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4 abonnés
78 critiques
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3,0
Publiée le 24 février 2019
Film qui va à fond la caisse ou Steve Mcqueen joue bien son rôle, sinon il n'y a pas trop de dialogues ce qui empêche une vrai histoire. Mais pour tout amateur de vitesse je conseil.
Ce film documentaire rend un brillant hommage à Steve McQueen, à la course automobile et aux pilotes en particuliers. Au delà de la fièvre pour le Mans, les 24 heures et la course en générale, ce film dresse un portrait fort de Steve McQueen. On le découvre pour la 1iere fois dans un sens. C'est aussi très intéressant de revoir les nombreux protagonistes, de l'assistant aux producteurs en passant par les pilotes, sa femme et son fils nous raconter leur souvenirs. Le documentaire nous ouvre aussi les yeux sur le tournage du film Le Mans, qui ne fut pas une partie de plaisir, en raison du départ de John Sturge, éminent réalisateur. Mais aussi des desiderata de McQueen, qui ne collaient pas avec ceux de la grosse machine hollywoodienne.
Le documentaire relate le tournage du film « Le Mans » où Steve McQueen s’est beaucoup investi et pas seulement comme acteur. C’est un film charnière, non seulement dans sa vie d’acteur mais aussi dans sa vie privée. Son mariage éclate pendant le tournage, sa femme (lasse de ses nombreuses conquêtes féminines) lui avouant avoir eu un amant. Il avait aussi senti la fragilité de la vie l’année précédente : il avait été invité chez Roman Polanski et Sharon Tate et s’était désisté au dernier moment, juste avant la tuerie perpétrée par Charles Manson le 9 août 1969. Pourtant, tout s’annonçait bien avec la création de sa société, Solar, qui devait coproduire le film « Le Mans » où il pourrait montrer sa vraie passion pour la course automobile [qualifiée de drogue dure par son fils Chad, victime d’un grave accident de voiture sur le circuit de Daytona Beach (Floride)]. Premier nuage dans le ciel, John Frankheimer a sorti 4 ans avant « Grand Prix » (1966) (qui se déroule, notamment, à Monaco) avec James Gardner. Même si Steve McQueen sait piloter (il a fait, notamment, les 12 heures de Sebring en Floride), les assurances refusent qu’il coure pendant les 24 h du Mans ; une voiture équipée de 3 caméras y participera. Le tournage débute le 1er juin 1970 sous la direction de John Sturges [avec qui il a tourné « Les sept mercenaires » (« The magnificent seven ») (1960) et « La grande évasion) (« The great escape ») (1962)], assisté de Les Sheldon. Steve McQueen fait connaissance d’une jeune actrice (21 ans) suédoise, Louise Edlind. Lors d’une sortie nocturne, sous la pluie, ils ont un accident de voiture, heureusement sans gravité et qui sera passé sous silence (car c’est l’acteur qui conduisait). Au bout de 5 semaines de tournage, il n’y a toujours pas de scénario ! Le budget est déjà dépassé de 1,5 million de U.S. $ et le tournage s’arrête le 17 juillet pendant 2 semaines. L’associé de Steve McQueen (dans Solar), Relyea, se rallie à l’autre société productrice : John Sturges quitte le tournage pour être remplacé par Lee Katzin (4 films à son actif) qui a des relations conflictuelles au début avec McQueen. Une équipe de scénaristes se met au travail pour écrire enfin une histoire. Le point d’orgue est atteint le 16 septembre où l’un des coureurs, David Pipper a un accident lors du tournage : sa cheville est gravement endommagée ce qui va nécessiter l’amputation de sa jambe. Finalement, le tournage est achevé début novembre 1970 (dans certaines scènes, il a fallu colorer les feuilles des arbres qui avaient pris des teintes automnales !). Le film sort en 1971 et la critique est mitigée. Steve McQueen se remarie ; Louise Edlind arrête le cinéma et deviendra député de Suède. Steve McQueen décède en 1980 à 50 ans d’un cancer de la plèvre, dû à l’amiante contenue dans les combinaisons des coureurs automobiles. Excellent documentaire mais trop long (1h52) car il y a trop de scènes sans contenu qui servent uniquement de support aux enregistrements audio de l’acteur. .
Excellent documentaire sur Steve McQueen et le tournage du film Le Mans au cours de l'été 1970 Le célèbre circuit avait alors été loué pendant plus de 3 mois avec 25 voitures de courses , pilotes et mécaniciens. Steve McQueen conduisait lui-même et la grande innovation était de filmer "en réel" avec des caméras embarqués. De nombreux témoignages et notamment ceux de son fils, de sa première épouse et de David Piper qui perdit une jambe dans la réalisation d'un séquence. On ne s'ennuie pas même si l'on n'est pas un fan de courses automobiles car les anecdotes sont nombreuses et le portrait de Steve McQueen passionnant
Impossible de voir hélas ce chef d’œuvre en salles ailleurs qu'au Mans, un portrait méconnu et subtil de Steve McQueen, acteur mythique passionné de course automobile, pilote émérite et intransigeant ! De nombreuses images d'archives fournies par son fils Chad McQueen lors de la réalisation du film "Le Mans", film à redécouvrir également.