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RedArrow
1 674 abonnés
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3,5
Publiée le 15 décembre 2015
Depuis le début des années 2010, on avait laissé Hugh Grant naviguer vers d'autres horizons. Pourtant, entre une prestation aux multiples visages dans "Cloud Atlas" et une apparition inutile servant de caution britannique dans "Agents très spéciaux - Code UNCLE", l'acteur est retourné discrètement au genre qui l'a popularisé : la comédie teintée de romance.
Pour cela, il a retrouvé un de ses réalisateurs fétiches, Marc Lawrence, qui, à l'instar de Richard Curtis et de Chris Weitz, l'a aidé à construire cet éternel personnage de séducteur souvent cynique, dilettant, maladroit et toujours doté d'un sens de la répartie impayable au fil de ses plus grands hits des années 2000. Alors que leur précédente collaboration n'avait débouché que sur un anecdotique mais sympathique "Où sont passés les Morgan ?", ce "The Rewrite" réhausse considérablement le niveau et vient sans peine tutoyer leur plus grande réussite, le très bon "Come-back".
Cinq ans ont passé depuis leur dernier film et cela se sent. Cette histoire d'un scénariste en apparence superficiel, auteur d'un seul succès cinématographique et en proie à des difficultés financières, qui est contraint d'aller enseigner dans une faculté d'une petite ville américaine dégage une étonnante maturité qui leur faisait peut-être défaut jusque-là. En effet, "The Rewrite" ne se définit pas à proprement parler comme une comédie romantique mais le film en utilise les codes notamment au travers d'une relation amoureuse avec une étudiante mère de famille (incarnée par la toujours lumineuse Marisa Tomei) pour mieux se focaliser avant tout sur l'évolution de son personnage principal, sur la redéfinition de ses objectifs de vie. Sa "réécriture" va ainsi passer par une empathie de plus en plus grandissante envers ses élèves ou par son besoin de renouer avec les proches d'une vie passée. Car, en plus du propos, le personnage habituel de Hugh Grant gagne aussi en épaisseur : l'âge aidant, il est doté d'un background plus développé le rendant encore plus attachant qu'à l'accoutumé.
Alors, bien sûr, tout ceci n'est pas assez poussé pour donner à "The Rewrite" un statut de feel-good movie incontournable et certains personnages secondaires se révèlent bien trop caricaturaux (les élèves !) mais quel plaisir, après tant d'années d'absence, de retrouver un Hugh Grant au top dans un rôle qui lui permet de faire du Hugh Grant (il le fait si bien avec son sens de la rhétorique hilarant) dans un film qui se révèle un peu moins balisé que ses confrères et où les seconds rôles sont interprétés par des acteurs de la trempe de J.K. Simmons ou Allison Janney.
"The Rewrite" est donc un très bon cru du duo Lawrence/Grant (le meilleur ?) où les éclats de rire côtoient sans peine les instants d'émotion. Il est juste dommage qu'il manque cette petite étincelle qui le rendrait indispensable. Peut-être pour le prochain, qui sait ?
Marc Lawrence et Hugh Grant signent ici leur plus judicieuse collaboration. Le ton est juste pour une critique assez inédite du travail de scénariste et d'une gloire éphémère née du système Hollywoodien. Les intentions auraient, de ce fait, mérité moins de facilité dans le récit lui-même pour faire de situations louables, des instants éclatants de fraîcheur. Un Hugh Grant qui s'enfonce davantage dans l'interprétation en demi-teintes.
Le scénario est basique – c’est un comble puisque « The Rewrite » relate la vie d’un scénariste à succès en reconversion dans une université d’une petite ville des USA - mais le film est sauvé par les acteurs (les nombreux seconds rôles sont épatants et Hugh Grant est fidèle à lui-même). Marisa Tomei, que j’avais découverte dans « Mon Cousin Vinny » et les comédies romantiques « Cœur Sauvage » et « Only You » au début des années ’90 n’a jamais arrêté de tourner. Le film souffre de nombreuses baisses de rythme mais, heureusement, cela s’améliore sur la fin. Une fin qui est d’ailleurs le meilleur moment du film puisque l’histoire finit en apothéose. Les bons mots des dialogues, eux, sont bien répartis dans un film à regarder, comme moi, en DVD – il n’a pas eu l’honneur d’une sortie en salle - sous la couette par une journée d’hiver. A noter que Marc Lawrence, réalisateur du film, est un réalisateur un peu particulier. En effet, il ne tourne que des comédies romantiques et toutes avec Hugh Grant, soit 4 films en 12 ans : un duo réalisateur-acteur qui, à n’en pas douter, doit bien fonctionner pendant le tournage. De l’ensemble de ces films – car je les ai vus tous les quatre -, j’ai de très loin préféré le premier d’entre eux : « L’Amour sans préavis » (Two Weeks Notice, 2003).
H Grant dans le rôle du scénariste hasbeen, propulsé au coeur de l'Amérique profonde pour y exercer la profession qu'il exècre le plus, enseignant. Tout au long du film, H Grant se demande ce qu'il fait la, et nous aussi par la même occasion. A part charmer la moitié de la classe, repasser ses échecs personnels et malgré tout réussir à propulsé un jeune qui prendra sûrement sa place d'ici quelques années et se retrouvera victime de l'oublie des grands une fois que que la source d'inspiration est tarie. H Grant joue du H Grant, et même s'il le joue bien, le personnage ne parvient pas à nous séduire complètement. Charmeur malgré tout, il choisie ses élèves en fonction de leur profil sur les réseaux sociaux. Il s'ennuie et nous aussi. Ce film n'est pas franchement un raté mais presque . .J.K Simmons en Dean de la Fac, désabusé et victime du féminisme puisque coincé entre épouse, enseignantes et ses filles.. malgré sa bonne prestation ne remonte pas le niveau du film. On peut regarder ce film en dilettante, ou l'oublier
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18 103 critiques
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3,5
Publiée le 14 novembre 2020
Quel film amusant et charmant. C'est tellement bon de voir Hugh Grant dans un film qui utilise à la fois son timing comique et qui lui permet de s'ancrer dans des choses un peu plus sérieuses. Il serait facile d'écarter ce film comme une formule mais il permet au personnage de Grant de décoller de certaines couches pour révéler un homme plus compliqué et qui ne manque pas tant de profondeur qu'on pourrait le penser au début. Marisa Tomei est merveilleuse en tant qu'élève et confidente de Grant. C'est tellement agréable de voir deux acteurs talentueux d'âge comparable construire une camaraderie et un rapport formidable l'un avec l'autre et avec le dialogue. Les mots pour lui dire est le film qui se produit quand on a un casting formidable qu'on prend une belle histoire et qu'on la rend crédible et drôle sans certains des tics éculés que Hollywood aime toujours mettre en avant...
Ne vous fiez pas au boitier, au debut on croit demarrer un film dont on devine la fin après seulement quelques minutes de visionnage, une romance banale, mais non. Ce film qui traite aussi d'un sujet Interessant, les scenaristes, n'a pas grand chose d'un film à l'eau de rose, un bon moment à passer cependant ne vous attendez pas, je pense à une grande révélation.
Très bon sénario ! Entre humour et quiproquo, ce film n'est pas le meilleur avec Hugh Grant mais reste très sympatique !A voir et à revoir Pour ce qui on vu le film, je meurt d'envie de voir Paradi Perdu ...