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elriad
440 abonnés
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3,0
Publiée le 11 février 2016
si le traitement est fouillé et les acteurs impeccables, on a un peu de mal à s’intéresser à cette enquête américano-américaine dont l'analyse n'est pas nouvelle. On pousse à l'investigation jusqu'à ce qu'elle éclabousse. Alors on ouvre le parapluie et on sacrifie en coupant des têtes pour ne pas faire vaciller l'édifice. Et puis tout ce qui touche la période Reagan sent mauvais. Il avait soutenu l'apartheid en Afrique du sud, avait soutenu les régimes militaires en Amérique du sud en se désolidarisant des "grand-mères de la place de Mai" en Argentine. Alors qu'il ait tout fait pour échapper à la guerre du Vietnam, pourquoi pas...
C'est un film qui passe actuellement complètement au dessus de la tête des français et à juste titre, dans la lignée de tous les films intra-Us basés sur des faits réels ayant défrayé la chronique, et passionné l'Amérique, mais pas nous. Beaucoup d'enrobage avec deux grandes stars à l'affiche pour une seule question: Le président George W.Bush Junior a-t-il effectué son service militaire comme tout le monde ? Quelle affaire ! Bien sûr que non avec les appuis de son père George H. W. Bush alors élu à la Chambre des représentants, lui-même fils d'un sénateur et financier fortuné. Pourtant tout le film tourne autour de cette question sans l'élucider. Le summum c'est que la journaliste doit passer tout le film a justifier ses preuves.
Il n'y a rien a dire sur un récit explicité.... Peut être que les us de Bush ont été très proche d'une république bananière. Film pompeux, convenu.....bref un éléphant dans un magasin de cristalleries .... Mais que Cate blanchet est belle! Oh mon dieu que Robert Redford est vieux ! Dur !
Dans la lignée de ''Spotlight'', et même s'il n'en atteint pas le niveau, tant en terme d'intensité que d’intérêt général du scénario, on peut dire que l'on passe avec ce film un bon moment de cinéma. D'abord parce que les acteurs sont presque tous remarquables (avec un bémol sur le jeu de Topher Grace). Redford, Blanchett ou encore Quaid sont excellents et tous se complètent parfaitement. Le réalisateur parvient quant à lui à nous faire hésiter, à nous faire réfléchir, à nous faire changer plusieurs fois d'avis sur la qualité de l'enquête faite par l'équipe de Mapes. A-t-elle été bâclée ou non ? Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Un film qui vaut le coup d'être vu, tant pour son interprétation que sa réalisation. Lire ma critique complète :
Le cinéma américain en cette période qu’il faut bien nommer de « disette scénaristique » parvient de tant à autre à faire émerger quelques pépites comme « Truth – Le prix de la vérité » réalisé en 2015 par James Vanderbilt petit-fils d’une fameuse famille de capitalistes américains qui firent fortune à la fin du XIXème siècle. Plutôt scénariste de films à succès dans l’air du temps, le jeune homme pour sa première réalisation sort complètement de son domaine de prédilection pour adapter le livre de Mary Mapes , la productrice de CBS qui en 2004 dans son émission « 60 minutes, le mercredi » tenta de compromettre définitivement la campagne de réélection de George W. Bush en affirmant qu’alors jeune homme, le Président en fonction avait bénéficié d’appuis en haut lieu pour lui éviter un enrôlement dans le conflit du Vietnam et qu’en sus il n’avait pas participé aux cours de pilotage qu’il était censé suivre. Le rôle de Mary Mapes est confié à Cate Blanchett tout juste auréolée de son Oscar récolté pour sa prestation dans « Blue Jasmine » de Woody Allen. Elle est entourée de Robert Redford qui campe le célèbre présentateur Dan Rather sorte d’icône télévisuelle indétrônable un peu à l’image de Michel Drucker en France ainsi que de Dennis Quaid, Topher Grace et Elizabeth Moss qui incarnent les membres de son équipe toute tendue à faire tomber le candidat républicain en discréditant son passé, évitant peut-être à son rival démocrate John Kerry d’avoir à trop expliciter son programme. Tropisme de transparence et de pureté absolue certes louable sur le papier mais détournant souvent les électeurs des urnes ou des enjeux essentiels. Depuis la France est largement contaminée par le phénomène. L’auto-persuasion et l’ambition d’être les nouveaux Carl Bernstein et Robert Woodward (il est vrai que Robert Redford incarnait le célèbre journaliste du Washington Post dans « Les hommes du ¨Président » d’Alan J. Pakula en 1976) conduit parfois la petite équipe à l’imprudence majeure que constitue la non-vérification de la fiabilité de certaines sources. C’est exactement cette dérive de l’information-spectacle et militante qui est décrite avec finesse, sans manichéisme et avec un parfait sens du suspense par James Vanderbilt. Tous les acteurs sont à la hauteur d’une Cate Blanchett totalement habitée et du vétéran Robert Redford qui connaît parfaitement la musique pour avoir, outre « les hommes du Président » cité plus haut, déjà participé à plusieurs films traitant de la politique et de la presse comme « Votez McKay » de Michael Ritchie en 1972 ou « Lions et agneaux » mis en scène par ses soins en 2007. Excellente surprise à chaudement recommander.
Une enquête intéressante, mais comme souvent dans ce genre de film, il faut s'accrocher pour saisir tous les tenants et les aboutissants. Le casting quatre étoiles est impeccable, le film un peu trop grandiloquent.
Icare nous a appris que lorsqu'on s'approche trop près du soleil, on peut s'y brûler les ailes. Il en est de même pour les journalistes qui dans ce noble métier qui est celui d'informer risquent gros quand ils sont en passe de découvrir la vérité. Le cinéma nous le montre régulièrement comme avec récemment "Secret d'état" avec Jeremy renner ou "L'enquête" avec Gilles Lellouche. Ici, c'est pareil avec ce film passionnant où l'on voit d'obscures et puissantes forces se déchaîner contre des chasseurs de scoops qui titillent un peu trop le pouvoir politique en place. Et où l'on constate que rien n'est ni tout noir ni tout blanc, ceux qui veulent (à juste titre) donner des leçons devant eux-mêmes balayer devant leur porte avec des accusations solides étayées par des preuves irréfutables et recoupées. Notons avec plaisir la présence de Dennis Quaid que l'on ne voyait plus depuis un certain temps et qui retrouve Topher Grace qu'il avait déjà croisé plus de dix ans auparavant dans "En bonne compagnie". De sympathiques acteurs pour une formidable leçon de journalisme.
Un film inspiré de la vraie histoire de Dan Rather, journaliste ultra célébre aux USA. ( le PPDA local) . Comme souvetn avec ces Biopics , d'inspiration politique c'est souvent un peu lourd, et un peu bien pensant. On s'ennuie assez vite , même si le jeu des acteurs est très bons. Le duo Blanchet et Redford est le principal intérêt du film.
Le film de journalisme donne toujours des films puissants : « Les hommes du président », sur l’affaire du Watergate ou encore « Spotlight » sur le scandale de pédophilie dans l’Eglise Catholique de Boston. Ici, le sujet est un poil différent, il ne s’agit pas de faire un long-métrage sur une équipe de journalistes ayant fait éclater la vérité sur un scandale, mais de voir au contraire comment la course au scoop, à amener une équipe de reporters pourtant chevronnés à relayer un mensonge (ou en tout cas à ne pas pouvoir prouver ce qu’ils avancent). Dans les derniers mois précédents la réélection de Bush comme président, « 60 minutes » sur CBS sort un reportage qui dépeint le Président comme un planqué. Rapidement la controverse se fait jour et ces derniers sont accusés de mentir et ce sur la base de documents factices. Le film est donc divisé en deux parties : le premier tiers démontre comment, la volonté de sortir rapidement les choses à détourner les enquêteurs de la totale vérification de tous les faits, la deuxième partie : comment Internet et la volonté de la chaîne de se protéger les a amené à se retrouver dénoncés comme les seuls coupables, particulièrement la productrice Mary Mapes. Le film est entre le thriller journalistique et le film procédural, ce qui lui donne un côté très prenant, mais il reste quand même long et le luxe de détails finit parfois par alourdir le propos, même s’il permet de se rendre compte de combien ce sont ces détails où s’est caché le Diable qui ont perdu l’équipe de journalistes. Cate Blanchett est comme à son habitude impeccable, ici en productrice à la probité jamais prise en défaut qui voit pourtant en quelques semaines la réputation si chèrement acquise s’effondrer irrémédiablement. Un film loin d’être un chef-d’œuvre, mais qui offre une intrigue solide est intéressante. Mais, autant vous le dire dès maintenant, à la fin vous ne saurez toujours pas si George W Bush a, oui ou non, était le soldat modèle qu’il a déclaré avoir été ou un planqué qui se l’est coulé douce sans remplir même ses devoirs de réserviste de la Garde National du Texas.
Truth veut dire Vérité, un peu comme Pravda voulait dire Vérité en Union Soviétique..... James Vanderbilt s'attache ici à reprendre une enquête sur Bush qui fit scandale à l'époque et coûtât leur poste à plusieurs journalistes connus après une contre enquête des plus mesurés et avec beaucoup de preuves. La journaliste incriminée sortit un livre pour raconter sa vérité et c'est cette vérité que le réalisateur met en scène selon le principe qu'un journaliste ne peut avoir tort, encore moins s'il incrimine un républicain forcément malhonnête..... un bobo n'a jamais tort même s'il a tort..... Cate Blanchett est comme toujours sublime et convaincante, à l'inverse de Robert Redford qui commence à faire peur.....
Je ne connaissais pas cet histoire et je l'ai appréciée avec émotion. Sa conclusion est terrible mais nécessaire et je remercie l'auteur et les acteurs de nous avoir si bien convaincus.
Interprétation et réalisation impeccables, là n'est pas le sujet. J'ai juste trouvé dommage d'exposer le parti-pris de l'auteur qui est à contre-courant de la vérité, qui elle a été démontrée par d'autres journalistes d'investigation. En effet, ce parti-pris met en cause un complot politique là où il n'y en a pas...
Un film qui n'apporte pas grand chose et qui se contente de fonctionner avec le statut "histoire vraie". Seulement au travers de cette journaliste attaquée par l'administration Bush pour avoir enquêté sur le passé militaire peu glorieux de l'ancien président américain on aurait pu avoir plusieurs pistes étudiées la principale étant le rôle actuelle des médias et comment faire de l'information en pleine quête du sensationnalisme. Las ce film n'explore pas ces piste et se déroule mollement. Non pas qu'il soit désagréable à regarder mais il n'en ressort presque rien.
« Truth : le prix de la vérité » a la particularité de narrer une enquête qui me laisse interrogateur. Pourtant, je ne devrais pas. Le metteur en scène a choisi d’emmener le spectateur dans le sillage de Mary Mapes et son équipe. On les voit tous s’agiter autour d’elle dans une enquête qui concerne George W Bush. Il aurait bénéficié de faveurs et d’appuis familiaux pour éviter de partir au Vietnam. La belle affaire ! Peu importe, l’enquête avance et prend forme. Mary Mapes est productrice du magazine d’investigation « 60 Minutes » présentée par Dan Rather. Deux institutions dans le PAF U.S et Mary Mapes a été récompensée pour son enquête sur le scandale des prisons d’Abu Ghraib. Ce n’est pas n’importe qui cette Mary Mapes au point que Dan Rather s’appuie sur elle. La confiance est totale. L’enquête est ficelée et diffusée. Pourtant, tout va s’écrouler quand une source reconnait avoir menti sur ses informations et quand des internautes s’invitent dans les résultats de l’enquête. Autre enquête en marche, celle de la justice qui va combattre Mary Mapes. Et tout comme Mary Mapes, je suis abasourdi devant tant de mauvaise foi surtout celle venant de sa hiérarchie. Cependant je m’interroge : voilà un média sérieux, CBS, qui est obligé par la voix de Dan Rather de présenter ses excuses pour avoir diffusé des informations pas tout à fait… bien vérifiées ! Dan Rather tombera et Mary Mapes sera congédiée. Ca paraît léger quand même. Interrogateur car qui dit la vérité ? Enquête pas suffisamment approfondie, précipitée ? Voilà ce qu’on laisse entendre. Pourtant, le film nous ouvre les coulisses de l’enquête et tel qu’il m’est présenté, je crois au professionnalisme de Mary Mapes et de son équipe. Ou, tout comme Mary Mapes, ai-je le sentiment de m’être fait manipulé après m’être fait piégé ? Elle, par des hommes perchés au plus haut sommet de l’état, lesquels à la botte de Bush qui s’apprête à rempiler pour un second mandat, ont pour mission de démonter son enquête ; moi, par le réalisateur qui veut que je soutienne Mary Mapes. Voilà un film qui relate l’échec d'un média dans son investigation. Ce n’est pas banal comparé « Aux Hommes du président » ou dernièrement « Spotlight » qui aboutit, à l’un, à destituer le président Nixon, et à l’autre, à révéler des cas de pédophilie au sein de l’église catholique de Boston et, par onde de choc, du monde entier. Maintenant, si Nixon est tombé, président des USA, pourquoi Bush n’est-il pas tombé, lui ? Parce que l’enquête n’est pas suffisamment crédible, travaillée… Si tel est le cas, Mary Mapes et Dan Rather qui se contente de commenter, n’ont-ils pas fait preuve d’amateurisme sur ce coup-là ? C’est ce que le film laisse entendre par la voix des patrons de la chaîne et des avocats de Bush. A moins que les hommes de l’ombre de Bush soient plus efficaces que ceux de Nixon… Voilà pourquoi, je m’interroge. Pourtant, je crois en la sincérité de Mary Mapes, en tout cas, au vu de ce qui m’est donné à voir. Le film ne semble pas dire autre chose. Ce qui sous-entend que le film nous dit aussi que Mary Mapes s’est laissée emportée par son enthousiasme et elle s’est lourdement trompée. Ca peut arriver. Cate Blanchett qui interprète cette Mary Mapes est émouvante et dans ses convictions, dans sa détermination, dans sa sincérité et dans sa fragilité. Robert Redford, acteur iconique sous les traits de Dan Rather autre icône du paysage people des USA est la bonne idée. Film conventionnel dans sa réalisation, mais relativement efficace. Dernier point : comme l’avocat de Mary Mapes, je lui dirais aussi ceci : je vous crois. Enfin, au vu de ce qui m'est donné à voir. Malin, le réalisateur. A voir en V.O
Un film instructif sur les coulisses parfois éhontées de la présidence américaine, mais un brin poussif dans sa dernière demi-heure. Le film aurait gagné en puissance à être concis, mais le casting soutient tout de même plus qu'honorablement la lourde tâche de mettre le nez dans les affaires sensibles de la Maison Blanche, et de s'insurger contre la censure qui les attend. A ce petit jeu, nous ne savons pas réellement jusqu'à la dernière minute qui de la presse officielle ou des petits journalistes gagneront. Et l'intérêt du film est ainsi bien préservé jusqu'au bout, il est parfois effroyable de penser comme la "haute" de ce monde ment au "bas peuple" sans vergogne... Heureusement que ce genre de films arrive pour remettre les vérités à leur place, et rendre hommage à tous les investigateurs qui prennent la défense de Monsieur et Madame tout-le-monde, sujets de moquerie intellectuelle pour ceux qui dirigent les Etats à grand renfort de langue de bois... Une satyre politique sobre, bien fournie en preuves, qui fait réfléchir.