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    Le Combat ordinaire
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Ce lundi 29 Juin 2015, nous avons pu assistez à l’avant-première du dernier film de Laurent Tuel, Le combat ordinaire, inspiré des trois premiers tomes de la saga éponyme de bande dessinée de Manu Larcenet. Le bédéiste y croquait Manu, la trentaine, jeune homme mélancolique, un peu dépressif, inquiet face à l’avenir, qui se construit à travers les petits miracles du quotidien, ces petits riens qui irradie le monde de leur beauté innocente. Tuel reprend cette narration utilisant même certains usage graphique pour offrir un film émouvant qui dans la même veine que Boyhood n’arrive pas à la même virtuosité.

    Sur fond sépia, Manu (Nicolas Duvauchelle) se parle à lui-même autant qu’il parle à notre for intérieur. Parce que nous sommes tous un peu ce Manu-là. Il a juste un peu plus de mal à vivre avec ces névroses. C’est pour ça qu’il suit une psychanalyse. A trente ans déjà, les premières désillusions de sa jeunesse s’efface au profit d’une angoisse de moins en moins dissimulable. Reporter de guerre, métier qu’il aimait, il veut désormais tourner la page. Il n’a réussi qu’a dénoncer l’horreur. Et elle l’a rongée. Parce qu’il est sensible notre Manu derrière son air bourru. Quittant les zones de conflit, se retrouvant au chômage, il entame une nouvelle bataille, le combat ordinaire.

    Désormais, ce sont des belles choses, des choses intemporelles qu’il veut photographier. Et de toutes les merveilles, c’est bien Emily (Maud Wyler) qui l’inspire le plus.Grâce à son chat, blessé par un renard, l’instant fugace du coup de foudre a eu lieu. Hanté par la mort, dont son père, malade d’Alzheimer (regardez Still Alice à propos, un très beau film) lui rappelle la cruelle présence, Manu n’en reste pas moins incapable de se projeter dans l’avenir. Puis un jour, son chat Adolf, qu’il a nommé ainsi à cause de ces sautes d’humeur, meurt. Ce vide que le félin laisse, Manu en saisit enfin toute la portée. Il ne peut laisser fuir Emily. Il faut qu’il prenne racine, planter des clous, construire un foyer, devenir père.

    Ce qui est précieux glissera entre vos mains semble nous dire Le combat quotidien. L’intangible splendeur du monde est partout, il faut juste apprendre à la saisir. Sur les docks, les amis ouvriers de son père, travaillent de leur main à l’achalandage de marchandises qui parcourront un monde si vaste qu’il ne le comprenne plus. Ces quantités négligeables, ces êtres humains broyés, aux mains abîmés par le sel, aux visages tordus, immortalisés par Manu, les dockers de Lorient disent une histoire de fraternité et de solidarité que tant voudrait faire taire mais qui restera immortelle.

    Le combat ordinaire est de ces films nécessaire qui ramène l’humanité à sa plus simple expression, aux choses simples, aux gens ordinaires. On ne peut qu’être touché par l’intention universelle du propos. Le plus beau des combats est certainement d’honorer les vivants, de célébrer la vie, dans un monde cynique où la mort, déjà finalité, est parfois un but.

    Vous pourrez retrouvez en salle le film dès le 15 juillet 2015.

    Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    jhona
    jhona

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    Sans avoir lu la bd je me suis laissé entrainé dans ce combat ordinaire qui m'a touché et ému grâce à son rythme, ses comédiens et ses belles images.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2015
    "Marco" (Nicolas Duvauchelle - bof....), fils de prolos, la trentaine, a tourné au bobo. Photographe de guerre, il s'est mis au vert (en Dordogne), en congé de son agence de presse, genre "je prends du recul - la guerre, c'est pas beau" (heureusement, la guerre lui a permis d'engranger suffisamment pour envisager ce "break" sereinement). Son patron, rapidement las de ses états d'âme, met fin à leur collaboration. L'"écorché-vif" se lance alors dans la photo à exposer, puis à publier - thématique : les dockers de Lorient (où son père avait travaillé toute sa vie de prolo). Où l'on suit Marco en visite chez papa/maman, s'inquiétant pour son chat ("Adolf"), rencontrant à cette occasion "Emilie" (Maud Wyler), une jeune vétérinaire qui pansera l'animal (et à laquelle il pensera aussitôt...), recevant son cadet et sa belle-soeur en puissance d'enfant, faisant ami/ami avec un voisin âgé (jusqu'à une journée "épuisette", où notre bobo réagit en bobo - plein d'idées très arrêtées et fonctionnant aux stéréotypes bien-pensants).... et autres "scènes de vie ordinaire" passionnantes..... (antiphrase). spoiler: En fait, le "héros" est un angoissé pathologique qui avale le Lexomil par poignées, n'est pas (plus ?) très à l'aise avec son père, s'apercevant qu'il le connaît mal, et n'est pas du tout près à devenir père lui-même.
    Fin de l'"histoire". La vie est un "Combat ordinaire" - et chacun y figure avec ses armes propres. Mais là où Philippe Harel réussissait avec "Extension du domaine de la lutte" un film caustique, Laurent Tuel signe un film languissant (113 minutes interminables). Il est vrai que PH adaptait un roman où le verbe avait une place d'excellence, quand LT adapte une BD.... et n'arrive pas à trouver un style visuel convaincant.
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    Un film lent et lourd par les sujets portés aussi importants soient-ils.
    PLV : en tout cas pas pour passer une soirée agréable
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    Un film de genre. Avec un scénario un peu touche à tout (à l'image de la bande dessinée dont il est inspiré semble t'il). Les souvenirs d'enfance, la vieillesse, les zones d'ombre du passé, les angoisses, la mort... la vie tout simplement. On est en pleine psychothérapie. Et le spectateur aimera ou n'aimera pas. Plutôt pour un public averti aimant bien approcher et manier ces questions existentielles. Je n'ai pas dit pour bobo. Mais presque... Toujours est-il que ça se laisse regarder. Sans passion pour ce qui me concerne.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2016
    Les choses les plus simples sont souvent les meilleures, encore faudrait-il qu'il y ai une certaine saveur. Ça semble organisé mais ça ne l'ai pas, finalement c'est une histoire banale (ordinaire d'accord) mais joliment raconté. La photographie est belle (normal on a un photographe en personne principal), et le temps passe très lentement en compagnie d'un Nicolas Duvauchelle qui en fait juste ce qu'il faut. Inspiré d'une bande dessinée? Alors ça c'est la meilleure, mais j'avoue ne pas beaucoup m'y connaître dans le domaine. En tout cas "le combat ordinaire" manque "d'extra"-ordinaire pour que l'on s'en souvienne. Trop lisse sur le papier et les émotions ne passent pas toujours là où il faudrait. Cela dit, l'expérience chapitré d'un témoignage de vie que nous propose Laurent Tuel reste suffisamment sobre et intelligente (face aux constats et épreuves endurées) pour en apprécier les effets.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    Un film touchant, mais pas autant que la BD éponyme de Larcenet. D'un côté, l'égaler aurait été un chef-d'œuvre et il est déjà osé de s'y attaquer. Nicolas Duvauchelle est excellent dans ce rôle, tout comme Maud Wyler. Ces deux personnages sont très proches de ceux de la BD.
    La réalisation est parfois maladroite, avec beaucoup d'effets visuels pour une histoire si simple, si proche de nous. Le propos est parfois perdu avec l'accumulation de fondus ou autres artifices, et le rythme mériterait d'être plus calme, certains plans aurait pu être coupés au montage, d'autre rallongés mais ce n'est que mon avis.
    Au final une adaptation satisfaisante et modeste dans les moyens, à l'image de la BD de Larcenet.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    Il aurait sans doute eu 10 ans de trop par rapport à ce personnage de BD. Et surtout, il nous a quittés prématurément, depuis 7 ans déjà. Mais Guillaume Depardieu (rêvons un peu...) aurait été un excellent Marco. Lui qui était un véritable "écorché vif", dans la vie, et qui débordait de talent (comme son illustre père).... Au lieu de cela, nous avons Nicolas Duvauchelle, égal à lui-même. Tatoué. Ce "Le Combat ordinaire" avait besoin d'un GD pour échapper à la médiocrité. Tel que, c'est une succession de saynètes plus "ordinaires" les unes que les autres - on s'ennuie, on s'ennuie... on s'endort. Mais il est vrai que c'est "l'ordinaire" des "films français"....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    C'est très plaisant de voir un film français relever le niveau, sans trop en faire et en restant fidèle à l'univers d'une BD. Le côté de la photo du film est bien travaillé et à le mérite de nous faire vivre une expérience de cinéma. Malgré un jeu d'acteurs secondaires parfois moyen l'essence du film accompagne son sujet avec brio. Un film modeste qui sera nous faire passer un bon moment.Gros coup de cœur pour moi en ce milieu d'année !
    Gil C
    Gil C

    22 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2015
    Un ptit bijou ! Tout ce que j'aime, le cinéma qu'on nous envie, simple, vrai, de superbes images et Duvauchelle qui crève l'écran. "Le combat ordinaire", celui de la vie, sublime.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    Manu Larcenet définissait sa BD comme étant une histoire autour "d'un photographe épuisé, une jeune femme patiente, les horreurs du quotidien et un chat source de problèmes." Pas mal, le résumé. Rien d'autre que la vie, en somme, considérée comme Un combat ordinaire pour exister. L'adaptation de Laurent Tuel est plus que honorable considérant la richesse des albums. Dépression, Alzheimer, Algérie, Front national, Paternité : le film semble parfois survoler ses sujets mais ce n'est qu'en partie vrai (comment faire autrement sur 1h40 ?) il le fait avec doigté et un certain degré d'élégance mélancolique, s'attachant aux pas d'un Nicolas Duvauchelle joliment investi dans son rôle et dont la confrontation avec le génial André Wilms, en particulier, procure quelques uns des meilleurs moments de ce Combat ordinaire. Entre Bretagne et Dordogne (superbement photographiée), entre angoisse et sérénité, le film aborde avec gravité mais sans lourdeur la difficulté de vivre, de s'accomplir, de surmonter les deuils et de faire les bons choix. A l'image de l'infinité de thèmes qu'il traite, Le combat ordinaire est bien plus complexe qu'il n'y parait et ne touchera sans doute pas ceux pour qui la vie est une chemin balisé que l'on parcourt bardé de certitudes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 mai 2016
    S'il s agissait de critiquer la bande dessinée, j'aurais tout de suite opté pour chef d'œuvre. J'en aurais fait de même pour "Blast" l'autre grande série de Manu Larcenet. C'est donc avec l'appréhension de celui qui redoute qu'on abime une référence qui lui est chère (ces deux œuvres ont droit a une place de choix dans les bibliothèques des amateurs de bd) que je me suis lancé dans LCO. A l'arrivée je suis, comme on pouvait s'y attendre, déçu. On reconnaitra que la subtilité de l'œuvre est difficile à rendre sur une heure et demie, que cette adaptation comme toutes les adaptations se heurte à des résistances légitimes (on aime pas se faire imposer les choses que nous avons eu la liberté d'imaginer). Cela marche parfois, comme pour les adaptations de "Il faut qu'on parle de Kevin" ou bien de "L'écume des jours", qui étaient deux gros challenges mais dont le rendu, une fois portés à l'écran, n'est pas si mal. Malheureusement, dans la plupart des cas, les lecteurs s'accordent souvent à dire qu'ils trouvent ça... pas terrible.
    Des points positifs tout de même avec des acteurs qui incarnent bien les rôles des parents de Marco et de sa compagne. Pour le reste, c'est un hymne poétique à la vie changé en film sur des cas sociaux dépressifs... Un restaurant de viande ou l'on se ferait finalement servir un steak de soja, un grand vin prenant le goût de la villageoise... Bref un truc pas cool. On ne rit pas alors que dans la bd si, on n est peu ému alors que dans la bd beaucoup, on est peu attaché au personnage principal alors qu'il est très touchant dans l’œuvre originale. Porté à l'écran le sensible Marco devient un patient de l'HP caractériel accompagné de sa femme qui donne le l'impression d'être déprimée et battue... Bref, lisez plutôt la bd et j'ajouterais, pour résumer le tout avec la classe du patron, que le Marco de la bd est un digne représentant du genre humain qui sonne juste au milieu d'un hommage aux petites et aux grandes choses de l’existence. Le Marco du film donne autant envie de partager un couscous avec lui que d'une torsion testiculaire!
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    C’est toujours difficile d’aborder un film tiré d’une œuvre que l’on n’a pas lue, en l’occurrence les BD éponymes de Manu Larcenet. Surtout quand le film n’est pas très bon ou demeure comme ici assez abscons. On sent qu’il y a matière à suivre les méandres de Marco et l’on s’y accroche. Mais, c’est une constante dans le film, bien des sujets sont évoqués, des pistes ouvertes, mais jamais réellement exploités. Il en va ainsi de ce personnage principal dont on ne sait pas bien d’où il vient et où il va, de son relationnel aux autres (la compagne, la mère, le père, le frère), de l’approche politique ou sociale, du récit en général. Bien évidemment, il y a une part obscure intentionnelle puisque en lien avec le trouble de Marco, mais cela ne justifie pas tout. Le film dont la structuration est découpée en trois chapitres souffre d’un manque de rythme certain, la dernière partie étant d’ailleurs véritablement pénible. Duvauchelle fait pourtant le maximum pour apporter toute la substance nécessaire à faire vivre Marco, mais il n’est pas vraiment aidé au niveau de la mise en scène. Quant aux autres acteurs, leurs rôles sont tronqués et se débrouillent comme ils peuvent pour exister, c’est un peu dommage quand on a à disposition une Liliane Rovère ou un André Wilms. Bref, « Le combat ordinaire » est un film dispensable, sans réelle conviction ce qui chez Laurent Tuel, devient une habitude, hélas.
    lionelb30
    lionelb30

    439 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Le quotidien d'une personne , puis la rencontre , puis les aleas de la vie avec la famille , le couple.Sujet bien Français et maintefois traite.Rien de bien original donc mais quelques scènes et comédiens pas mal et film qui se laisse regarder mais sans plus.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2022
    Adapté d’une BD à succès, une chronique sensible et attachante, mais manquant de puissance émotionnelle, à cause d'un récit qui, à force de brasser plusieurs thèmes à la fois, reste au bord de l'eau.
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