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FaRem
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3,5
Publiée le 2 novembre 2024
« Dans ce pays, les gens vont plus souvent au temple qu'à l'école. » Après un tremblement de terre qui a détruit sa boutique, Kanji se voit refuser une indemnisation de la part de l'assurance sous prétexte que c'est un acte de Dieu... En tant qu'athée qui gagne sa vie en profitant de la croyance des autres, Kanji n'accepte pas cette justification et décide d'attaquer Dieu en justice pour obtenir réparation... "OMG" n'est pas une critique des religions ou une attaque contre les croyants, mais plutôt un commentaire intéressant et pertinent sur la marchandisation de la foi et de tous ces commerces autour des religions. Un sujet sensible abordé avec justesse et légèreté notamment lors des scènes dans le tribunal qui sont excellentes. Beaucoup de bons arguments sont avancés face à des gens qui tremblent pour leur business. Ce qui est dommage, c'est qu'Umesh Shukla ne va pas au bout des choses avec une dernière partie décevante qui semble vouloir satisfaire tout le monde. Au final, un bon film sur la religion et la foi.
Un film indien qui s'en prend à la religion, voila qui est assez surprenant. Et l'étonnement n'est que de courte durée, car cette comédie caustique se limite au final à l'attaque des religions et autres formes de gourous, ce qui doit déjà être chose assez compliquée en Inde. Par moment c'est drôle, par moment c'est pataud, le film est donc inégal tout en restant assez plaisant et dépaysant.
Oser remettre en cause la religion ? En Inde ? Vous êtes sûrs ? C’est dire si j’ai été client ! mais bon – attention au spoil – spoiler: en fait non . L’athée se révèle finalement avoir été guidé par une réincarnation de Vishnou dont il devient finalement une sorte de prophète. Bref, le film critique ce que la société est prête à critiquer : les abus des multiples clergés et lme dévoiement d’un message originel. « Mais les dieux existent sinon, hein ? Ne nous pendez pas pour hérésie ! » semble nous dire la conclusion. Autant dire que, comme souvent avec le cinéma indien, les scènes de parlotte et de débats finissent donc par tourner au brassage de vent tant le film se doit de slalommer entre tous les interdits. C’était bien tenté, mais moi je pars d’un principe. Vouloir faire un truc couillu sans couille, c’est un peu comme vouloir faire une omelette sans casser d’œuf. Désolé, mais pour le spectateur occidental que je suis, ce film n’a pas d’intérêt…