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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 janvier 2017
Vu les critiques élogieuses, je m'attendais à mieux. Le sujet traite souvent de la présence des femmes sur le bateau, de l'idée de s'en faire une, comme si c'était quelque chose de rare pour un marin, mais c'est ennuyeux. La partie avec les clandestins était la plus intéressante mais elle tourne court. Vient ensuite la difficulté à garder le secret. Rien de bien transcendant !
quelle déception! la bande annonce semblait pourtant alléchante. si la première partie est honnête, un film de marins contrebandiers, la seconde partie part dans un délire grand-guignolesque ridicule. tout sonne faux, incroyablement exagéré et surtout risible. Plouuuuuf! on rejette ce machin à l'eau!
Le récit, très linéaire, démarre après un générique faisant office de prologue. En quelques minutes très efficaces, le quotidien d'un vieux navire de pêche nous est conté, le rythme de travail, les conditions de vie à bord, le retour au port. On nous précise ensuite que l'action se déroule en 1998, en plein cœur de la crise asiatique. Puis, une fois l'histoire lancée, cela vire au thriller, teinté d'horreur. Le film paraît assez long, la faute à un manque de conflits et à des personnages assez creux ou mal exploités. Côté mise en scène c'est plutôt propre, mais j'e n'ai pas aimé la manière de filmer le bateau, assez pauvre et redondante : disons que ça manque de grands espaces et de plans larges. On regrettera donc ce ratage narratif sans appel, d'autant plus regrettable qu'il est le fruit de la collaboration de Sung Bo Shim et Bong Joon-ho.
Bon film malgré une légère déception. On ne le dira jamais assez mais le cinéma coréen actuel recèle de petites pépites et "Sea Fog" présente de nombreuses qualités. Parmi celles-ci, on peut relever une mise en scène soignée, une superbe B.O., des acteurs convaincants et une ambiance oppressante palpable. Mé réserve concerne plutôt le scénario; le comble pour le co-scénariste de l'excellent "Memories of murder". Le long métrage se divise clairement en deux parties et c'est cette dernière partie qui, si elle se compose d'une atmosphère angoissante appréciable, paraît peu crédible. Effectivement, la folie collective qui frappe l'ensemble de l'équipage est incompréhensible. Certes, la mort accidentelle des clandestins et le sort réservé à leurs corps a pu choquer les marins mais cela ne justifie aucunement les comportements extrêmes qu'ils ont tous. L'intrigue perd du coup une partie de sa cohérence. Ne boudons toutefois pas notre plaisir face à ce film coréen qui prend des risques.
Le cinéma coréen est depuis une dizaine d'années devenu une manne pour les cinéphiles à la recherche de bon cinéma différent du cinéma hollywoodien. Le premier film de ce renouveau est probablement Memories of Murders de Bong Joon Ho. Devenu un des réalisateurs phare de cette nouvelle vague de cinéma coréen, il intervient en tant que producteur pour ce Sea Fog, premier film d'un de ses compatriotes. Et s'il n'atteint pas l'excellence de certaines œuvres de Bong Joon Ho, Sea Fog est malgré tout une petite claque. La force du film est la surprise qu'il propose. spoiler: Partant d'un postulat de drame social, le film vire à 180° à sa moitié et part dans un trip violent et gore qu'on comparait presque comparer à un survival.
Le retournement de situation est bien amené et relance le rythme du film jusqu'à la fin . Léger reproche cependant sur certaines personnages un peu ridicules (spoiler: l'obsédé qui veut absolument la chinoise ) ou certains dialogues (ou traduction, VO oblige) pas toujours bons. Hormis ces quelques défauts qu'on pourrait imputer à une première oeuvre, Sea Fog est une réussite qui démontre, s'il le fallait encore, la qualité du cinéma coréen actuel.
L'auteur de ce huis clos en pleine mer n'est autre que Shim Shung-Bo, scénariste du magnifique "Memories of murder", et on y retrouve sa patte: un mélange de thriller et de film social, des passages ultra-violents... Néanmoins je suis un peu resté sur ma faim. Une première partie un peu longue avant d'arriver réellement à l'intrigue, et une fin trop conventionnelle, presque habituelle de ce cinéma.
Prêt pour une nouvelle claque du cinéma Sud-coréen ? C’est notre pote Sung Bo Shim qui signe sa première réalisation pour nous embarquer au cœur d’un équipage qui va vivre une sacrée galère et c’est rien de le dire. Sea Fog - Les clandestins commence sur un ton plutôt léger en décrivant la précarité qui entoure ces bateaux de pêche mais par la suite le long-métrage prend une tournure bien plus dramatique en abordant le thème de l’émigration. Il y a une scène particulièrement intense où le spectateur se sent envahir d’un véritable sentiment de malaise et qui restera gravé dans vos mémoires ! Voilà tout simplement un excellent film qui prend aux tripes et un beau Coup de cœur Ciné2909.
Très bon film que ce "Sea Fog" du réalisateur du "Transperceneige". Film qui mélange avec brio les genres cinématographiques, entre le drame social et le thriller. Un scénario prenant traitant d'un sujet d'actualité (le transport illégal d'immigrés clandestins) mais aussi une belle histoire d'amour. Beaucoup de suspens et c'est typiquement le genre de film qu'une fois démarré, on n'a qu'une hâte: c'est de découvrir comment tout cela va se terminer. A voir !
- moins bon que the chaser ou memories of murder, sea fog reste un très bon film coréen, noir et original comme le veut maintenant la tradition. bon je ne vais pas raconter le film, mais il est intense et moi j'aime ça....attention c'est cru et il faut écarter les enfants.
Comme souvent le cinéma coréen favorise le milieu populaire à l'embourgeoisement, on préfère le tragi-comique et le doux-amer, l'humour noir au potache. C'est un thriller tragique d'une noirceur toute coréenne il est surtout question de la véritable nature de l'être humain, qui est capable finalement de tout quand il est dos au mur. La fin est mi-figue mi-raisin. En effet quand on y arrive on se dit qu'elle est judicieuse, orignale et d'une ironie parfaite... Sauf que...
Quelle claque ! Un grand film. D'une réelle violence. Justifiée. Un scénario qui va jusqu'au bout. Un chef d'œuvre comme on en voit rarement en ce moment. Un grand metteur en scène est né.
Nouveau venu dans la distribution de films The Jokers propose régulièrement de découvrir des oeuvres asiatiques originales et ambitieuses qui sans eux n'aurait probablement jamais eu l'opportunité d'être découvert en France. Après Detective Dee et The Raid 2, voici Sea Fog, Les Clandestins, le premier film en tant que réalisateur du scénariste Sung Bo Shim (Memories Of Murder). Un huis clos maritime intense et prometteur.
C'est avec beaucoup de réalisme que Sung Bo Shim débute son film à bord du chalutier du capitaine Kang Chui-joo. On a vraiment l'impression d'être au milieu des pécheurs et ce bateau vétuste et salle ne nous donne pas franchement envie d'avoir la vie de ces marins. La maîtrise visuel du pourtant jeune réalisateur est immédiatement visible comme la promesse de voir un grand film.
Aussi improbable que cela puisse paraître Sea Fog est l'adaptation d'une pièce de théâtre. Il est vrai que le décor principal est le bateau et qu'on peut donc très facilement en recréer un sur scène sans problèmes. L'ajout de la mer apporte pourtant une ambiance plus angoissante au film comme une menace supplémentaire sur son équipage. A aucun moment, ce film ne nous donne en tout cas l'impression de théâtre filmé.
Pour cette adaptation, le jeune réalisateur s'est associé au désormais célèbre Bong Joon Ho, réalisateur de The Host et Transperceneige pour qui il avait écrit le scénario de Memories Of Murder. Sea Fog, s'inscrit clairement dans la lignée des films de ce réalisateur en mettant en scène le même genre de personnage dans des situations qui dégénèrent.
Comme un bateau en train de couler, l'histoire de Sea Fog devient très progressivement de plus en plus dramatique et inquiétante. Bien moins vite en tout cas que ce que pouvait laisser penser la bande annonce qui mise très rapidement sur une ultra violence rappelant le récent [REC]4. C'est une folie douce qui s'insinue tout doucement au sein de l'équipage attisée tout d'abord par la présence à bord de femmes parmi les clandestins. Ce n'est cependant rien encore par rapport à ce qui nous attend mais dont on ne révélera rien pour garder le suspens.
Au casting de Sea Fog, on trouve dans le rôle du capitaine l'acteur Kim Yun-seok que les fans de films coréens ont peut être déjà vu dans The Chaser. Un personnage qui va complètement se métamorphoser face au drame et devenir franchement inquiétant. Inconnu en France le chanteur Park Yu-Chun se prend un peu pour le chevalier servant d'une demoiselle en détresse jouée par Han Ye-Ri.Ce sont finalement eux les personnages principaux au milieu de tous les membres d'équipages et autres clandestins.
Pas aussi intense que ce que pouvait laisser croire la bande annonce, Sea Fog est tout de même une belle réussite. Un film à l'esthétique léchée portée par des comédiens talentueux. Il n'y a honnêtement rien à reprocher au long métrage de Shim Sung Bo impeccable de bout en bout mais qui pourtant ne séduit pas complètement à cause d'une bande annonce qui pouvait laisser croire à un film bien plus violent. Les amateurs de films coréen dans la lignée de ceux de Park Chan-wook ou Bong Joon-ho, seront certainement emballés de découvrir un nouveau réalisateur prometteur.
D'un côté, un très beau travail sur la photographie et une réalisation élégante. D'un autre, un scénario assez farfelu et pas totalement abouti. Le choc espéré n'a pas eu lieu, une petite déception donc.
Quand le scénariste de Memories of a Murder passe à la réalisation, ce n'est assurément pas pour filmer une bluette. Sea Fog, le premier long-métrage de Shim Sung-bo, entretient pourtant une flamme romanesque dans ce huis-clos étouffant, mais elle a du mal à se faire une place dans l'animalité ambiante. Car il s'agit bien d'un cauchemar en pleine mer qui va crescendo, pour tutoyer les sommets de l'horreur. Le film n'est pas basique pour autant, se voulant aussi à connotations sociales mais ce que le public va retenir est son effarante efficacité. Le scénario de Sea Fog ne recule devant rien et bascule dans l'excès, comme nombre de films coréens, poussant ses feux jusqu'à l'insoutenable. A se demander d'où vient cette rage innée des cinéastes coréens eux dont la contrée est étrangement appelé le pays du matin calme (sic).
Pas simple d'écrire une critique face à un tel film, qui est à la fois un film d'horreur et un film à connotation romantique sans véritable happy end. L'horreur l'emporte donc et certaines scènes glacent le sang...