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Rourkewhite
69 abonnés
967 critiques
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3,0
Publiée le 19 juin 2020
Thriller initiatique est effectivement le terme qui convient à ce film qui fait preuve d'un classicisme élégant dans une narration tiraillée entre le thriller et le drame initiatique. C'est suffisamment bien exécuté pour assurer le plaisir du spectateur et maintenir son intérêt, et l'on ressent aisément le travail d'une équipe investie et ambitieuse. Il est donc d'autant plus improbable que le résultat final ait pu être totalement satisfaisant à leurs yeux car, avec une durée de 2h30m, on n'est pas loin de pouvoir affirmer que la montagne a accouché d'une souris! Ce qui n'enlève rien à la beauté de la montagne... mais il n'est pas interdit de regarder la souris avec désillusion.
"Le chardonneret"...un attentant dans un musée, 2 survivants dont un qui a récupérer un célèbre tableau et le cacher...lui causant des soucis tout au long de sa vie.
Et ben que d'emmerde pour ce mec...mort de sa mère, père qui le récupère alors que heureux dans sa famille d'adoption etc etc...sa femme...bref je vais pas tout dire sinon pas drôle !!
En tous cas le film est souvent triste car le voir trouver du bonheur puis de le perdre sans forcement qu'il soit responsable de tout, on espère toujours le voir sortir la tête de l'eau, il en chie grave et purée comprend son envie d'en finir mais heureusement il n'est pas seul. Tout ne sera pas parfait, loin de là mais moins tragique qu'il aurait pu l'être.
Excellente intrigue, Nicole Kidman et Ansel Elgort au top. Ils donnent toute la valeur au film. De belles images. J'ai reconnu du New Order pour la musique, excellent !! A voir absolument
Beaucoup de longueurs (sur 2h30 des coupes seront possibles pour la version télé sans altérer le film). Les sauts dans temps d'actions du film se répondent sans faire écho. Le résultat est un film léger comme une mousse au chocolat avec plus de caloriques que nécessaire.
Le titre fait référence au tableau éponyme (1654) de Carel Fabritius (1622-1654), peintre néerlandais, mort à la suite de l’explosion d’une poudrière à Delft. Le vrai tableau est conservé au musée Mauritshuis de La Haye mais dans le film, au Metropolitan Museum de New York. Le film est hybride et se divise en 3 parties de style et d’ambiance différents : la 1ère concerne l’adolescence de Théodore (Théo) Decker (13 ans) dont la mère est tuée lors d’un attentat à l’explosif alors qu’ils visitaient le Metropolitan Museum à New York. C’est filmé comme un mélodrame (excellent), centré sur le deuil, la culpabilité et la résilience avec de très beaux intérieurs d’une famille (superbe Nicole KIDMAN) de la côte Est, faisant de la voile dans le Maine en été. La 2e ressemble plus à une comédie pour adolescents avec alcool et drogues comme divertissements et un regard critique sur les adultes (violents et menteurs). La 3e partie se déroule de nos jours, à New York et à Amsterdam. C’est la partie thriller (chantage, trafic de drogues et recel d’objets d’art) où le passé rattrape Théo qui gère son mal-être à coups de Vicodine. Plusieurs flash-back tentent de donner, en vain, une homogénéité au film. La réalisation est bien faite mais il fallait choisir un fil conducteur structurant (mélodrame ou thriller), quitte à s’éloigner du roman et réaliser un palimpseste comme l’avait fait Jean-Jacques Annaud avec « Le nom de la rose » (1986) d’Umberto Eco.
Un film magnifique bien joué subtil élégant intelligent. Des personnages riches délicats et cultivés de bons dialogues et une très belle photographie une intrigue bien faite jusqu'à la fin À voir
Un jeune garçon se retrouve quasi orphelin à New York quand il est quasi adopté par une famille riche. Ce film est un OVNI il oscille entre différents genres avec maestria. Le scénario est tellement riche et complexe que je ne me souviens pas ces dernières années avoir vu mieux. La réalisation est subtile et instille une ambiance particulière, les acteurs parfaits. Il faut découvrir ce film sans trop en savoir, si vous aimez le "Cinéma" vous devriez être séduit.
J'ai trouvé ce film très réussi. C'est un savant mélange d'une histoire bien ficelée et une mise en scène qui fait tout pour nous tenir en haleine. Le personnage principal joué par A. Elgort est aussi parfait ainsi que son double enfant. Bref un bon moment de cinéma avec un suspense bien ménagé. A recommander.
Les 2h30 et les critiques presse ont failli me faire hésiter, mais je me suis finalement laissé emporté par mon attirance pour ce film, et heureusement ! Ce film oscille avec brio entre douceur et "trash raffiné" : c'est un film sensible mais sans être larmoyant ou tarte. Le réalisateur ne s'attarde jamais sur des détails superflus ou des scènes que le spectateur pourrait être ennuyé de voir. En fait, tout semble adoucis, les instants difficiles sont calmés ou ironisés, par l'amitié et les extasies. Le casting est parfait, chaque rôle est bien en place, incarné très justement. Les personnages sont attachants, et les rapports qu'entretien le héros aux autres est délicat et sincère (mention spécial pour la rencontre avec Boris). Le montage en patchwork est très agréable car on ne sait jamais de quoi la prochaine scène sera faite. Dans la salle de projection, j'étais étonnée à l'idée de voir des personnes de tout âges, et je pense en effet que l'universalité et la profondeur des thèmes abordés rend ce film facilement attachant .
L'efficacité de John Crowley (cette fois) en tant que réalisateur ne se fera pas ressentir. La nonchalance dans l'exécution se laisse bon gré, mal gré, à reprendre les chemins insidieux de son géniteur : Donna Tartt, dont les notes un peu usées, ressembleront à une partition fantôme : alignera des tropes fatigués dans une escapade trop assortie. Alors que la mise en scène, inhabitée de l'âme de ses personnages, sonnera - quelque fois - tel un bruit assourdissant d'un style poétique un peu démodé. Crowley dans tout ce déluge d'émotions fatidiques, n'arrivera jamais à saisir l'essence de son message : la faute aussi à Tartt ! Et on se demande bien : quel démonstration de style on a affaire ? Et comment '' Le Chardonneret '' a obtenu son prix pulitzer ? Il n'émeut jamais ! Et ne donne jamais l'occasion d'émouvoir. Son personnage principal (Ansel Elgort) ne brille pas comme on ne pouvait l'espérer, et le scénario n'entre jamais dans la profondeur psychologique de son personnage, qu'il se contente d’effleurer à longueur de temps. Faute de quoi, cette mise en perspective (trop synthétique), ressemblera à un immense brouillard qui éclipsera toutes les attentes.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 18 septembre 2020
Le Chardonneret est une perte de temps colossale. J'ai lu le livre avec voracité. C'était un chef-d'œuvre dans la narration et le développement des personnages et je n'ai pas pu le poser. C’était l'un des meilleur livre que j'ai lu depuis des années. Mais le film est un désastre total. Un jeu des acteurs terrible à part Nicole Kidman (Mme Barbour) et Jeffrey Wright (Hobie). Les versions jeunes et adultes de Theo étaient pénibles à regarder. L'enfance de Theo à Las Vegas est une partie incroyable du livre mais elle est réduite à une dizaine de minutes de confusion dans le film. Il est difficile de trouver deux jeunes acteurs capables de dépeindre avec précision les personnages du livre et les acteurs qui ont joué Theo et Boris ont lamentablement échoué. Je ne croyais tout simplement pas a leur lien étroit. Si je n'avais pas lu le livre j'aurais été totalement confus par tout ce film.Car il y a des scènes juste jetées ensemble et de grandes scènes entièrement laissées de côté. J'avais vraiment hâte de voir le film et je suis tellement déçu du résultat. Une meilleure direction et des meilleurs acteur principaux auraient pu faire toute la différence...
Ayant lu le livre, j'attendais beaucoup de cette adaptation au casting plus qu'attrayant. Malheureusement le film ne m'a pas embarqué... Souvent, je voulais voir à l'image ce que les personnages racontaient et je n'ai pas été convaincue par plusieurs prestations, inégales sur un film aussi long, ça ne pardonne pas. Restez plutôt sur le livre, qui a le mérite de se servir des thèmes de l'art et du deuil comme de véritables sujets, contrairement à cette adaptation qui les survole. Dommage.
Le chardonneret ne semble pas être si important pour l'histoire avant le milieu du film. Intéressant mais irritant et parfois long. Trop de tabac et de drogue à mon goût mais la fin est plutôt satisfaisante.
la longueur du film me faisait un peu peur, je n'ai pas vu le temps passer, n'ayant pas lu le livre j'avais l'esprit libre de tout a priori et ai beaucoup aimé l'ambiance ni larmoyante ni superficielle. A voir.