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FlecheDeFer ..
45 abonnés
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1,5
Publiée le 24 novembre 2019
Je n'ai pas lu le livre mais aucune chance que je le lise. Certes, un film peut ne pas rendre justice à un bouquin, mais là on touche à de tels sommets d'ennui et de psychologie de comptoir que je ne peux pas croire que le livre puisse avoir le moindre intérêt. Ce que l'on devine ici est un vrai roman best-seller à l'américaine, très lisse et superficiel, faussement cultivé (les références aux antiquités et à leur évaluation sont purement gratuites par exemple), avec une vision du monde extrêmement caricaturale hors US, trahissant l'auteur qui met dans ses livres les rares endroits qu'il/elle a déjà visité pour "faire genre", mais sans que ça n'amène rien au récit. C'est particulièrement visible ici avec Amsterdam, inutile. C'est aussi un film qui parle à mon avis plus à la gente féminine de par ses thèmes (le genre de l'auteur ayant quoi qu'on en dise un impact sur le type de public visé). Ce film est en tous cas d'un ennui terrible, et en rajoute dans les effets de style inutiles, à tel point qu'il en devient même pompeux.
Un drame familial qui suit la vie d’un jeune garçon qui a perdu sa mère lors d’une explosion dans un musée. On le découvre à l'âge adulte, toujours tourmenté par ce drame et les conséquences qui ont suivies et quand il était enfant à travers de nombreux flashbacks. Toute l'histoire tourne autour d'un tableau volé dans le musée par Theo alors que c'était le chaos. C'est grâce à lui qu'il rencontre Hobie, après qu'un vieux monsieur lui a suggéré de le prendre, et c'est aussi grâce à lui qu'il va mener une bonne vie une fois adulte. Le film est construit comme un thriller mystérieux sur fond de drame. Si les liens avec le tableau sont évidents, on se demande vraiment où va nous mener cette histoire. Elle est très intrigante seulement, au fil des minutes, on se rend compte qu'il n'y a rien de bien exceptionnel. Le film est toujours agréable à suivre et jamais ennuyeux, mais impossible de dire que je ne suis pas resté sur ma faim. Je ne connais pas le roman de Donna Tartt, mais je trouve qu'il manque quelque chose à cette adaptation. Il y a d'un côté des longueurs et de l'autre, des facilités scénaristiques comme ces rencontres inopinées qui arrivent un peu grossièrement dans l'intrigue. J'aurais aimé que certaines relations soient plus exploitées comme celle entre Theo et Pippa. Tout a un côté intéressant seulement, tout ce qui est proposé ne l'est pas. C'est étrange, mais on dirait que le film est à la fois trop long et pas assez. Finalement, on retrouve dans ce film tous les problèmes que l'on peut rencontrer quand on adapte un roman. J'ai aimé les personnages et les acteurs, et j'ai également apprécié l'histoire seulement, son potentiel n'est pas totalement exploité. "The Goldfinch" reste tout de même un film attendrissant qui nous emporte au fil des époques, et ce malgré un dénouement très décevant.
Au bout de la première moitié, je me demandais où voulait en venir le réalisateur. Et ensuite, tout s'éclaire petit à petit, un peu comme dans le film "Cloud Atlas" ou "Puzzle". Très touchant par moments, le film devient intéressant dans sa globalité. À revoir, pour mettre les différents morceaux dans l'ordre et reapprecier l'ensemble.
Je n'ai pas lu livre mais cette adaptation cinématographique m'a beaucoup plu. C'est classique, académique et j'aime cela. Il faut découvrir cette jolie histoire dramatique. Pour ma part, aucun moment d'ennui car j'étais à fond dedans, sans décrocher, malgré la longueur.
J'attendais beaucoup de cette adaptation du roman éponyme de Donna Tartt publié en 2013, surtout avec Ansel Elgort et Nicole Kidman en têtes d'affiche. A l'arrivée, je reste totalement sur ma faim, l'histoire possède pas mal de longueurs sans vraiment réussir à captiver, la durée totale de 2h30 dilue un peu trop à mon avis l'essence profonde de cette production. Tout n'est pas à jeter dans cette intrigue mêlant l'art à une forme de soutien psychologique, ce tableau de Carel Fabritius représentant un oiseau multicolore mangeur de chardons va véritablement être salvateur pour notre jeune héros ayant perdu sa mère dans un attentat lorsqu'il avait 13 ans. Pas génial, pas nul, ce film est juste moyen, et c'est bien dommage. Site www.cinemadourg.free.fr
L'histoire intrigue dès le départ car elle repose sur un mystère. On ne découvre l'histoire complète et toute la vérité que par petites touches sur 2h30. J'ai trouvé le temps long. Je n'ai pas vraiment accroché avec l'histoire trop alambiquée ni avec les personnages, même si on peut dire que le jeune acteur joue très bien.
Film d'un grand ennui avec énormément de longueur surtout dans la première partie. L'histoire n'est pas rendue très intéressante. On ne ressent pas grand chose alors qu'un film sur le relationnel s'y prête. Académique, lisse avec une réalisation anodine. On ne s'attache pas vraiment aux personnages et on les regarde d'un point de vue extérieur. Dommage.
Difficile de prime abord de comprendre pourquoi cette adaptation d’un récent prix Pulitzer (qui récompense un roman américain de qualité), ait été à ce point conspué lors du dernier festival international du film de Toronto. On se dit que cela doit venir pour la plupart de la déception, relativement courante, des lecteurs voyant leur œuvre littéraire adorée se voir trahir sur grand écran. Il n’est en effet pas toujours facile de transposer un récit de la page à l’image. Surtout un bouquin comme celui-ci, monstre littéraire complexe de près de mille pages. Renseignements littéraires pris, on comprend que de grandes ellipses ont été faites et qu’il est difficile de faire ressortir du film les thèmes centraux du roman tels que le destin, la pérennité de l’art face à la mortalité de l’homme ou les grands maux américains du XXIème siècle. Cela en dépit des deux heures et demie que dure le « Le Chardonneret » version cinéma.
Pourtant, en tant que spectateur neutre, cette adaptation est très loin d’être déshonorante. Elle est même plaisante et on ne trouve quasiment pas de longueurs tant le scénario est dense (même si pas autant que l’œuvre initiale). On pourra juste lui trouver un abus de coïncidences (excusables puisque présentes dans le livre) et une difficulté à trouver une ossature centrale bien définie dans les thèmes de fond abordés comme on le disait plus haut. Mais le défaut majeur dans « Le Chardonneret » version cinéma est son final à Amsterdam mal négocié et vite expédié. Tout comme la manière un peu sibylline dont se conclue le long-métrage. En revanche, on ne peut que saluer la distribution venue de tous bords, jeunes comme moins jeunes, appliquée et concernée et notamment les interprétations du héros enfant puis adulte (Oakes Fegley et Ansel Elgort irréprochables).
On prend plaisir à suivre les errements de cet enfant traumatisé devenu un adulte forcément perturbé sous forme d’un récit d’apprentissage haut de gamme et tumultueux. Si le montage alterné est accessoire, on suit l’évolution de ce garçon et ses turpitudes avec plaisir et presque passion. Il y a beaucoup de rebondissements, la narration est fluide et on navigue entre émotions et questionnements intérieurs sans trop de voix off et avec un intérêt soutenu. De plus, si la mise en scène de Cromwell est académique dans le bon sens du terme, les images du chef opérateur Roger Deakins la magnifient, que ce soit à New York, à Las Vegas ou à Amsterdam. Et il n’y a aucun mal à se retrouver face à une œuvre classique (ce mot a tendance à trop devenir synonyme de banalité et porteur de défauts dans le jargon cinématographique) lorsque le matériau de base l’est également. Et ici, c’est un classicisme propre et pertinent soutenu par une certaine poésie, indicible mais bien présente. « Le Chardonneret » demeure donc un film plaisant et de qualité n’en déplaise au public littéraire qui en fera une œuvre malaimée.
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Je m'attendais à un film centré sur le Metropolitan Museum, un film plus cérébral...De ce point de vue, je suis sensiblement déçu...Le film est plutôt grand public….Après c'est vrai qu'il a de nombreuses qualités comme les méandres du scénario, la relation du héros avec l'ukrainien gothique (ce ne sont pas les plus bêtes loin de là), le jeu d'acteur et la qualité de la bande musicale….Le film aussi véhicule valeurs et émotions fortes…La mise en scène est romantique, et esthétiquement un seul passage dénote, la maison dans le Texas ????? Un film qui n'est pas sans rappeler, rencontre avec Forester (Sean Connery)……mon seul regret, que la peinture ne soit qu'un prétexte et pas le Noeux du scénario, Il y avait avec Le MET une promesse non tenue….Je conseille sans insister….
Frustrant car monte differement , cela aurait etait un tres bon film. Beaucoup trop long et les allers retours dans le temps gache l'ensemble. Un film plus court et dans l'ordre chronologique serait excellent.
La bande annonce était tellement prometteuse... le film est une vraie déception, quel dommage ! Le film est décrit comme un « thriller époustouflant » c'est carrément survendu ! Je n'ai pas lu le roman mais l'intrigue du film est banale et laborieuse, les personnages sont creux et pas aboutis (peut être à part le personnage de Boris) il n'y a aucune émotion dans ce film! On arrive pas à s'attacher au hero ni à l'histoire, on vit le film de l'extérieur, on est pas du tout impliquer. Du coup on a pas d'empathie pour tout ces personnages qui vivent pourtant des choses tragiques.. [SPOILER/ De plus, le film ne tourne pas du tout autour du tableau du chardonneret contrairement à ce qui est sous entendu dans la bande annonce. /SPOILER]
J'ai été surprise de constater que le film est trop long et trop court à la fois, au bout de 2h30 on en a marre, mais quand la fin arrive, on reste sur sa faim!.. trop de questions sans réponse,[Spoilers/ trop passages importants survolés (son histoire avec pipa, son mariage, son addiction à la drogue, son escroquerie d'antiquaires sans conséquences, la mort de son père qui passe comme une lettre à la poste, sa relation avec Boris qui l'embrasse en partant, son amour malsain pour la mère de son pote, le rôle de sa belle mère dans le film Etc. /Spoilers]
C'est pas du tout un thriller enfait, il n'y à aucun suspense, la fin est plus que prévisible! c'est juste l'histoire d'un gamin qui perds sa mère et qui fait un transfert affectif et émotionnel sur un tableau que sa mère aimait...
J'ai trouvé ce film très intéressant, les acteurs sont bien. La photographie sublime. Bizzarement et malgré les 2h30; on en redemanderai presque et je me suis dit que ce film aurait pu etre en 2 parties de 2h00 (ou en série). Je ne lirai pas le livre par contre.Emotionellement au top, l'explosion, la famille d'accueil, etc. Je me suis laissé embarquer. A voir en salle : 16/20.
C’est un film à la fois trop long et pas assez. ‘Trop long’ parce qu’on piétine ; ‘pas assez’ parce qu’on dirait qu’il manque des morceaux. Une mini-série télé aurait peut-être été une meilleure idée. On a pourtant envie d’aimer ce film, mais on ne sait plus à la fin si c’est d’avoir creusé trop profond ou de s’être perdu dans la surface. Ou si c’est d’avoir lu le livre ? (ou de ne pas l’avoir lu). Synopsis : alors qu’ils auraient peut-être dû être ailleurs, une mère est tuée par une bombe dans un musée, d’où le fils, épargné, se sauve avec sous le bras un tableau, petit mais inestimable, sur les conseils d’un mourant. Il faut quand même être gonflé pour vouloir enfermer un vrai monument littéraire (2014) dans un film, aussi long soit-il, car le livre a une respiration que le film ne peut pas rendre. Le livre respire pendant quinze ans, pendant lesquels, comme sur ce tableau (intitulé Le Chardonneret), le fils devient un prisonnier du passé et de ses angoisses, à l’image de l’oiseau captif. Mais à la différence de l’oiseau sur son perchoir, il fait tout et n’importe quoi dans sa bulle d’enfant, puis d’ado, puis d’adulte, y compris finir par croire à tout et n’importe quoi (comme l’amour, le mensonge, les drogues). C’est ce ‘tout et n’importe quoi’ qui est diffus dans le film, et il ne pouvait pas en être autrement, malgré les nombreux flash-back. Malgré tout, on a aimé, parce qu’on n’a pas détesté, parce qu’on a aimé l’ambition, parce que finalement, comme dans l’histoire qui est racontée, c’est peut-être grâce à quantité d’erreurs qu’une bonne chose finit par advenir. A.G.
Nous avons là un film intelligent, d'une immense sensibilité, très prenant et du coup j'ai beaucoup de mal avec ceux qui ont trouvé à chipoter. Enfin bref, moi je l'ai trouvé excellent et je pense même le revoir et lire le livre.