Mon compte
    DIamant Noir
    Note moyenne
    3,4
    1008 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur DIamant Noir ?

    122 critiques spectateurs

    5
    16 critiques
    4
    33 critiques
    3
    48 critiques
    2
    11 critiques
    1
    12 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    Tragédie à la Hamlet dans l’univers des diamantaires, où Arthur Harari dévoile (pour son premier long) perversion et soif de vengeance avec talent. Bien que le rythme et les images soient un peu inégaux, c’est la noirceur du film et la dualité des personnages qui plaisent, tel un vieux polar.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Superbe film. C est une œuvre majeur et la naissance d'un cinéaste a contre courant du cinéma actuel. Les acteurs ( mention spéciale au génial Niels schneider )incarnent avec intensité, sensibilité et intelligence leur personnage. La photographie est sublime ( pour une fois qu on voit un film avec une esthétique ni publicitaire ni camera épaule façon striptease) le scenario est absolument haletant et complexe. Je suis totalement conquis.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Anvers trouve son origine étymologique dans l'arrachage de la main. Tout le film tourne autour de cette image chère à Blaise Cendrars de la main coupée, à la fois signe de l'impuissance et de la guerre. Car c'est de guerre économique et sociale, dont il s'agit dans ce thriller flamant où il est question de taillage de diamants. "Diamant noir" est le récit d'une vengeance. Pier, écrit à l'italienne comme il se plait à le faire remarquer, vient de perdre son père et il apprend que ce dernier, diamantaire de génie, a été lésé par son frère qui, non seulement l'a laissé perdre sa main, mais lui a dérobé sa fortune. Alors le jeune-homme, ouvrier le jour et cambrioleur la nuit, s'immisce dans cette nouvelle famille où il prépare un plan machiavélique. Finalement, c'est presque pour la fin que le long-métrage est intéressant. Totalement déroutante, elle nous plonge dans un univers poisseux où les faux-semblants ne résistent jamais vraiment au réel de la vie. L'interprétation des différents acteurs, souvent peu connus, est remarquable. Les comédiens se donnent à cette histoire où un geste de la main, une larme essuyée, un échange de sourires racontent une existence âpre, des rapports au monde violents, avec en toile de fond, toujours, la mort qui rode. En soi, "Diamant Noir" est une réussite. Le long-métrage d'Arthur Harari "La bataille de Solferino" était déjà une très belle surprise. Le réalisateur, cette fois, a acquis en maturité mais aussi en profondeur. Toutefois, on regrettera une photographie triste, des images peu travaillées, la mise en scène étant clairement plus affirmée que le regard du cinéaste sur l'univers qu'il décrit. Le cinéma ne doit pas se contenter de raconter des histoires. Il doit montrer au spectateur les effets visuels sur le récit lui-même, et c'est là où "Diamant Noir" faillit un peu d'un trop grand académisme. N'est pas Pialat qui veut.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2016
    Main coupée faisant écho à l’étymologie du mot Antwerp, œil attaqué par un abcès (ou de simples larmes) mettant en danger la capacité essentielle de saisir la lumière, diffraction de cette même lumière au sein du diamant comme la fiction elle-même se diffracte au fil des retournements de l'âme du héros vengeur de "Diamant Noir", épilepsie cristallisant la malédiction familiale, boxe thaï comme unique expression du désir comme de la révolte, multiplication des figures paternelles comme autant de facettes d'une pierre taillée… on ne peut pas dire que le jeune Arthur Harari y aille avec le dos de la cuillère quand il s'agit de construire "Diamant Noir" ! Et pourtant, ça fonctionne parfaitement, grâce à une mise en scène vigoureuse, parfois maladroite mais souvent épatante, grâce à un récit qui enfourche le cheval sauvage de la grande Tragédie (on a le droit d'évoquer ici James Gray, c'est dire le niveau), et grâce à des acteurs excellents, et en premier lieu Niels Schneider, blessé et pourtant lumineux à l'écran comme peu savent l'être. Mais c'est sans doute l'intelligence avec laquelle Harari construit ses personnages, avec laquelle il nous les dévoile patiemment, nous révélant comme par inadvertance que la vérité n'est jamais tout-à-fait ce qu'on pense, ou bien peut-être qu'elle est absolument indécidable, relativisant ainsi nos haines, nos colères comme nos désirs, qui élève "Diamant Noir" au niveau des grandes réussites de l'année 2016.
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2017
    Je suis perplexe dans mon ressenti face à ce film. Sans l’avoir trouvé mauvais, je n’arrive pas non plus à le trouver bon. En fait, tout ce qui fait son originalité : Anvers, le marché du diamant, les coulisses de la taille de ces joyaux, m’ont un peu tenu à distance de l’intrigue qui, elle, se meut de façon trop lente et tortueuse pour m’avoir vraiment emballé. Les sous-intrigues diluent en outre la coloration thriller de ce film, notamment à travers les personnages de Gabi et sa fiancée Luisa, dont le triangle amoureux/familial avec le principal protagoniste alourdit inutilement (à mon humble avis) une histoire qui pourrait largement se passer d’eux. Pourtant l’intrigue est intéressante avec ce retour d’un cousin inconnu dans le giron d’une riche famille de diamantaires juifs d’Anvers, un retour que cache une envie de vengeance et des desseins malhonnêtes. L’évolution de Pier est également intéressante à travers sa fascination involontaire et à son corps défendant pour la taille de diamant jadis travail de son père. Mais, l’histoire patine trop pour tenir un spectateur qui, sans s’ennuyer, n’exagérons rien, a réellement du mal à plonger dans cette intrigue, pourtant intéressante, mais trop étirée sur presque deux heures et garnie de sous-intrigues pas réellement nécessaires et intéressantes. L’interprétation de Neils Schneider est impeccable, mais il ne peut à lui seul générer l’attractivité d’un film qui se perd dans son trop plein de détails. Un thriller trop roboratif dans son histoire et qui peine donc à donner de l’énergie à un suspense qui couve pendant toute sa durée, pour ne briller fugitivement que dans les dernières vingt minutes ; trop tard pour rattraper un spectateur déjà en fuite. Que dire sinon : à voir pour se faire sa propre opinion...
    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2016
    L'idée de base du scénario est excellente. Le déroulement est prenant. La choix de final n'est pas le plus surprenant et c'est bien dommage car les personnages sont bien construits, les choix de caméra tiennent la route, la musique aussi et les acteurs interprètent bien. Oui, vraiment, c'est la chute finale qui n'emporte pas l'adhésion. Tout ceci pour dire que le thriller est bien mené, mal conclu. Mais là, c'est une opinion.
    Roub E.
    Roub E.

    957 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Il y'a des films comme ça à qui je ne vois pas de grands reproches à faire, que je ne juge pas mauvais mais qui me laisse totalement indifférent. Je n'ai tout simplement pas as accroché et le pis c'est que postant cette critique seulement deux jours après l'avoir vu j'ai l'impression de l'avoir déjà avoir quasiment oublié, si ce n'est son ambiance naturaliste plutôt réussie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    On pense à Corneau, Melville ou Gray. Pour son premier long-métrage, Arthur Harari présente un polar social noir sur la quête identitaire. Issu d’une famille de diamantaires juifs, Pierr Ulmann a coupé les ponts avec eux. Mais sa vie va prendre un tourment à la mort de son père. D’abord avec une soif de vengeance, le protagoniste va mettre en place un stratagème pour nuire son oncle qu’il juge coupable. Mais à l’image du diamant, le film a plusieurs facettes et le cinéaste va chercher à nous embrouiller dans une double intrigue. Alors que la mise en scène est très classique, le scénario lui, est rallongé pour mieux troubler. Mais ce faux suspense ennui car l’intrigue est inégale. Si c’est l’occasion pour Niels Schneider d’assumer enfin un premier rôle, Diamant noir nous laisse sceptique. Sûrement est-ce le mélange de genre qui ne prend pas.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Un premier film extrêmement brillant, avec une très belle mise en scène, se révélant à la fois prenant, précis dans son écriture et jamais cousu de fil blanc. Le scénario tient vraiment la route et le film dépasse le simple polar noir, avec tout un aspect psychologique autour des personnages qui renforce l'intérêt du film. Bon il y a bien quelques défauts, avec parfois un certain manque de rythme et des personnages un brin caricaturaux ( spoiler: l'Indien "peace and love" est un peu too much
    ). Le milieu diamantaire dans lequel nous sommes plongés est plutôt bien abordé et rendu crédible, ni trop didactique (façon je te donne un cours sur les diamants, càd un peu casse-bonbons), ni survolé, c'est même vraiment intéressant. De tous quasi tous les plans, Niels Schneider trouve là son meilleur rôle depuis longtemps, à la fois inquiétant et à fleur de peau. Vraiment une jolie surprise.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2016
    Le thriller est un genre que j'apprécie bien au cinoche, du moins quand il "assure" avec un peu d' originalité, en évitant les grosses ficelles. "Diamant noir", d'A.Harari est de ce genre : c'est un suspense fort bien mené, assez Hitchcockien peut-être dans la mesure où il fouille le mental des personnages principaux, le replaçant dans un contexte familial complexe caché derrière la belle façade de leur quotidien. Par une habile alternance entre les scènes intimes nous permettant d'entrer dans l'intériorité des personnages et les scènes d'action ou de préparation à l'action, le film assure, donc. Il crée la tension par la frustration chez nous de ne pas en savoir plus, plus vite. Par ailleurs, il est original en ce qu' il nous donne à découvrir le microcosme des diamantaires juifs d'Anvers (et contre tous, haha), leur fascination pour le scintillement absolu, et la technique de la taille qui leur offre une chance de s'en approcher...
    Un jeune homme, Pier, coincé dans sa vie de bricolages un peu louches à Paris, apprend que son père, fils d'un riche diamantaire anversois, est mort dans la rue, sans rien laisser d'autre à Pier que la rancoeur contre sa famille. Pier va tenter de s'infiltrer dans cette famille, feignant de vouloir renouer à l'occasion de ce deuil, pour aller jusqu'à la vengeance qu'il croit nécessaire et juste...
    La scène d'intro nous cloue au fauteuil et annonce la couleur de ce suspense tout en finesse, qui nous ouvre un par un les placards d'une famille friquée, où semblent bien cliqueter pas mal de squelettes : l'autorité d'un père et son amour aussi, les fragilités d'un fils et sa noirceur aussi, la fortune familiale et sa précarité aussi... Dans le déroulé brillant de ce petit bijou, chaque facette qu' Harari met à plat nous suggère qu'il faut abraser prudemment, sans arrondir les angles, pour faire jaillir la lumière en créant des fenêtres. Grâce à elles, quand enfin les masques tombent, la complexité et la puissance des liens familiaux se fait jour d'un coup et Pier, que l'on croyait au plus près du Graal, doit prendre du recul. A poncer trop près de l'os, il a commis l'irréparable et ses certitudes, comme les nôtres, s'évanouissent plus ou moins. Un film aussi fort que subtil.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 juin 2016
    Le film repose pour beaucoup sur son très beau scénario. La mise en place et la construction implacable de l'intrigue, les relations entre les personnages, la psychologie de chacun d'entre eux (qui sont d'ailleurs particulièrement bien interprétés) et la manière dont les thèmes qui sous-tendent le récit y sont distillés à travers des représentations et des métaphores subtiles sont absolument brillantes.

    J'ai trouvé la mise en scène un peu plus confuse, qui n'assume pas toujours le genre et privilégie par moment des séquences abstraite ou esthétisante au détriment de l'efficacité du récit et de sa tension. J'ai eu le sentiment diffus d'une ambiance et d'un rythme quelque peu décalés.

    Au final, c'est un bon film noir, moite et poisseux à souhait, mais un peu hermétique et déstabilisant pour qui attend un polar "pur jus".
    serialsr
    serialsr

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Un scénario cousu de fil blanc, poussif, ennuyeux… Un film sans rythme, où l'on s'ennuie très vite… Dommage pour les acteurs, qui sont plutôt bien ! À éviter.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Magnifique premier film qui révèle, au fur et à mesure d'un scénario superbement écrit, les multiples facettes d'une tragédie en marche. Dès la scène d'ouverture (ou plutôt scène primitive tant elle nourrit la suite de l'intrigue), la mise en scène subjugue par sa totale maîtrise. Aucun des personnages n'est négligé et apporte de la consistance à la narration. Niels Schneider tout de rage contenue est époustouflant.
    Anne B.
    Anne B.

    10 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    J'ai regardé avec plaisir ce film, mais pour que l'on adhère à sa pulsion de vengeance, il faut nous la donner comme dans monte Christo où on jubile à l'idée de cette vengeance. La , on ne veut pas qu'il se venge. La fin est irréaliste mais on l'admet car elle nous arrange. La bande son est par moment totalement incompréhensible et il n'y a pas de possibilité de sous titres. Niels Schneider ne joue pas toujours juste et j'étais gênée par ses cheveux gras. Gaby est très bon dans ses scènes d'épilepsie, moins pour le reste. La fiancée est transparente. Si c'est un premier film, c'est prometteur et il y a la découverte du milieu diamantaire d'anvers.
    1ou2mo
    1ou2mo

    8 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2016
    Bonne dramaturgie amenée dès le début du film avec une scène choc au demeurant originale car elle est l'introduction de la base du scénario. Une obsession revancharde se concrétisant dans un monde cloisonné,celui des diamantaires bien décrit.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top