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    Une Vie
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    89 critiques spectateurs

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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    Oh zut, on est chez Guy de Maupassant et non chez Victor Hugo !!!
    Jeanne, fille de bonne famille de la petite aristocratie de province ; après des études en vase clos dans un couvent, va découvrir la dureté d’une vie pour laquelle elle n’a pas été préparée. Fleur bleue et innocente, elle croit trouver l’amour à la première rencontre ; çà sera le début de la fin. De mauvais choix en désillusion, elle restera toujours digne mais sa vie sera faite d’ennuis et de déceptions multiples jusqu’à un final inattendu et positif. Stéphane Brizé a bon goût de conserver la dernière phrase magique et lourde de sens de ce joli roman.
    Stéphane Brizé restitue à merveille le sort des aristocrates de province de l’époque. Jeanne s’ennuie beaucoup, sa vie est pleine de vide ; on s’ennuie avec elle aussi bien souvent. On retrouve ces sensations présentes dans le roman ; cependant, la narration aurait gagné à être resserrée. Judith Chemla est une Jeanne exemplaire, elle incarne parfaitement la Jeanne de Maupassant. Tourné en décor naturel, la lumière est dépressive, le crépitement du feu naturel ; on ressent l’humidité de ces manoirs de Normandie et la morne vie qui va avec. Néanmoins, parfois on peut avoir l’impression d’être dans un téléfilm des 80’s.
    La narration aussi est bien brouillonne et on peut plaindre ceux qui rentrent dans l’œuvre sans avoir lu le roman ; entre flash backs et flash forward et ellipses; Stéphane Brizé nous perd dans le déroulé de l’histoire. Ces moments de joies passées auxquels se raccrochent Jeanne sont bien présents dans le roman (et objet de ses flash-backs inattendus), mais dans le film, ils n’apportent que confusion. Je mets au défi les non initiés de retrouver toujours la trame narrative.
    Un plaisir de voir la mise en image d’un roman lu en famille avant l’entrée en seconde du fiston… mais le dernier tiers du film a été visionné sans lui, n’en pouvant plus de Jeanne pas assez actrice de son destin et trop passive à son goût. Encore un débat générationnel sur cette femme de son époque, difficile à comprendre pour la jeune génération.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    J'ai vu un film... inspiré par une nouvelle de Maupassant, et tourné en costume d'époque, avec une volonté d'incroyable modernité. La caméra est au plus près des personnages. On les suit au fil du temps et des saisons qui sont restituées avec finesse... que ce soit par la lumière, la sonorité, les sensations. La nature est parfaitement décrite, et la nature humaine aussi... La photographie est une vraie réussite, ainsi que les comédiens qui sont littéralement proches et éloignés. C'est un film austère et sec mais qui fait son oeuvre au fil de l'eau... Cela dit quelques longueurs ne m'ont pas totalement permis d'adhérer.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2016
    Le cinéaste offre une vision personnelle de l’œuvre de Maupassant dans un film bouleversant et brillamment mis en scène.

    LA SUITE :
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2016
    D'emblée, Stéphane Brizé impose son point de vue, qui sera sévère, dépouillé et naturaliste. Il l'impose par son cadre presque carré, sa caméra à l'épaule et ses plans très rapprochés sur les personnages.

    L'effet produit est dans un premier temps déstabilisant, et légèrement oppressant. J'ai été à la fois séduit par le rendu de certaines sensations (le temps qui passe, les saisons, les dilemmes) et perturbé par les ellipses systématiques et le montage temporel chaotique.

    Le premier choc passé, Une vie parvient à convaincre par son ampleur romanesque et la cohérence de son esthétique. Si les performances de la jeune garde du cinéma français me laisse perplexe (Finnegan Oldfield est une nouvelle fois à baffer et Swann Arlaud transparent comme à l'accoutumée), les anciens (Darroussin et Moreau) sont parfaits.

    La solitude, l'ennui, la rudesse de la vie au XIXe siècle dans un milieu rural est parfaitement rendu. Le film est aussi émaillé de scènes extraordinaires de violence, contenue ou pas : les conversations avec les prêtres, la scène du couvent.

    Au final, Jeanne semble bien être une cousine éloignée du Thierry de La loi du marché : écrasés tous deux par des forces immenses qui les dépassent, ils portent au plus profond de leur être une étincelle qui leur permet de continuer à espérer.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Etiré sur presque deux heures ce film chronique la vie de Jeanne, fille unique d’un petit noble normand qui à sa sortie du couvent épouse un nobliau voisin. Hélas, cette vie rêvée dans un fantasme romantique de jeune femme, va se révéler bien différente auprès d’un mari volage. Le film à travers la vie de Jeanne évoque la situation de la femme au cours du XVIIIème siècle dans la petite noblesse de province entre ennuis et stricte morale religieuse. Le film narre une vie pleine d’avanies subie par cette femme tour à tour trahie par son mari, puis par son fils unique. Le film a recours à de nombreuses ellipses temporelles pour nous conter le temps qui passe et qui ne se voit à l’écran que par les changements de saisons et d’évolution physique chez les personnages. C’est un film lent, pauvre en action (qui souvent ont lieu hors champs) et peu bavard, mais cette chronique, n’en reste pas moins hypnotisante tant le destin de cette femme, foncièrement bonne et probe, est terrible face aux désillusions constantes que ses contemporains lui font subir. Une adaptation sobre et languissante du roman de Maupassant qui pourtant est nantie d’un charme indéniable et pourvu d’une distribution talentueuse. A voir.
    joelle g
    joelle g

    88 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2016
    Un beau film , un peu trop lent, le temps qui passe ...une vie...une femme...ses joies et ses pleurs...une façon originale de narrer les évènements sans les montrer..par suggestion uniquement....
    jeff21
    jeff21

    64 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2016
    Film bien construit aux nombreux flash back mettant en scène les pensées, les drames, les regrets et donc la vie d'une femme dans son siècle. Une réussite pour cette adaptation personnelle du roman de Maupassant. Je n'ai pas aimé la façon de filmer souvent trop près des personnages.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Un beau film , un peu trop lent, le temps qui passe ...une vie...une femme...ses joies et ses pleurs...une façon originale de narrer les évènements sans les montrer..par suggestion uniquement....
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2017
    La réalisation et la photographie de Stéphane Brizé nous plongent d'emblée au coeur de cette vie dure et décevante. Le format carré de l'image, l'étouffante austérité des moments de solitude et de désespoir, la modernité et le naturalisme des scènes de bonheur, le découpage qui évite la stricte chronologie, qui mêle raccourcis limpides et scènes au long cours, la musique au piano forte, la gestion du son, les voix off en dialogue ou en poésie, tout est d'une délicate précision. Nombreuses sont les scènes de grâce absolue autant par les choix de réalisation que par la qualité des comédiens que Brizé fait jouer avec le même réalisme que dans ses films précédents. Ce naturalisme confère à cette adaptation une modernité qui dépoussière, s'il en était besoin, l'ouvrage de Guy de Maupassant. Yolande Moreau, Jean-Pierre Darroussin, Swann Arlaud, Clotilde Hesme, Nina Meurisse... sont parfaits. Quant à Judith Chemla, dont on admire depuis déjà plusieurs années la présence singulière, elle donne à Jeanne sa fragilité et sa force, sa fraîcheur et sa noirceur, sa présence unique.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    17 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Brizé excelle dans l'ironie. Ici elle est paresseuse, et sans rythme, le film s'enlise dans l'ennui. Dommage
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2024
    Une belle déception malgré que tout ne soit pas à jeter. "Une vie" de Stéphane Brizé est assez intéressant sur le développement du personnage principale. Comme le dit le titre, on voit "la vie" de ce personnage avec des hauts mais surtout beaucoup de bas. Malgré un début long, fade et un manque d'intérêt, la deuxième partie du film est plutôt intéressante. On sent qu'une émotion plane sur le film mais qu'elle n'apparaît que très rarement. Film plutôt moyen
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2016
    Une vie.... cette adaptation du livre de Guy de Maupassan est l'histoire de cette bourgeoise qui rêve d'illusion et vit protégée à l'ombre d'une famille aimante.

    À la lenteur de ce récit est combiné une réalisation particulière en cadrage 4x4 et filmée comme un documentaire.

    Les personnages sont attachants et ont des rôles parfaitement adaptés à leur image.

    J'avoue un peu trop long....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2018
    La fervente lectrice de Maupassant que je suis ne peut être satisfaite de ce film qui revisite un des plus beaux romans de cet immense écrivain, narrant l'histoire d'une tendre jeune femme de la petite noblesse normande, toujours cherchant un objet à son besoin d'affection et d'amour, parents, mari, amie, fils, toujours douloureusement et de plus en plus déçue, bien que la fin reste sur une note d'espoir. Le film se veut une adaptation du célèbre et bouleversant roman de Maupassant, avec le coup de patte de Brizé ... Mais qu'est-ce qu'il a au bout de sa pattoune sinon des ciseaux et une gomme ? Les trois quarts de l'histoire ont perdu toute couleur. Les moments les plus intenses ont disparu et avec eux l'émotion. Ce film s'adresse à ceux qui ont lu, voire relu le roman et qui peuvent, frustrés, remplir les blancs. Les autres, les "béotiens", resteront bien loin car il est impossible de se faire une idée de la puissance émotionnelle du roman par le biais de ce film. Par contre du remplissage il y a. (le jardinage ...) Seule la fin reste un reflet assez fidèle et donc émouvant du roman de Maupassant (à partir du retour de Rosalie) spoiler: Oui, c'est vraiment dommage, en voulant lui donner un style qu'il voulait épuré, Brizé a asséché, vidé de sa substance, amputé, le beau et douloureux récit de cette vie féminine toute simple d'une femme du XIXème siècle. Les moments les plus forts sont carrément zappés (le meurtre des deux amants infidèles, le massacre de la chienne par le jeune curé puritain parce qu'elle est en train de mettre bas devant des enfants) ou à peine évoqués (la "première fois" de Jeanne, le voyage de noces très amoureux en Corse, la naissance- surprise du bébé de Rosalie, La pure et innocente Jeanne surprenant son mari au lit avec la bonne, découvrant avec désespoir et incompréhension lors de la mort de sa mère, une mère qu'elle adorait et respectait infiniment, que cette dernière avait été une femme volage et avait trompé son père chéri et que ce couple parental qu'elle croyait idéal ne l'était pas. Autant de moments souvent poignants et révélateurs qui donnaient tout son sel à l'histoire).
    . C'est un choix peu heureux de la part du réalisateur d'avoir gommé tous ces grands moments d'émotion, ces grandes étapes de la vie de Jeanne qui ont fait d'elle la femme amère, sans illusions, qu'elle est devenue. Je salue par contre l'interprétation des comédiens, en regrettant qu'ils n'aient pu aller jusqu'au bout de leurs rôles respectifs. Ils sont tous excellents.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2016
    Au début du dix-neuvième siècle, Jeanne vient d’achever sa scolarité chez les sœurs. Elle est la fille unique du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds. Elle épouse un jeune vicomte. Mais la vie lui apportera bientôt son lot de désillusions. Son mari la trompe. Sa meilleure amie la trahit. Son fils unique est une canaille qui lui ment et la vole.

    On avait laissé Stéphane Brizé avec les succès, critiques et publics, de « La Loi du marché », César mérité du meilleur film 2015, « Quelques heures de printemps » et « Mademoiselle Chambon ». On le retrouve, à contre-emploi et sans Vincent Lindon son acteur fétiche, dans cette adaptation en costumes du célèbre roman de Guy de Maupassant.

    La mise en scène peut surprendre. Pire : elle peut irriter. Stéphane Brizé tourne un film très classique de façon très moderne. Par l’image d’abord : un format carré, des très gros plans, la caméra à l’épaule. Par le montage ensuite : flashback et flashforward, montage très cut, alternance de scènes très courtes et plus étirées, dilatations du temps. Par le scénario enfin : Stéphane Brizé évite volontairement les « grandes » scènes filmant l’avant et l’après. Un exemple : on ne verra pas Jeanne surprendre son époux avec sa maîtresse, mais on l’accompagnera jusqu’à la porte de sa chambre au moment de l’ouvrir, puis on la verra ensuite éperdue de chagrin courir à moitié folle dans le parc.

    Ces partis pris radicaux ont déconcerté une critique qui a massivement désavoué ce film. Ils ont aussi découragé des spectateurs qui l’ont boudé – les chiffres de la première semaine sont mauvais. À condition d’en être prévenu, à condition aussi de les accepter, on pourra néanmoins y adhérer et être ému jusqu’au tréfonds par la vie tragique de Jeanne Le Perthuis des Vauds.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2016
    Stéphane Brizé triomphe de ce regard sur le présent. Depuis "Mademoiselle Chambon", il épluche l'âpreté de situation délicate de la vie quotidienne. D'une histoire d'amour à quarante ans qui se prive de mot et tombe à l'eau, d'un supplice face à sa destiné et la mort, ou les méandres d'un système bien trop puissant pour deux épaules. Je redoutais ce passage au film d'époque. Stéphane Brizé étant aussi un cinéaste de forme, il opte pour un 4/3 judicieux. Malgré un léger à priori général sur le film, il réussi toujours à nous emporter dans des scènes capitales et monstrueuses : la fuite de la femme trompée, dévastée par un coeur brisé en une fraction de seconde. Et plus tard, un fils qui redoute le départ de sa mère et se cajole dans l'agressivité et la détresse. Puissant.
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