Derniers Avis : J'accuse - Page 17

Pétition pour que l'on arrête de proposer des rôles à Emmanuelle Seigner, pour notre bien à tous et surtout pour le bien du cinéma.

Magistral retour de Polanski, un très grand film, historique ou tout court. Casting 5 étoiles, réalisation impeccable, J'accuse ne rejoint pas Le pianiste au panthéon des chef d'oeuvre du cinéma mais n'en reste pas moins un film à voir avec plaisir, sans arrière pensée.

Au-delà de toute polémique sur Polanski, j'ai trouvé le film pas mal mais sans plus, beaucoup trop en retrait, descriptif et ne proposant aucun angle passionné. Cela fait davantage chronique de l'affaire.
Les acteurs sont bons sans être remarquables, les décors de grande qualité.

C'est extrêmement bien filmé, c'est brillant... Les décors sont superbes, Le travail sur la lumière et les accessoires est remarquable. Jean Dujardin est impeccable... De loin le meilleur film Français de 2019. "J'accuse" aurait du rafler tous les Césars pour lesquels il était nominé.
Malgré la polémique, Polansky reste un réalisateur d'une immense qualité et j'irais voir ses prochains films les yeux fermés. On est un cran au dessus des productions habituelles.
Seul bémol peut-être: le jeu d'actrice d'Emmanuel Seigner.

On commence par ce magnifique panoramique qui fait écran sur cette humiliation publique. Climat froid, anxiogène, on est dans la foule, avec le colonel Picquart, on amorce le thriller. Ce que Roman Polanski sait faire de mieux, somme toute. La rigueur dans le cadre, le poids de l'histoire, l'exigence que s'inflige le cinéaste. Jean Dujardin dans l'un de ces meilleurs rôles, traîne cette réputation de héros parfait : celui qui coûte que coûte triomphera de la vérité. Le casting masculin est redoutable, Grégory Gadebois est flamboyant. J'accuse est à son meilleur lorsqu'il est débarrassé de toutes ses fioritures : l'enquête, l'investigation, le détail, la persuasion. Cela donne de grande scène de dialogue, de procès et d'intimidation. *TOP 7 FILM 2019*

Film magnifique ! Bravo à Roman Polanski très bon film ! Je vous admire beaucoup ! Bravo aux acteurs Jean Dujardin est excellent !

L'envergure d'un téléfilm... Jean Dujardin n'est absolument pas crédible, surtout dans ce genre de rôle!

Long trop long et du jardin n est pas à son avantage. Le jeu n est pas top. Bref a éviter. La réalisation est à l hauteur de l Homme ridicule

Mais, qu'est donc venu faire Jean Dujardin dans cette galère. Ce film est mal construit et peu vraisemblable. L'affaire Dreyfus aurait mérité une toute autre envergure.

Ce film est d'un ennui.

spoiler: Beaucoup trop sur côté (ce qui est fâcheux)


Le rythme est mauvais, la tension s'étire et s'étire c'est horriblement long. Certains passages auraient gagné à être écourté.
Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour sauver le navire mais peine à être crédibles, ce qui est malheureux.

spoiler: Quand au fait "historique" il n'est montré qu'une face de la pièce occultant totalement l'autre version de l'affaire Dreyfus. Pas très objectif, mais passons.


Les costumes, reconstitutions sont de bonne facture, un réel effort à été fait dans ce sens. Néanmoins ce n'est pas suffisant pour éviter la perdition de l'œuvre cinématographique.


En un mot: déception.

Ce film mérite amplement ses nominations aux Césars, c’est un chef d'œuvre.
Très bien joué par un superbe casting.
Allez-y assurément.

Bonjour,
J'ai beaucoup appréciée l'atmosphère et l'authenticité du film j'accuse, un grand Roman Polenski !
Cette histoire qui fait froid dans le dos fait échos à des histoires modernes et notamment celle du Capitaine FUSINA Cédric sur Armée média. L'armée n'a pas encore pris la mesure du scandale de l'époque qu'elle recommence sous une autre forme.
Aucune remise en question et aucun retour d'expérience. Il semble qu'il faille tout recommencer. E. Zola se retournerai dans sa tombe !!!

Excellent film Porté par un Jean Dujardin exceptionnel habité par le rôle
La musique du film Et toujours très à-propos
Les huis clos sont parfaitement maîtrisés
un grand Polanski!!

J'accuse est le nouveau film de Roman Polanski.Pendant les douze années qu'elle dura,l'Affaire Dreyfus déchira la France provoquant un véritable séisme dans le monde entier. Polanski propose une mise en scène progressive façon thriller relatant les faits dans le détail et accompagnée dune reconstitution historique brillante.L'intrigue dont on connait le dénouement est proposée depuis le point de vue du colonel Picquart tres bien interprété par Jean Dujardin qui comprit son erreur et celle de l'armée de l'époque; et qui par soucis d'éthique mènera un combat acharné et tres risqué pour lui et ses proches dans un contexte de montée de l'antisémitisme des élites françaises.Le film est découpé en deux parties distinctes:enquête puis procès intense ;on va ainsi suivre le parcours de Picquart incarne par un Jean Dujardin impeccable à travers l'enquête qu'il va mener pour faire éclater la vérité au grand jour et les nombreux obstacles auxquels il sera confronté tels le souhait de ses supérieurs d'étouffer l'affaire et les menaces physiques et judiciaires auxquelles il sera confronté. Sa démarche de quête de vérité n'ayant pas rellement pour but de réhabiliter Dreyfus auquel il voue une inimitié évidente mais plutôt de de redorer le blason l'armée française. Les scènes de dialogues,d'enquête,de procès s'enchaînent avec une fluidité impressionnante et nous laisse abasourdis quand a l'inaction de l'armée et des ses responsables prete à tout pour ne pas perdre un semblant de crédit. Le casting est impressionnant en tete duquel Jean Dujardin en colonel Picquart pret a risquer sa vie dans la quête de vérité,Louis Garrel incarne un capitaine Dreyfus transcendant et qui n'aura de cesse de clamer son innocence.A noter une ribambelle d'acteurs célèbre de la comédie française. spoiler: Toutefois on ne voit jamais à l'écran le fameux Esterasy qui est le véritable coupable et dont il aurait été judicieux d'apporter un traitement plus approfondi.
Les divisions de la France de l'époque entre pro et anti dreyfusard ne sont également pas bien retranscrites à l'écran. Zola auteur du fameux "j'Accuse" dans l'Aurore apparaît peu dans le film et lon ne s'attarde pas non plus sur sa mort mystérieuse
Au final Jaccuse est un film historique remarquable par la qualité de ses interprètes et de la narration de l'affaire malgré quelques éléments moins développés ou absents

Il fallait rebondir, il faut rebondir suite à la chute de Roman Polanski et son “D'après une Histoire Vraie”. Un dérapage qu’on peut dorénavant lui pardonner, faute d’appréciation et de confusion. Il revient avec un conte moderne qui retentit encore à travers les âges, car combattre l’antisémitisme est un sujet que l’humanité ne parvient pas encore à dépasser. Et outre cette injustice morale, d’autres victimes du genre sont à l’agonie ou en cavale, comme le soulignent certains. Posons-nous alors un instant et regardons de plus près en quoi la frustration des voix vienne parasiter la portée d’une affaire capitale et qui se révèle nécessaire d’être rappelé encore aujourd’hui. Polanski ne fait pas les choses à moitié et sa nouvelle adaptation prend le risque de se dresser, face à des institutions privilégiées, mais qui a surtout le monopole sur la manipulation des informations, de quoi mettre dans l'embarras bon nombre d’individus qui recherchent encore de la sécurité, au-delà des barreaux ou de cette prison morale écrasant la minorité.

Dans ce thriller politique, le colonel Picquart, campé par un Jean Dujardin très convaincant, évolue dans une société dans les mains de l’armée et son dispositif juridique instable pour ne pas dire injuste. Le contre-espionnage est donc au centre d’un récit qui a tout pour révéler une mentalité, nourrie par les préjugés, à la fin du XIXème siècle et nombreux sont présents pour en témoigner. Et c’est avec manière que le maître revient nous captiver, autour d’une question pas si rhétorique que cela. Bien que les aboutissants soient connus, on nous invite à une enquête ouverte, en épiçant l’intrigue de doutes et d’éléments très propre au style du réalisateur polonais. Le monde est bien trop gras pour des hommes qui ne vivent que dans le délit et dans le péché. Il n’en faut pas longtemps pour comprendre que le complot est un art et qu’il est en état d’accuser le capitaine Alfred Dreyfus (Louis Garrel), l’emmenant ainsi au bagne et à cette fausse image de la liberté que l’on maintient juste sous nos yeux.

Et derrière ce combat, on poursuit avec un procès qui perd en vigueur. La qualité cinématographique se détériore et les faits balisés prennent le dessus comme des sketches qui s'enchaînent par fluidité, plus que par cohérence. Nous ne pouvons donc pas être atteints d’ennui, notamment lorsqu'un Picquart nous sert la vision pédagogique de la chose. Autour de lui, c’est bien différent, malgré un avocat agressif comme Labori (Melvil Poupaud) ou le littéraire engagé Emile Zola en personne (André Marcon). Le film ne dégage alors plus la même ambiance, mais promets des dialogues illustrant les mœurs et les vices de chacun. Les indices clé, tombés en abondance, nous laissent donc devant ce bal de mensonges et d’hypocrisie, mais à voix haute, histoire de provoquer davantage les spectateurs comme les entités responsables d’une injustice. L’héritage est donc la cible de ce projet huilé, mais sensiblement personnel, car la voix de la jeunesse est en marche. Si ce n’est pas l’anti-héros qui, malgré lui disculpe son prochain, ce sera à cette nouvelle génération de briser les murs et les barrières pour enfin accueillir la diversité ethnique et des opinions publiques.

Après l’adaptation de Robert Harris qui a donné lieu à “The Ghost Writer”, Polanski s’est inspiré de “D”, afin d’évoquer une division entre la France et l'opinion publique. Cette observation s’extrapole d’elle-même à nos réseaux sociaux, nouvel outil voire arme qui divise davantage qu’elle ne rassemble de personnalités influentes. Et si l’on devait faire un parallèle avec la situation polémique du réalisateur, il conviendrait avant tout d’identifier sa place. Mais son caméo maladroit nous laisse penser ou prétendre au doute qu’il nous sème au fur et à mesure de son discours, à la fois universel et personnel. L’intime nous relie à son implication, mais il faut dépasser ce cadre afin de goûter au produit, celui dont il doit être question. “J’accuse” apprécie certaines anecdotes ou détails sur l’affaire, mais il s'éloigne parfois de son sujet ou stagne simplement devant un miroir qu’on ne peut oublier en un instant. C’est pourquoi le parfum se dissipe et laisse l’amertume, l’absence d’émotions, ou bien l'insatisfaction, nous saisir dans un dénouement sans doute trop catapulté, pour éviter une sentence plus que méritée. Idée à laisser mûrir pour ne pas mentir.