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RedArrow
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2,0
Publiée le 4 décembre 2018
Un appareil photo permettant de dévoiler l'avenir sous 24 heures... Voilà l'étrange découverte que fait Finn, le gardien d'une résidence privée dans un appartement laissé vacant par un de ses habitants. Vivant en colocation avec sa petite amie et son meilleur ami accro au paris sportifs, le jeune homme se laisse convaincre de l'opportunité incroyable que représente cette machine pour leur assurer une stabilité financière. Évidemment, jouer avec le futur à des fins personnelles n'est pas sans risque...
Deux garçons et une fille : les liens amoureux et la jalousie vont forcément se mêler à l'affaire. Un meilleur ami accro aux paris sportifs : gagner de l'argent grâce à l'appareil photo de cette manière va forcément amener son lot d'embrouilles. Un aussi petit comité de personnages va bien sûr imploser de l'intérieur à un moment ou à un autre si la situation dégénère... Voilà, vous avez sans doute émis ces hypothèses intérieurement en lisant le résumé ou en voyant les premières minutes de ce premier long-métrage de Bradley King ? Eh bien, la suite des événements du film vous proposera exactement tout cela et vous l'aurez compris sans avoir eu besoin d'un appareil photo devin qui plus est !
Ne cherchant jamais à développer réellement son argument SF, "Time Lapse" préfère s'en servir comme d'un simple élément déclencheur à un petit thriller aux rebondissements les plus prévisibles qu'il soit ! Alors, certes, le film le fait plutôt bien dans son agencement du développement quotidien des fameuses photos mais ses ambitions narratives apparaissent tellement limitées à son trio de personnages caricaturaux (sans parler de leur évolution, mention spéciale au meilleur ami sur ce plan) qu'il ne peut jamais prétendre à la moindre surprise. Ce qu'on aurait pu saluer comme une approche simple des paradoxes temporels si chers au genre lorgne en fait trop souvent vers le simpliste en ne proposant qu'une idée de "Retour vers le futur 2" aujourd'hui devenue très ordinaire dont les conséquences se concentrent sur un nombre restreint de personnages pas forcément des plus passionnants. Une impression d'ailleurs renforcée par l'aspect très DTV de cette première oeuvre, la réalisation (que l'on pourrait qualifier de sobre ou pantouflarde au choix) ne fait que renforcer le manque d'envergure de l'ensemble tout comme le jeu oubliable des comédiens. Heureusement, le twist final plus élaboré que le reste vient masquer (un peu) la fainéantise de ce qui l'a précédé et apporte même quelque part une raison d'être originale à ce "Time Lapse" sur la durée en donnant un sens au comportement bizarre d'un protagoniste sans cesse en retrait. spoiler: Seulement, passée le petit effet de cette seule véritable surprise du film, on en reste à un rebondissement émanant une fois de plus de la seule intimité du trio de personnages et qui, en plus, fait de l'un d'entre eux un élément perturbateur très banal de thriller aux relents un brin misogynes.
Petite production aux petites ambitions, "Time Lapse" ne devrait engendrer qu'un haussement de sourcil poli comme signe d'intérêt chez les amateurs de bonne SF pendant que les plus néophytes sur le sujet y trouveront peut-être leur compte. Ce laps de temps perdu à cause de "Time Lapse" n'est certes pas complètement vain mais il s'en rapproche fortement...
très tres moyen, un film qui se regarde comme une serie B et qui s'oublie comme une serie B. L'intrigue est certes interessante mais il manque quelques chioses de plus à ce film pour valoir 3 ou 4 etoimes. Les premiers roles sont interessants mais sans plus. A voir mais à oublier vite
Pas mal ce film. Sans un déluge d'effets spéciaux il arrive à captiver l'attention du téléspectateur. Le budget du film est apparemment pas énorme mais le film fait le strict minimum. La fin est intéressante puis qu'elle prend une tournure de retournement. Seul problème, par moment la mise en scène est assez faiblarde. 3/5
Du mindfuck temporel à la sauce Mumblecore...c’est à dire que le dispositif visuel est réduit à sa plus simple expression et que ça blablate excessivement compte tenu du fait que les protagonistes sont des trentenaires névrotiques qui psychotent à longueur de journée. Et aussi que l’ensemble repose forcément sur du High-concept, la question étant de savoir si les scénaristes se sont montré suffisamment obsessionnels pour rester cohérents jusqu’au terme du film, ou trop inexpérimentés pour ne pas envoyer tout balancer aux orties, d’autant plus que comme toujours, il reste possible de se raccrocher à l’idée du scénario-prétexte à dresser un portrait générationnel cryptique. Ici, trois colocs super-potes-dans-la-vie découvrent que dans l’appartement en face du leur se trouve un dispositif photographique expérimental dont la particularité est de prendre tous les soirs à 20 heures une photo de leur propre salon...tel qu’il sera le lendemain à la même heure ! Entre l’envie d’utiliser le dispositif pour en tirer un profit immédiat, les risques de s’enfermer dans une prophétie auto-réalisatrice où il s’agirait simplement de mettre tout en oeuvre pour que la réalité colle à ce qui est prévu, et le poison du soupçon et de la paranoïa qui s’insinue fatalement au sein de toute amitié dès qu’il y a du fric à la clé depuis “Petits meurtres entre amis�. Pour les amateurs de (relative) prise de tête et de logique entortillée, il semble que “Time lapse� soit parvenu à offrir une casse-tête mental digne de ce nom, qu’on pourra faire et défaire à loisir histoire de vérifier que chaque élément a bien été traité avec la rigueur exigée dans ce genre d’exercice. Evidemment, l’extrême simplicité de la mise en scène et le verbiage incessant d’acteurs pas vraiment marquants pourrait s’avérer rédhibitoires...mais “Time lapse� demeure une proposition suffisamment accessible pour consoler ceux auxquels le “Primer� de Shane Carruth, lui aussi basé sur les paradoxes temporels, avait filé un début d’hémorragie cérébrale…!
Le mélange science-fiction et Thriller donne à ce film un air de paranormal. Le film pose l'importance des choix et l'existence des conséquences sur le temps et le destin. Une véritable boîte de Pandore qui déclenche un torrent de psychose et névrose obsessionnelle
De bonnes idées dans un film sur les problèmes temporels avec notamment la conclusion intéressante que spoiler: le futur est autant fixé que le passé . Ça fait réfléchir et c’est agréable à suivre avec un scénario plutôt bien ficelé. En revanche, le film manque un peu de rythme et d’intensité ce qui est fort dommage. Difficile également de suivre l’évolution des personnages qui partent d’un trio de coloc classique et finissent spoiler: en mass murder. Et ce n’est pas si simple de tuer quelqu’un de sang-froid. Bref des points intéressants mais une certaine facilité et simplicité dans la narration qui ne tend pas vers la qualité.
Voir le futur ou voir le passé a été beaucoup exploité, mais cette approche d'une simple image à heure fixe est très intéressante. Le stress du cadavre ajouté au stress de l’interprétation de l'image chaque jour est bien exploité. Très rapidement, on se pose la question de qui contrôle ce futur, ceux qui ont la photo ou la machine qui la prend.
l'idée du film est très nul est très très très paradoxal (nul comme le casting, la réalisation et les effets spéciaux) ,,,,spoiler: je sais que si tu a vu le film tu té posé la question: pourquoi ne pas simplement afficher les numéros gagnant du loto? pourquoi aller chercher les problèmes?
Ça partait d'un bon sentiment et d'une bonne idée mais tout est gâché par un scénario trop léger, des acteurs limites amateurs, une mauvaise réalisation, une photo moche, et un gros paquet d'incohérences. C'est le seul et unique film de Bradley King (III), espérons qu'il s'améliore avec le TEMPS.
Si l'on aime la SF et que l'on regarde ce film avec l'indulgence due à une micro production sans budget on peut tout à fait être emballé. Le scénario aurait pu être plus travaillé, les acteurs sont moyens, la réal et le décor sentent bon le film bout de ficelle mais l'idée est bonne et le traitement correct. Beaucoup moins incohérent dans le genre que certaines superproductions hollywoodiennes sur le sujet...
Un couple et un ami cohabitent en assumant la régie d’un ensemble résidentiel. Devant le silence prolongé d’un savant, l’un des résidents, ils découvrent chez lui une étrange machine temporelle, dont la fonction consiste à prendre une photo de leur appartement avec tout juste 24 heures d’avance. Comprenant vite l’intérêt qu’on a à s’envoyer des messages par photo interposée aux soi-même d’hier, ils décident d’exploiter leur découverte à leur fin personnelle, avec chacun une motivation particulière : l’argent facile des courses pour l’un, la création artistique pour l’autre et l’accomplissement de son couple pour la troisième. Cet étrange film a priori de science-fiction tourne vite au drame, et surtout en une réflexion multi-philosophique. En même temps que les personnages s’impose à nous le thème de la distorsion des continuums espace-temps dès qu’on s’amuse à en altérer le cours, puis très vite celui de l’enivrement égoïste par le bénéfice d’un super-pouvoir corrupteur. L’enjeu essentiel résidera enfin dans la perte progressive de son humanité, chacun à sa façon, par le couplage de l’avidité et de la perte de ses aspirations spontanées, sitôt que la triche menace de les organiser.