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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 décembre 2018
Un peu dans la veine d'un paranormal activity... pas d'une grande originalité si ce n'est, l'idée du perso principal de vouloir faire un documentaire sur sa vie, ses croyances, et de noyer son chagrin dans une recherche de l'occulte... L'acteur principal est très bon dans son rôle, c'est plutôt pas mal, compte tenu des bouses qu'on nous a servi sur ce sujet récemment!
« The Possession of Michael King » est un bon petit film d’horreur. L’histoire est plaisante et offre une certaine originalité, qui est fortement accrue par le côté found footage. L’intrigue reste cependant basique et les effets de frayeurs et/ou d’horreurs se veulent usuels même s’ils fonctionnent bien. Le casting est correct et pleinement dominé par la performance de Shane Johnson, qui délivre une prestation réaliste et assez terrifiante. Un film qui plaira essentiellement aux fans du genre.
Rien de bien neuf à signaler du côté de l'histoire de la possession de ce loulou de Michael King, le film tire surtout intelligemment parti de sa forme de documenteur en construisant son intrigue à la manière d'un récit à clé.
Michael King est un personnage doublement aveuglé : aveuglé par sa propre incapacité à faire le deuil de sa femme et aveuglé par sa folie à vouloir trop taquiner les forces occultes pour prouver leur (non-)existence. Le bonhomme est pourtant immédiatement attachant, sa détermination à aller jouer avec diverses formes de magies anciennes et modernes (en interviewant un prêtre, un démonologue, un nécromantien, un médium ou une thérapeute) témoigne de la plaie béante d'un mari brisé par la mort de sa femme. Au fil de ses entretiens, forcément, quelques bricoles vont lui arriver et ce sera à nous, spectateurs, de relier les liens entre ces rencontres qui vont amener Michael à très vite remettre en cause son scepticisme (ce n'est pas non plus tellement compliqué, le film insiste quelques fois lourdement sur certains détails). Peut-être un peu trop vite d'ailleurs, car on aurait aimé que le récit distille une frontière plus ténue entre la possible folie du personnage et le surnaturel mais il est vrai que, compte tenue de sa forme, la chose n'était pas facile à réaliser dans ce contexte.
La deuxième partie du film se concentrera alors sur la déchéance de Michael King face à son inconscience des débuts et rentrera un peu plus dans le rang des found-footages de possession habituels mais toujours avec une réelle efficacité (certaines séquences dont une apparition furtive font sacrément bien leur petit effet) tout en perpétuant cette constante empathie avec le personnage.
"The Possession of Michael King" s'achève sur un immense clin d'œil à un incontournable du genre et nous laisse en nous délivrant une dernière clé bien pensée et teintée d'émotions.. comme il a su le faire la plupart du temps en somme.
Félicitations au réalisateur, il a réussi a me déclencher une crise d'angoisse en mêlant les forces occultes et les problèmes psychologiques que les gens peuvent rencontrer au cours de leur vie a certaines occasions...un film dérangeant...
Un bon film sur la possession qui sans toute fois nous effrayer, nous fait passer un bon moment!!!! Un film moins banal que plusieurs autres appartenant à ce même genre.
C'est une première fois pour David Jung et ça parait. Tout cela est un peu biscornu à mon goût et très prévisible. Certes, il y a de l'inspiration dans le classique du genre mais peu d'originalité. L'histoire est trop longue à démarrer et on y croit tout simplement pas. Cela donne l'impression de voir le devoir d'un étudiant en cinéma option film d'épouvante, c'est scolaire...
Pour son premier film David Jung ne propose rien de nouveau sur la forme avec un film dans le registre des "found-footage" sur la possession et la seule chose qui est peut être originale c'est qu'ici c'est le personnage principal qui cherche les problèmes si on peut dire en allant faire des expériences paranormales étranges. Le titre est très explicite et si ce n'était pas le cas je me serais demandé si on est pas plutôt face à la descente aux enfers d'un homme qui a perdu sa femme et qui prend comme prétexte le paranormal pour justifier sa folie mais bon vu le titre c'est difficile de creuser plus loin dans ce sens même si tout le long du film la question se pose. Le film en lui-même n'est pas extraordinaire il est un peu mou, c'est du déjà vu ça ne fait pas du tout peur et il n'y a pas non plus d'ambiance stressante donc de ce point de vue ce n'est pas une réussite et c'est d'ailleurs dommage qu'il pèche dans l'essentiel car il y a des bonnes idées mais toujours mal exploitées ce qui fait qu'au final je me suis pas mal ennuyé et cette folie furieuse ne m'a fait ni chaud ni froid.
Encore un film tourné en found-footage avec l'envie de le traiter sous forme de documentaire, un film qui devait montrer la voie aux sceptiques mais qui n'y parvient qu'à moitié. Si tous les clichés du genre épouvante sont là, le film n'apporte rien à un genre usé jusqu'à la moelle.
Je me suis dit au départ, encore un énième film sur le cas de possession démoniaque. Or ici, ok c'est du déjà-vu, mais bien réalisé sous forme de found-foutage à moitié documentaire sur un pauvre homme ayant perdu sa femme dans un accident tragique. La caméra ne tremble pas dans tous les sens, ouf ! Heureusement ! La prestation de Shane Johnson est excellente, et le film tente de convaincre les sceptique que tout n'est pas forcément que charlatanisme. J'ai beaucoup aimé !