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Verlande Valerie
1 abonné
3 critiques
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4,5
Publiée le 26 septembre 2019
Film très intéressant et très subtil qui vous captive tout du long. On ne voit pas le temps passer. On ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre, mais vous vous laissez agréablement emporter par l'histoire de ce joli chardonneret.
Un film magnifique bien joué subtil élégant intelligent. Des personnages riches délicats et cultivés de bons dialogues et une très belle photographie une intrigue bien faite jusqu'à la fin À voir
Un vrai chef-d’œuvre ! Les personnages sont vraiment très intéressants et profonds. Au niveau du scénario : une belle surprise attend le spectateur, ce n’est pas qu’un drame psychologique. On sent aussi que c’est tiré d’un roman par le dépliage de l’histoire. Pas de longueur pourtant grâce à des parallèles dans les scènes qui permettent de couper ce qui peut être inutile . Un film enfin très esthétique au niveau des décors très soignés . Un hommage finalement à l’Art, à qu’il nous apporte dans une vie et après . Cette histoire fait réfléchir!
la longueur du film me faisait un peu peur, je n'ai pas vu le temps passer, n'ayant pas lu le livre j'avais l'esprit libre de tout a priori et ai beaucoup aimé l'ambiance ni larmoyante ni superficielle. A voir.
On est un peu décontenancé par un montage qui ressemble à un véritable tricotage. Mais, au fur et à mesure, on adhère. Jusqu'à la fin où là, tout s'éclaire
3,8 - Le récit est mis en scène avec beaucoup de maîtrise - Les comédiens sont très bons - Le final est improbable ce qui laisse une note de regret perdant un peu en crédibilité une histoire pleine d'émotion et de dignité qui se tenait globalement jusque là
Sensation mitigée...entre un joli long moment, bercé par de bons, charismatiques, intéressants acteurs et actrices et un trop long moment, s'étirant à l'infini, car, finalement, il y a un commencement (la bombe) mais pas vraiment une fin ou un dénouement véritable...L'histoire est touchante, on peut d'identifier à la solitude de cet enfant, et en arriver à vraiment s'inquiéter pour lui et sa santé mentale dans le chaos affectif qui est le sien...La drogue y est omniprésente, la clope aussi...La fuite, les refuges...On comprendra ensuite pourquoi elles en seront devenues, et le dénouement et l'origine du "mal"...La culpabilité y a également sa place...L'irresponsabilité (un père odieux de lâcheté et mensonges et une belle mère à gifler), la trahison, l'amitié, l'amour, la raison, l'attachement, le sacrifice, le réconfort paternaliste (Hobie), le superficiel dans la profondeur (Las Vegas) avec son lot de solitude et de substances soporifiques ...Mais certaines situations sont un peu tirées par les cheveux à mon goût. Je me suis délectée du jeu d'acteur du bel ANSEL ELGORT (nos étoiles contraires, Divergente...) dont la bouche est une gourmandise à elle seule sur l'écran avec cette moue boudeuse qui lui sied à ravir. Boris est très énigmatique quant à lui...et Nicole Kidman excellente de grandeur et dignité. La musique y est un délice (Trévor Gureckis) et la lumière digne d'un tableau des peintres classiques hollandais...On sort de ce film un peu comme cet oiseau, le chardonneret...Prêt à voler mais retenu à la patte par une chaine...sans pouvoir retrouver un peu de légèreté, comme cloué au sol...bizarre...Seule la curiosité vous amènera à partir le découvrir en 2h30 et vous faire votre propre critique...
Le jeune Theo vient de rencontrer Pipa et son oncle dans la salle 32 du Metropolitan Museum lorsqu’une explosion (dont on ne saura jamais la cause) renverse son monde. La mère de Theo est tuée et l’oncle de Pipa, au moment de mourir, lui confie la garde du Chardonneret, une petite toile peinte en 1654 par un peintre néerlandais. Theo est confié aux bons soins des riches parents d’un camarade de classe. Il part à la recherche de Pipa qui a été grièvement blessée dans l’explosion. C’est le moment que choisit le père de Theo pour réapparaître et emmener son fils au Nevada.
"Le Chardonneret" est l’adaptation fidèle du roman de Donna Tartt, prix Pulitzer 2014. Le livre est un chef-d’œuvre salué comme tel par la critique et par le public. Il brasse des thèmes universels : le deuil, la culpabilité, la filiation, l’amitié, l’art…
L’adaptation qu’en fait John Crowley a beau durer 2h30, elle est trop courte pour retranscrire la richesse de ses huit cents pages bien tassées. L’admiration révérencieuse qu’il suscite a interdit au realisateur d’en simplifier l’intrigue foisonnante ou d’en abréger certains développements. Du coup, le résultat manque de nerf et de rhythme : ainsi du dénouement, particulièrement mou, de l’intrigue à Amsterdam.
Mais dans le vieux match du livre contre le film (« Avez vous préféré le livre ou son adaptation ? ») que la plupart des gens tranchent en faveur du livre (« parce qu’il est plus riche » « parce qu’il laisse plus de place à l’imagination »), "Le Chardonneret" a constitué pour moi une expérience troublante. Je n’avais pas adoré le livre dont on m’avait fait si grand cas que j’en attendais monts et merveilles. Sa construction trop riche m’avait ennuyé – avec ce long ventre mou au Nevada à son mitan. Je n’avais pas compris le personnage de son héros,orphelin traumatisé ou affairiste cynique. J’avais étiré sa lecture sur plusieurs semaines au risque d’en perdre le fil.
Malgré tous ses défauts, l’adaptation à l’écran du "Chardonneret" m’a permis d’en retrouver le sens, l’unité. Je me souviens d’avoir eu un sentiment similaire devant "Docteur Jivago" – dont j’ai de loin préféré le film au livre, trop long, trop touffu, en un mot trop slave. C’est un avantage paradoxal du cinéma sur la littérature : son format l’oblige à sabrer dans un texte foisonnant au risque de l’appauvrir mais il lui offre du début jusqu’à la fin l’attention exclusive du spectateur que la lecture de plusieurs centaines de pages égare parfois avec le temps.
Les 2h30 et les critiques presse ont failli me faire hésiter, mais je me suis finalement laissé emporté par mon attirance pour ce film, et heureusement ! Ce film oscille avec brio entre douceur et "trash raffiné" : c'est un film sensible mais sans être larmoyant ou tarte. Le réalisateur ne s'attarde jamais sur des détails superflus ou des scènes que le spectateur pourrait être ennuyé de voir. En fait, tout semble adoucis, les instants difficiles sont calmés ou ironisés, par l'amitié et les extasies. Le casting est parfait, chaque rôle est bien en place, incarné très justement. Les personnages sont attachants, et les rapports qu'entretien le héros aux autres est délicat et sincère (mention spécial pour la rencontre avec Boris). Le montage en patchwork est très agréable car on ne sait jamais de quoi la prochaine scène sera faite. Dans la salle de projection, j'étais étonnée à l'idée de voir des personnes de tout âges, et je pense en effet que l'universalité et la profondeur des thèmes abordés rend ce film facilement attachant .
Film prometteur mais qui ne tient pas ses promesses. On s'ennuie avec ce scénario très lent, avec une grande digression sur une relation pére-fils caricaturale, un tableau au centre qui est désincarné ... Le film est dans le dernier tiers de l'histoire. Trop tard on a décroché .
Le titre fait référence au tableau éponyme (1654) de Carel Fabritius (1622-1654), peintre néerlandais, mort à la suite de l’explosion d’une poudrière à Delft. Le vrai tableau est conservé au musée Mauritshuis de La Haye mais dans le film, au Metropolitan Museum de New York. Le film est hybride et se divise en 3 parties de style et d’ambiance différents : la 1ère concerne l’adolescence de Théodore (Théo) Decker (13 ans) dont la mère est tuée lors d’un attentat à l’explosif alors qu’ils visitaient le Metropolitan Museum à New York. C’est filmé comme un mélodrame (excellent), centré sur le deuil, la culpabilité et la résilience avec de très beaux intérieurs d’une famille (superbe Nicole KIDMAN) de la côte Est, faisant de la voile dans le Maine en été. La 2e ressemble plus à une comédie pour adolescents avec alcool et drogues comme divertissements et un regard critique sur les adultes (violents et menteurs). La 3e partie se déroule de nos jours, à New York et à Amsterdam. C’est la partie thriller (chantage, trafic de drogues et recel d’objets d’art) où le passé rattrape Théo qui gère son mal-être à coups de Vicodine. Plusieurs flash-back tentent de donner, en vain, une homogénéité au film. La réalisation est bien faite mais il fallait choisir un fil conducteur structurant (mélodrame ou thriller), quitte à s’éloigner du roman et réaliser un palimpseste comme l’avait fait Jean-Jacques Annaud avec « Le nom de la rose » (1986) d’Umberto Eco.
Beaucoup aimé ce film ,j'avais lu le livre de Donna Tartt et avait peur d'être déçue comme souvent ...mais non. L'atmosphère rend bien celle du roman ,les interprètes sont excellents et l'on passe un très bon moment . Film à voir vraiment
Il est toujours difficile de se prononcer sur un film qui constitue l'adaptation d'un livre. Le roman le Chardonneret de Donna Art est un de mes nombreux romans preferé. En 2014, ce magnifique et imposant roman gagne le prestigieux pris Pulitzer, reconnu à un roman portant sur le portait de la vie américaine. Le film arrive a recréer cette sensation d'arrachement que vit Theo à la suite de la mort de sa mere et trace, évidemment de façon plus courtes et sans toutes les implications que l'on peut saisir dans le roman, son parcours tourmentée dans la vie. Le chardonneret le suit de prés, tel un talisman. Il est clairement difficile recréer tous les sentiments que le roman a été capable de me transmettre, mais la photographie, les couleurs, les musiques et les acteurs - que j'ai trouvé vraiment exceptionnels - ont réussi à me transmettre bcp d'émotions et à me faire replonger dans cette histoire que j'avais tant aimé.
J'ai adoré ce film. On se laisse porter par les événements qui se succèdent, tantôt dramatique, tantôt résolvant. Très belle réalisation : couleur, musiques, enchainements... Film à voir !
J'ai trouvé ce film très intéressant, les acteurs sont bien. La photographie sublime. Bizzarement et malgré les 2h30; on en redemanderai presque et je me suis dit que ce film aurait pu etre en 2 parties de 2h00 (ou en série). Je ne lirai pas le livre par contre.Emotionellement au top, l'explosion, la famille d'accueil, etc. Je me suis laissé embarquer. A voir en salle : 16/20.