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kibruk
146 abonnés
2 550 critiques
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2,5
Publiée le 11 octobre 2015
"Le combat ordinaire" est un film qui n'est remarquable en rien. Hormis quelques moments qui sont un peu plus intéressants et quelques jolis plans de transitions, il manque un fil conducteur fort. Au lieu de cela, on aborde de façon très superficielle des thèmes qui mériteraient soit d'être creusés (le pourquoi des traumatismes du personnage principal, la guerre d'Algérie au travers du père et du voisin) soit abandonnés (la chronique sociale des dockers totalement vide de contenu). "Le combat ordinaire" est donc un film qui manque d'enjeux et d'audace.
Survivre avec ses angoisses, survivre après le suicide d'un être cher... Survivre et réapprendre à vivre...
Plein de sujets abordés ici, avec délicatesse et respect : La torture pendant la guerre d'Algérie, la misère sociale, la peur de la paternité, etc, etc.
Une jolie réalisation sublimée par la photo et les acteurs (Nicolas Duvauchelle entre autre...).
C'est un peu de notre vie qui nous pète au visage...
Bon film, qui montre la vie de tous les jours, d'un homme, dans les bons moments comme dans les pires. Un peu lent, mais on ce laisse porter par cet anti-héros, qui s'ouvre peu à peu. La vie, la mort, la naissance.
Mouais.... Pas mauvais mais loin de marquer les esprits comme d autres petits films de ce genre ont réussi à faire... ("les châteaux de sable" ou "En équilibre"par exemple) comme quoi il ne suffit pas d une jolie photo des côtes bretonnes pour faire un film aboutit. Malgré un Magimel qui tient la marée dans son rôle de mec qui se cherche encore lui même et par rapport aux sentiments, le film ne décolle jamais et n atteint pas l émotion attendue. On peine d ailleurs à comprendre où le réalisateur veut nous amener. L impression principale est donc un film un peu brouillon, et laisse un goût d inachevé assez déplaisant. Dommage...
Un film très émouvant sur un anti-héros très bien campé par Nicolas Duvauchelle. Une leçon de vie, sur l' engagement en amour et en politique, avec notamment une dénonciation forte des exactions commises en Algérie par l'armée française, sur la déliquescence du tissu industriel, mais en même temps une exposition de la fierté et de la noblesse des gens. Pour les 5 étoiles, on aurait aimé un développement accru des personnages secondaires, notamment du frère du héros, Gilles, excellement joué par Jérémy Azencott.
un assez bon drame basé d'un sujet très délicat mais bel et bien réelle sur la dépression humaine à qui cela peut arriver à n'importe quel individu malheureusement. j'ai été plutôt contente de partager ce combat ordinaire avec l'acteur principal " nicolas duvauchelle " qui joue extrêmement bien son personnage d'homme désemparé stressé et déprimé, qui par la suite va lui apporter des bonnes choses toute même ( un travail, l'amour, l'amitié et la famille). les autres acteurs sont très bien aussi. donc la bonne ambiance, la bonne histoire les bons paysages images et acteurs font de ce film passer un agréable moment en salle obscure.
Le Combat Ordinaire de Larcenet, est une BD que j'aime beaucoup. Alors oui, j'ai eu peur de cette adaptation, dérouté par exemple par celle de Quartier Lointain. On retrouve dans ce film la petite musique de Larcenet, avec des dialogues fidèles et, à noter, une photographie très belle (c'est heureux) et un ton juste. Bravo pour cette adaptation.
Très belle adaptation de la BD. c'est bien l'une des premières fois où je ne suis pas déçu de l'adaptation d'une oeuvre. en effet l'esprit de la BD de Manu Larcenet a bien été gardé et on retrouve vraiment les mêmes textes.
Un ptit bijou ! Tout ce que j'aime, le cinéma qu'on nous envie, simple, vrai, de superbes images et Duvauchelle qui crève l'écran. "Le combat ordinaire", celui de la vie, sublime.
Manu Larcenet définissait sa BD comme étant une histoire autour "d'un photographe épuisé, une jeune femme patiente, les horreurs du quotidien et un chat source de problèmes." Pas mal, le résumé. Rien d'autre que la vie, en somme, considérée comme Un combat ordinaire pour exister. L'adaptation de Laurent Tuel est plus que honorable considérant la richesse des albums. Dépression, Alzheimer, Algérie, Front national, Paternité : le film semble parfois survoler ses sujets mais ce n'est qu'en partie vrai (comment faire autrement sur 1h40 ?) il le fait avec doigté et un certain degré d'élégance mélancolique, s'attachant aux pas d'un Nicolas Duvauchelle joliment investi dans son rôle et dont la confrontation avec le génial André Wilms, en particulier, procure quelques uns des meilleurs moments de ce Combat ordinaire. Entre Bretagne et Dordogne (superbement photographiée), entre angoisse et sérénité, le film aborde avec gravité mais sans lourdeur la difficulté de vivre, de s'accomplir, de surmonter les deuils et de faire les bons choix. A l'image de l'infinité de thèmes qu'il traite, Le combat ordinaire est bien plus complexe qu'il n'y parait et ne touchera sans doute pas ceux pour qui la vie est une chemin balisé que l'on parcourt bardé de certitudes.
Le quotidien d'une personne , puis la rencontre , puis les aleas de la vie avec la famille , le couple.Sujet bien Français et maintefois traite.Rien de bien original donc mais quelques scènes et comédiens pas mal et film qui se laisse regarder mais sans plus.
C’est toujours difficile d’aborder un film tiré d’une œuvre que l’on n’a pas lue, en l’occurrence les BD éponymes de Manu Larcenet. Surtout quand le film n’est pas très bon ou demeure comme ici assez abscons. On sent qu’il y a matière à suivre les méandres de Marco et l’on s’y accroche. Mais, c’est une constante dans le film, bien des sujets sont évoqués, des pistes ouvertes, mais jamais réellement exploités. Il en va ainsi de ce personnage principal dont on ne sait pas bien d’où il vient et où il va, de son relationnel aux autres (la compagne, la mère, le père, le frère), de l’approche politique ou sociale, du récit en général. Bien évidemment, il y a une part obscure intentionnelle puisque en lien avec le trouble de Marco, mais cela ne justifie pas tout. Le film dont la structuration est découpée en trois chapitres souffre d’un manque de rythme certain, la dernière partie étant d’ailleurs véritablement pénible. Duvauchelle fait pourtant le maximum pour apporter toute la substance nécessaire à faire vivre Marco, mais il n’est pas vraiment aidé au niveau de la mise en scène. Quant aux autres acteurs, leurs rôles sont tronqués et se débrouillent comme ils peuvent pour exister, c’est un peu dommage quand on a à disposition une Liliane Rovère ou un André Wilms. Bref, « Le combat ordinaire » est un film dispensable, sans réelle conviction ce qui chez Laurent Tuel, devient une habitude, hélas.