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Jean-François S
51 abonnés
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3,5
Publiée le 28 avril 2016
"Alors les hommes préfèrent les blondes ?" Dès la première phrase du film, le ton est donnée par Jean Harlow en rousse disant cette phrase comme un défi qu'elle s'impose. Il faut remettre cette phrase dans le contexte de l'époque où l'actrice venait de remporter un énorme succès dans "La blonde platine" de Frank Capra et l'auteur du scénario Anita Loos, avait écrit la pièce de théâtre éponyme en 1925, qui sera plus tard adaptée à l'écran par Howard Hawks avec Marilyn Monroe. Ce film mettant à l'honneur une femme arriviste, briseuse de couple, va secouer le cocotier d'une Amérique puritaine qui ne tardera pas à répondre à cette provocation par le code de censure Hays imposé au cinéma américain à partir de 1935. D'autant que le grand succès au box office du film, qui défie toute bonne morale jusqu'à sa fin et ne donnera aucune excuse de conduite à son héroïne usant et abusant du sexe pour conquérir son pouvoir.
Jean Harlow n'est ni Barbara Stanwyck ni Norma Shearer, et c'est bien dommage, car son côté glamour est terriblement artificiel. Mais faisons avec. On nous montre une femme beaucoup plus complexe que la manipulatrice qu'elle joue à être, et son impulsivité la pousse à commettre des actes regrettables, elle peut même être jalouse… Le film n'oublie pas d'évoquer l'hypocrisie de tout ce petit monde spoiler: (dans la bonne société, il n'est pas bien vu de "monter" avec ses charmes") . Le film est parfois maladroit à l'instar de son héroïne mais quel pied de nez à la morale bourgeoise magnifié par l'un des derniers plans les plus "gonflés" de l'histoire du cinéma.
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2,5
Publiée le 7 juin 2021
Jean Harlow la blonde platine! Le prototype de la vamp de l'âge d'or hollywoodien passe ici aux cheveux roux! Une arriviste, doublèe d'une briseuse de mariage, qui tente sans relâche de sèduire un pauvre homme mariè et qui, par une incomprèhension à peu près gènèrale, joue « la belle » à la crinière de feu! Plus jolies sont Una Merkel et l'èmouvante Leïla Hyams...mais bon! Et pourtant nul n'èchappe aux sous-entendus et aux rèpliques percutantes de Harlow! Classique immoral de la M.G.M et de la fameuse pèriode Prè-code! Ça a quelque peu vieilli mais on ne peut nier le personnage vif et impènitent de Harlow! Deux tiers de film qui font dans le dèsuet mais une dernière partie qui fuse de partout, quand un certain Charles Boyer apparait en tant que chauffeur / amant...
Jean Harlow joue la femme fatale, même vénal, peut-être qu'elle était par son audace, ou son physique, un canon de beauté de ces années 30, il n'en demeure pas moins qu'elle a très peu de charme, et on se demande bien, comment elle peut séduire tous ces hommes fortunés l'espace d'un baiser. Ici la morale est égratignée, car pour réussir, il faut coucher, les ligues féministes vont avoir les cheveux qui vont se dresser sur la tête, tant le portrait de cette femme n'est pas flatteur. Il n'y a même pas de justice, puisqu'elle arrive à ces fins, sans dévoiler la fin. Charles Boyer dans un de ces premiers rôles, en Français dans le texte; une curiosité assez moderne pour cette période, d'avant le code Hays.
Dans ce film réalisé en 1932 par Jack Conway, La femme aux cheveux rouges n’est autre que Lilian incarnée à l’écran par Jean Harlow. Elle justifie d’entrée sa teinte (rousse) de cheveux par le fait que les hommes préfèrent les blondes ! C’est un premier pied de nez à destination de la population masculine. D’autres suivront. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
Certainement un des meilleurs films de la sélection Forbidden Hollywood, avec un scénario très réussi, ce qu'il faut d'érotisme et en plus une fin pas forcément morale mais bien trouvée.