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    Le Chardonneret
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    3,2
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    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    En 1992, Dona Tartt a subjugué le monde littéraire avec son premier roman, Le maître des illusions. 20 ans et deux livres plus tard, Le chardonneret confirmait le talent de cette auteure aussi rare que capable de nous plonger dans des fictions virtuoses et érudites, remplies d'émotion. L'adaptation de ce drôle d'oiseau relevait a priori de la mission impossible (le roman compte plus de 1000 pages) et si l'on retrouve dans le film la trame générale, elle est devenue une sorte de bouillie narrative, pour cause de raccourcis elliptiques et d'enchevêtrements de temporalités guère probants. Pour être honnête, on s'ennuie un peu dans cette histoire entre enfance et âge adulte et entre Amérique et Europe. Tout simplement parce que les enjeux autour de l'hypothèse d'un tableau volé ne sont que maladroitement définis avec parmi les sujets traités le deuil, la culpabilité, les traumatismes d'enfance, le monde de l'art, etc. Il fallait sans doute être plus courageux dans l'écriture du scénario et s'en tenir à l'essentiel à savoir la perte d'une mère adorée dès le plus jeune âge et les conséquences qui en résultent à mesure que le temps passe. Le cinéaste irlandais John Crowley, qui avait pourtant signé le très romanesque Brooklyn, a cette fois perdu son fluide ou plus exactement a surchargé la barque en oubliant de mettre des ingrédients susceptibles de nous passionner et de nous toucher. L'interprétation générale, tout juste correcte, n'arrive pas à rehausser le niveau avec notamment un Ansel Elgort qui manque singulièrement de charisme. Quant au dénouement du film, quand celui-ci se met à revêtit les habits du thriller, il n'est pas seulement peu crédible, il se révèle presque grotesque.
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Je m'attendais à un film centré sur le Metropolitan Museum, un film plus cérébral...De ce point de vue, je suis sensiblement déçu...Le film est plutôt grand public….Après c'est vrai qu'il a de nombreuses qualités comme les méandres du scénario, la relation du héros avec l'ukrainien gothique (ce ne sont pas les plus bêtes loin de là), le jeu d'acteur et la qualité de la bande musicale….Le film aussi véhicule valeurs et émotions fortes…La mise en scène est romantique, et esthétiquement un seul passage dénote, la maison dans le Texas ????? Un film qui n'est pas sans rappeler, rencontre avec Forester (Sean Connery)……mon seul regret, que la peinture ne soit qu'un prétexte et pas le Noeux du scénario, Il y avait avec Le MET une promesse non tenue….Je conseille sans insister….
    OresteA
    OresteA

    18 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Beaucoup de longueurs (sur 2h30 des coupes seront possibles pour la version télé sans altérer le film). Les sauts dans temps d'actions du film se répondent sans faire écho. Le résultat est un film léger comme une mousse au chocolat avec plus de caloriques que nécessaire.
    Danny N.
    Danny N.

    101 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Énervement ce mercredi : pas de film m’intéressant depuis 'Once upon a time in Hollywood' en aout et ce 18 septembre 2 films passionnants sortent en même temps ; Le Chardonneret et le nouveau film de Brad Pitt !!! j’ai choisi Le Chardonneret car aucun reportage-TV, seulement 3 personnes dans la salle où j’étais, il va être retiré de l’affiche au bout de sa première semaine…

    Je suis toute la filmo de Nicole Kidman depuis 'Eyes wide shut' en 1999 il y a 20ans déjà,

    bien qu’en rôle secondaire, elle est présente du début à la fin du film, avec un de ses plus beaux rôles : une maman poule maternelle distinguée et bouleversante qui ne vit que pour ses enfants !

    Je connaissais Ansel Elgort qui est remarquable là et joue toutes les nuances et contraste de son rôle… L’histoire est terrible car un garçon perd sa maman dans l’explosion terroriste d’un musée et il cache / emporte un tableau très connu mondialement et va vivre 1 000 aventures avec sans jamais se remettre de la perte de sa maman, sauf que….

    On a vraiment envie de savoir s’il va réussir à s’en sortir, les 2h30 ne m’ont pas paru si longues que ça tellement le film est une expérience fantastique de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2020
    Après une certaine hésitation, notamment due aux nombreuses critiques négatives, je suis allée voir Le Chardonneret de John Crowley.
    J'ai passé un très bon moment ! Pour moi tout est parfait, que cela soit les images, la musique ou encore le jeu des acteurs.
    Le film m'a laissée un drôle de sentiment. J'ai eu l'impression de ne pas en avoir eu assez. C'est pourquoi j'ai immédiatement acheté le livre dont il est adapté en sortant de salle, à voir si il change mon avis sur ce film que j'ai adoré.
    Frederic S
    Frederic S

    39 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Film sous forme de puzzle avec comme intrigue un tableau dérobé par un petit garçon au début du film .
    Malgré sa longueur on se laisse facilement emporter dans l atmosphère du film .
    jonathan b.
    jonathan b.

    23 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Bouleversant.
    Je suis sorti de la séance dubitatif. Je me suis posé un tas de questions et en effet malgré quelques scènes un peu trop étirées je me suis laissé emporté.

    ANSEL est incroyable comme toujours mais surtout dans ce rôle, Nicole kidman, je dois l'avouer, et encore une fois remarquable quoiqu'un peu effacé.

    La seule faille de cette histoire bouleversante, c'est l'émotion. Elle n'y est que très peu. Et ce manque de profondeur. Il y a ce je ne sais quoi qui me force à mettre seulement 3/5 !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    La très grande force du Chardonneret est de parvenir à croiser les deux trajectoires pourtant opposées de l’art : d’une part sa dimension transitoire, tout entière incarnée par les tribulations d’un apatride dans une Amérique curieusement vidée de sa substance, une Amérique aux cellules éclatées et à la solitude constante ; d’autre part son caractère éternel que la peinture de Carel Fabritius incarne ici, c’est-à-dire une captation de la nature humaine – les êtres vivants sont périssables – dont la figuration, mais surtout l’âme, traversent les âges, résistent aux aléas de l’Histoire. Voilà ce qu’est, en fin de compte, le film de John Crowley : un long et tortueux apprentissage de l’art. Nous commençons par partager la nécessité que découvre un petit garçon à nourrir de sa matière sensible une toile déjà peinte, au point de la dérober malgré lui et de s’en octroyer la possession, au point de la perdre puis de la retrouver, enfin. Ce chemin, c’est le processus de création artistique. C’est la conviction que le bonheur terrestre ne saurait jaillir du matériel, mais qu’il réside dans la somme d’une expérience particulière du monde transformée par l’esprit en composition artistique. Le malheur, la drogue et l’alcool sont les principaux compagnons de route du génie. Theo Decker, un génie ? Quel génie y-a-t-il à voler un tableau ? Notre héros n’est pas le peintre, certes. Mais il est le transmetteur du Chardonneret, en ce sens où en commençant par l’ôter à une société qui ne le voyait que trop, en se l’appropriant par un transfert de propriétés affectives souvenir de la mère/détention du tableau, puis en le restituant après moult remous, il lui offre une visibilité nouvelle, il augmente sa force symbolique. Ce qui est absent a toujours plus d’impact sur l’esprit que ce qui s’agite sous nos yeux. La preuve en est que Theo surmonte les épreuves de son existence sous le regard bienveillant du tableau resté emballé, et qui s’avère en réalité un leurre. L’œuvre d’art est une mémoire humaine qui extrait de la solitude d’un seul une puissance sensible aux retombées collectives. En dépit d’une première demi-heure assez balourde dans laquelle l’on peine à s’attacher aux personnages, en dépit d’une composition musicale à la fois simpliste et trop présente (elle vient écraser l’image et corrompre l’émotion qui coulait naturellement d’elle), en dépit d’un recours abusif aux chansons à des instants mal choisis, Le Chardonneret est un grand film de l’exil – comme l’était Brooklyn, il y a de ça quatre ans – qui croise de manière pertinente solitude et communauté par le prisme d’une réflexion sur l’art.
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