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Rudy M
66 abonnés
910 critiques
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3,0
Publiée le 19 avril 2016
Un casting énorme pour une affaire à scandale qui finit en cul de sac comme ce film malheureusement , on nous vend le pouvoir des politiques, des complots mais pour quel suspense ? Un licenciement et une fin de présentateur ?! Assez léger comme enjeu et suspense
Le journalisme d’investigation a droit à un second film en quelques mois après l’excellent et très dense « Spotlight », qui a reçu l’Oscar du meilleur film cette année. Quand ce dernier narrait la bataille de la rédaction d’un journal écrit pour faire éclater un scandale pédophile au sein de l’Eglise catholique, « Truth, le prix de la vérité » revient sur les coulisses d’un journal télévisé de la chaine CBS. Pour un reportage, une productrice a cru mettre à jour des révélations sur les états de service militaires du président Bush, avant de devoir se rétracter faute de preuves tangibles. La liberté de la presse et ses méthodes d’investigation pour deux films finalement assez différents. Ici, on entend surtout montrer comment un sujet à priori explosif a pu coûter sa place à une productrice et fait vaciller une chaine de télévision toute entière. La première partie qui dévoile les recherches de l’équipe de rédaction est peu intéressante par la nature même de son sujet. En effet, ces révélations sur le passé militaire de l’ancien président Bush sont très peu évocatrices pour nous français. Le réalisateur James Vanderbilt n’arrive pas à transcender cette histoire en la rendant palpitante et sa mise en scène purement illustrative n’arrange en rien les choses. Lorsque le travail des journalistes est remis en cause et qu’on leur demande de rendre des comptes, le film se réveille un peu. En effet, on assiste à l’effondrement de toute une équipe qui n’a pas su se protéger en vérifiant bien ses sources. Accusations de documents falsifiés qui pointent le bout de leur nez, absence de preuves flagrante, patrons de la chaine qui demandent des comptes et les jeux de pouvoir et d’influences qui entrent en ligne de compte. Les rouages du journalisme d’investigation et de ses aléas sont disséqués par le prisme de cette affaire. On nous montre qu’une vérité dévoilée à l’antenne se doit d’être blindée de faits irréfutables sous peine d’être chahutée et portée aux nues. Cate Blanchett endosse le rôle de cette productrice qui va se retrouver dans l’œil du cyclone avec panache entouré de seconds rôles quelque peu transparents et fonctionnels. Cependant, on n’est que moyennement conquis par cette enquête qui ne méritait peut-être pas un film. Le propos et la morale ne sont pas toujours limpides et tout cela ressemble à un téléfilm de luxe quelque peu daté, que ce soit sur le fond comme sur la forme. Au final, mieux vaut voir « Spotlight » qui pouvait se targuer de décortiquer une enquête journalistique de A à Z.
Bien moins percutant que Spotlight, ce Truth reste intéressant, présentant le côté pessimiste du journalisme sans pour autant donner la l'épaisseur que méritait l'histoire. Très américanisé le long métrage enchaîne parfois les effets ostentatoires de mise en scène patriotiques, reste deux interprètes de grand talent, une histoire intéressante et un rythme qui empêche le spectateur de décrocher.
Excellente reconstitution d'un fait divers lors de la deuxième campagne présidentielle de G.W. Bush en 2004. Le film soulève la difficulté pour les médias de pratiquer le journalisme d'investigation lorsque l'on s'attaque aux puissants. Subtile et détaillé, le propos passionne et le duo principal d'acteurs (Robert Redford et surtout Kate Blanchett) confirme si nécessaire leur statut de brillants comédiens. Suivant la tendance du cinéma contemporain d'outre atlantique, le thème est traité en profondeur et de manière aboutie.
Le fait de ne pas connaître "la vérité" au dénouement est plutôt malin. Cela correspond à la réalité et démontre les limites du monde de l'information.
une enquête sur l'enquête, ça peut paraître compliqué mais c'est réussi, joliment interprété (surtout par kate blanchett, tjrs magistrale dans ces moments dépressifs) et un film qui tente de sauver l éthique journalistique et la liberté de la presse.
Dans la lignée de ''Spotlight'', et même s'il n'en atteint pas le niveau, tant en terme d'intensité que d’intérêt général du scénario, on peut dire que l'on passe avec ce film un bon moment de cinéma. D'abord parce que les acteurs sont presque tous remarquables (avec un bémol sur le jeu de Topher Grace). Redford, Blanchett ou encore Quaid sont excellents et tous se complètent parfaitement. Le réalisateur parvient quant à lui à nous faire hésiter, à nous faire réfléchir, à nous faire changer plusieurs fois d'avis sur la qualité de l'enquête faite par l'équipe de Mapes. A-t-elle été bâclée ou non ? Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Un film qui vaut le coup d'être vu, tant pour son interprétation que sa réalisation. Lire ma critique complète :
Un épisode bien sombre pour ces reporters qui veulent faire ressortir une vérité qui touche les États Unis à son plus haut niveau. Mais comme on le verra bien, la vérité ne gagne pas à tous les coups.
Film passionnant de bout en bout, Truth repose sur le livre "Truth and Duty" écrit par Marie Mapes et par son casting génial. Il relate l'affaire qui a secoué le monde journalistique en septembre 2004, lorsque la productrice Mary Mapes du magazine d'information 60 Minutes et le journaliste Dan Rather de CBS News ont diffusé un reportage compromettant pour le Président George W. Bush, en pleine campagne électorale pour sa réélection. A partir de cet instant, il est intéressant de constater combien la machine à broyer politicienne peut se mettre en marche et tout balayer sur son passage lorsqu'elle est en danger. Dans les deux rôles principaux, Cate Blanchett (éblouissante) et Robert Redford (au charisme intact) font merveille ! Mais c'est également à tous les seconds rôles que le long métrage de James Vanderbilt doit son succès (Dennis Quaid, Topher Grace, Elisabeth Moss, Stacy Keach,Bruce Greenwood, Dermot Mulroney) : autant de stars montantes ou plus anciennes, qui confèrent au film, une authenticité et une puissance de feu exceptionnelle. (Souvenez-vous : Stacy Keach interprétait Mike Hammer, dans les années 85-90, Dennis Quaid interprétait le génial film "L'Etoffe des Héros" en 1983) On pense inévitablement à Spotlight (pour la longue et difficile enquête d'investigation) et même si le sujet est plus complexe, on reste en permanence les yeux rivés à l'écran. Inévitablement, la fin est amère et le sentiment d'injustice (ou d'impunité) reste longtemps en travers de la gorge. Et ce n'est malheureusement pas une fiction !
Premier long-métrage du scénariste de Zodiac, Truth : le prix de la vérité met en lumière cette affaire qui compromettait la crédibilité de George W. Bush. En effet, le présentateur du JT de la chaîne CBS Dan Rather, joué par l’incroyable Robert Redford et sa productrice Mary Mapes interprétée par l’étonnante Cate Blanchett révélaient au public que le président américain avait tenté d’échapper à ses obligations militaires. Avec des preuves sans arrêt remises en cause, l’information obligea la chaîne a s’excuser et mis ainsi fin aux carrières de ces personnes qui n’avaient pourtant que pour seule ambition, rétablir la vérité. L’Oscar de l’année ayant été attribué au scandaleux Spotlight, ce film est en la même veine, un hommage à des journalistes de métier mais surtout dans l’âme. Le film est passionnant dans son sujet. Tout le long on voit des éléments compléter ou ralentir l’enquête. Cependant, l’histoire n’est pas haletante. Celle-ci montre les faits sans trop pousser dans la psychologie. Les comédiens ne sont en rien là-dedans, car leurs performances sont indiscutables. Truth : le prix de la vérité est néanmoins une œuvre sincère qui nous dévoile un fait-divers politique affriolant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Je ne comprends pas pourquoi certains jugent durement ce beau film sur la liberté de la presse, magistralement porté par une Kate Blanchet époustouflante et un Robert Redford fidèle aux convictions qu'il affiche depuis "les hommes du président". Et bien non, cet homme de 80 ans ne fait pas peur comme l'ont dit certains et malgré son grand âge, cet homme a gardé tout son charme. Et bien oui, il y a beaucoup de dialogues dans ce film. Et bien oui, il n'y a pas de coups de feu ou de courses poursuites. Tout est dans le jeu et dans la subtilité, ce qui peut dérouter ceux qui sont plus, habitués aux films d'action d'outre atlantique. Je ne connaissais pas cet histoire et je l'ai appréciée avec émotion. Sa conclusion est terrible mais nécessaire et je remercie l'auteur et les acteurs de nous avoir si bien convaincus.
flm un peu long à démarrer dans la première partie qui par la suite prends de l'ampleur dans le rôle de chaque personnage bien interprété sur des sujets tels que politique pouvoirs et argents etc.. bien retranscrites des années 60/70 dans l'Amérique politique . avec un plus pour une "cate blanchett" exceptionnelle dans son rôle de journaliste et enquêtrice à la fois forte mais fragile et blessée en faisant son maximum au travail.
Comme, dirais-je malheureusement, un nombre important d'oeuvres de ce type celle ci ne manque pas de tomber dans les travers d'une affaire trop complexe pour être résumé en 1H (1ère moitié du film)et qui en devient brouillonne et incompréhensible dans son traitement. Même si l'on intègre vite les dessous et les enjeux de cette histoire le scénariste et le metteur en scène auraient gagné à ne pas nous noyer sous une tonne d'info mal gérées donc rendues inutiles. L'autre moitié de ce biopic nous compte les conséquences dramatiques de l'ouverture de cette boite de pandore et la descente en enfer des 4 journalistes qui ont enquêté sur ce banal fait divers politique mais qui revêt des enjeux très particulier à la veille d'une élection cruciale. L'interprétation est excellente, on s'en serait douté. Blanchette et Redford crève l'écran et les seconds couteaux ne sont pas en restent. Le film est porté par ses acteurs.
Bavard et long, le film fait la part belle au journalisme d’investigation. Malheureusement on a vu mieux très récemment avec « Spotlight », dont la comparaison semble inévitable. Pour lui, le film garde une solide et belle interprétation, Redford et Blanchett (qui en fait cependant un peu trop parfois, chose rare) en tête de liste et même si la réalisation se veut solide dans son classicisme, elle reste pantouflarde, et le tout renvoie le film à la rubrique des faits divers.
Après Spotlight, le film un peu barbant de Tom McCarthy sur les méthodes de la presse américaine, voici Truth, que l'on a cru nécessaire de compléter, en France, par "le prix de la vérité" au risque d'un contresens majeur. Nous sommes là au cœur de la conception d'un "sujet" destiné à une émission phare de la télévision américaine "60 minutes". Si Robert Redford interprète magistralement le vieux présentateur vedette Dan Rather, plein d'humanisme et sur le déclin, le film met surtout en lumière l'extraordinaire talent de Cate Blanchett en journaliste emportée par un sujet d'exception et sans doute le parti-pris politique..Elle traduit à l'écran successivement la griserie de celle qui a détecté un scoop et qui enquête - on le verra et, pour son malheur, plus à charge qu'à décharge -, l'orgueil, l'entêtement puis la force de lutter, et enfin la chute. Truth nous montre aussi,après Spotlight, une qualité du journalisme que nous envions aux Américains ! Chez nous, les approximations sont légions et on ne se souvient pas d'avoir jamais entendu nos Rather ou Cronkite s'excuser de leurs erreurs.