible !
Le film, exceptionnellement, ne charge pas les gardiennes de prison, dont certaines font preuve d’humanité (on pourrait peut-être éviter d’employer sempiternellement le terme insultant de “maton” ?).
Le son est exceptionnellement bon, et rend sensible l’aspect infernal de l’incarcération : le plus pénible, en prison, est de n’être jamais seul, sauf si on est jeté au cachot...
Sophie Marceau est très bien. Peu avant la fin, elle devient presque une bête sauvage, ce qui fait passer comme vraisemblable le renoncement à sa résolution de ne pas trahir son mari.