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jaja77
61 abonnés
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3,0
Publiée le 23 juin 2016
film que j'ai été visionner par hasard tout de suite après la grosse déception voir le film le plus niais que j'ai vu depuis des lustres au point de sortir de la salle au bout de 45 minutes, du film "l'idéal" avec "Audrey fleurot" sur le milieu de la mode. j'ia voulu me rattraper avec le film "diamant noir". même si pas extra pas mal par rapport au film précédent. une bonne histoire de bons acteurs avec un plus pour le personnage principal qui joue très bien son rôle de vengeur. je n'ai pas noté plus de 3 étoiles dû à la grande lenteur du film qui par moment est ennuyant, par contre les vingt dernières minutes sont les plus saisissantes. voilà se voit une seule fois.
Pier Ulmann n'a plus de famille. Seulement Rachid, pour qui il fait plusieurs larcins de temps en temps. Jusqu'au jour où son père est retrouvé mort dans la rue. Pier apprend alors l'histoire de son père, fils de diamantaires à Anvers abandonné par sa famille à la suite d'un accident qui lui a coûté la main ainsi que plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. C'est ainsi que Pier voit débarquer dans sa vie les Ulmann, son cousin Gabi et son oncle Joseph. Le voilà qui part pour Anvers découvrir ce qu'est la vie de ces diamantaires. Il part aussi avec l'idée de venger son père délaissé par cette famille, décidant avec Rachid de les cambrioler. Mais les choses ne sont pas aussi simples... Avec "Diamant noir", Arthur Harari nous plonge dans l'univers des diamantaires avec une touche de réalisme assez saisissante. La taille des diamants, l'importance du regard, de la lumière et la façon de faire des affaires, le film s'attache à nous montrer l'envers d'un décor qu'on ne voit que très peu souvent. Il le fait en plus par le biais d'un film noir, avec un héros décidé à venger sa famille mais qui semble curieusement à l'aise dans le business dès qu'il touche aux diamants. C'est donc un certain conflit qui s'installe chez Pier, presque un choix à faire entre deux familles. Si l'on devait d'ailleurs principalement critiquer le film, c'est d'ailleurs sur le personnage de Pier. Un type pas franchement sympathique, trouble et difficilement attachant dont on ne sait jamais ce qu'il pense vraiment. En cela "Diamant" noir peine à nous plonger complètement au sein de son histoire puisque son héros est hermétique et que la prestation de Niels Schneider n'est pas toujours inspirée. Malgré tout, reconnaissons au film son habileté quand il s'agit de créer une tension et montrer les rouages d'un métier que Pier découvre en même temps que nous. Il y a non seulement une forte proposition de mise en scène dans "Diamant noir" (avec des plans aux couleurs parfois frappantes) mais il y a également une vraie envie de scénario. Un scénario trouble et complexe qui abat patiemment ses cartes et dévoile des seconds rôles ambigus parmi lesquels on reconnaîtra August Diehl, repéré dans le "Inglourious Basterds" de Tarantino. La mécanique est froide, se révélant méthodique et implacable dans son dernier acte avec une scène de casse qui n'est pas sans évoquer "Le Solitaire" de Michael Mann, un film référence cité par le réalisateur. Certes, "Diamant noir" a ses défauts, comme le fait de sous-exploiter son personnage féminin principal, de ne pas définir assez clairement les troubles de son héros plus tête à claques qu'autre chose et de ne pas maîtriser du tout les scènes de violence qui frisent le ridicule. Mais il porte en lui quelque chose de brut qui séduit, que ce soit par son approche du drame mêlé au film noir ou par sa façon de raconter les choses, froides mais lumineuses. Un long-métrage qui vaut donc le coup d’œil, ne serait-ce que pour en apprendre plus sur ce métier de diamantaire assez trouble.
Arthur Harari signe son premier film avec ce « Diamant noir » de belle facture mais de tenue juste correcte. Bien sûr il y a beaucoup de défauts inhérents à une première œuvre, notamment dans la mise en scène. On ressent quelques approximations au niveau des cadrages et des plans et les dialogues sont parfois inaudibles. Mais c’est surtout au niveau de la photographie que le film pêche. Cela faisant longtemps que l’on n’avait pas vu film à l’esthétique aussi datée, surannée même. On n’ira pas jusqu’à affirmer que l’image est laide mais on a l’impression que le film sort tout droit des années 80 ou 90. Pour son prochain film, le réalisateur devra penser à soigner ses images et son style, à moins que ce ne soit voulu...
En revanche, le scénario qui est mis en images ici est tout à fait captivant. D’abord il convoque deux schémas narratifs classique du cinéma en les mêlant habilement : l’arrivée d’un nouveau membre dans une famille (ici suite à un décès) et l’immersion d’un jeune loup dans un milieu nouveau pour lui (en l’occurrence celui des diamantaires anversois). De la même manière, deux genres se télescopent : le drame familial et le thriller mâtiné de film de casse. Un scénario malin que celui de « Diamant noir » et qui aime à brouiller les pistes pour nous entrainer dans une intrigue complexe mais pas trop. Le monde du diamant et de la joaillerie de luxe a été peu vu sur grand écran et révèle un potentiel hautement cinématographique dont la totalité n’est pas peut-être pas exploitée à plein ici.
Les débuts, une fois le générique passé, sont laborieux et c’est beaucoup trop long. De plus ce premier film pêche également par son manque de moyens. Cependant, il réussit le tour de force d’attiser notre attention et notre curiosité durant près de deux heures. La composition de Niels Schneider manque d’envergure à certains instants quand il se veut roi de la manigance mais plus probante quand il montre ses fêlures. La seconde partie du film est la plus intéressante et la fin parvient à nous surprendre avec un casse qui ne se passe pas du tout comme prévu pour les participants comme pour nous spectateurs. Entre tragédie et suspense, « Diamant noir » se positionne comme une œuvre originale en dépit de ses défauts flagrants mais qui révèle surtout son metteur en scène comme un cinéaste à suivre.
Il faut un certain cran à Arthur Harari pour se lancer dans un scénario de film noir complexe à l'occasion de la réalisation de son premier film.
L'intrigue de Diamant noir est particulièrement alambiquée, sans être profondément originale : il est question d'un fils petit délinquant qui apprend la mort de son père, perdu de vue depuis longtemps. Ce père s'avère avoir été spolié par sa famille, diamantaires à Anvers. A l'occasion des funérailles, l'occasion va être donnée au fils de s'incruster dans la-dite famille et d'y faire à la fois son trou et le lit de sa vengeance.
Disons-le, l'intérêt du film n'est pas vraiment dans le scénario, ni dans l'interprétation artificielle du pourtant magnétique Niels Schneider, mais dans la mise en scène et ses parti-pris formels tout à fait étonnants : éclairages artificiels néo-expressionistes en couleurs, rêveries suréalistes, accumulations de gros plans inquiétants, scènes émergeant d'un inconscient torturé (le quasi-viol par exemple), mélange malsain des genres, récurrence des motifs narratifs.
Le tout donne au film une tonalité hitchcockienne post-moderne (on songe aussi au Coppola de Tetro ou a de De Palma) pas désagréable.
Le film très noir du jeune cinéaste Arthur Harari nous plonge dans l'univers des diamantaires à Anvers. Ce cadre sert de prétexte pour mettre en scène un drame familial. Le spectateur sent qu'il va assister à une tragédie autour des non-dits et des secrets de famille mais le suspens persiste. Les premières images-choc sont le point de départ de la quête de vengeance.
La caméra, c'est "l’œil" omniprésent dans le film, détaille les diamants comme elle détaille les personnages qui évoluent, à l'instar du héros (Niels Schneider). Le diamant, magnifiquement filmé, est le symbole des multiples facettes de l'être humain, rien n'est jamais définitif, même les vérités peuvent avoir différentes facettes. La famille non plus n'est pas ce qu'elle semble être au premier regard. Personne n'est parfait, chacun a ses failles, le spectateur ne prend parti pour aucun personnage, aucun n'est attachant. La thématique d'une vengeance est certes très classique, mais ici le scénario de la vengeance élaboré par le héros lui échappe. La mise en scène et les acteurs de qualité donnent du relief. Chaque plan filmé a sa propre valeur, rien ne semble superflu, tout est précis et soigné, les paroles sont concises. On peut reprocher une certaine lenteur, mais elle permet d'imprégner le spectateur d'un monde qu'il ne connait pas, et la lenteur n'est en aucun cas ennuyeuse - on est loin du cinéma spectaculaire.
La ville d'Anvers ou Antwerpen (nous n'en dirons pas plus sur la signification du nom en flamand), les diamants, une famille juive avec son passé, les conversations en plusieurs langues, français, flamand et allemand, vérité et contre-vérité, la vengeance, tant de sujets pour faire un thriller original et très réussi !
Magnifique film noir , social et familial sur un thème (les diamantaires) peu connu et montré au cinéma . Passionnant et des acteurs au top! Premier film superbement réussit !
Je sors à peine de la salle. Ce film est le chef d'oeuvre du film noir que le cinéma français attendait depuis des années. J'en pleure encore en écrivant ces quelques lignes maladroites. Harari est déjà grand, très grand... La lumière, la direction d'acteur ( Niels Schneider nous prouve qu il est un immense acteur), la musique, le scénario, tous les éléments du film touchent au sublime.
Un jeune cambrioleur parisien retrouve, à la mort de son père, sa famille. Ces riches diamantaires anversois sont prêts à le prendre sous leurs ailes. Il décide de s'en faire adopter pour mieux s'en venger.
Encensé par une critique élogieuse, le premier film de Arthur Harari avait tout pour plaire. Un scénario en béton qui révèle toute son intelligence dans le dernier quart d'heure. Des personnages tout droit sortis d'un drame shakespearien. Un microcosme étonnamment peu utilisé au cinéma et pourtant terriblement dramaturgique : la congrégation des diamantaires anversois et leur métier filmé avec une précision quasi documentaire.
Hélas, ces ingrédients ne suffisent pas à faire un bon film. Car il y faut aussi des bons acteurs. Et c'est peu dire que Arthur Harari n'a pas eu la main heureuse. Les yeux gonflés, Niels Schneider, dans le rôle du fils prodigue, ressemble à un lapin myxomatosé. August Diehl, le cousin anversois, ne joue jamais aussi bien que quand il simule des crises d'épilepsie. Quant à Raphaële Godin, doctorante en chimie et amateur de kickboxing, elle a le sex appeal d'un chicon belge. Mal dirigés, mal éclairés, ils réussissent à gâcher le film.
Un jeune réalisateur est né ! Sur un scénario sophistiqué, mêlant habilement une histoire familiale compliquée et un casse dans le bunker des diamantaires anversois, Harari ne nous donne pas beaucoup de temps pour souffler entre des scènes impeccables de densité et de force dramatique. On se souviendra de la scène - anthologique - des retrouvailles dans l'atelier, à la fin du casse, du grand art ! Des dialogues, très écrits, quelques scènes trop attendues, quelques faiblesses d'interprétation ne permettent pas de parler de chef-d'oeuvre. Le choix de Niels Schneider comme héros de ce drame met la lumière sur un jeune comédien très prometteur dont le talent nous avait échappé jusqu'à présent. Très belle image, éclairage intelligent sur des paysages urbains baignés de la luminosité du Nord.
Un bon film noir sur la thématique de la vengeance chez les diamantaires et dont la mise en scène un peu surannée a suscité chez moi l'envie de revoir les films de Melville et de Boisset ...
Film sombre ou Pier, jeune homme un peu délinquant, perd son père et va devoir décider s'il souhaite se venger de sa famille et notamment de son oncle qui aurait conduit à la déchéance de ce père perdu. Quelques personnages lui permettent de constituer une sorte de piège dont il pourrait sortir vainqueur. Mais là encore la vie en a décidé autrement.
Une nouvelle veine dans le cinéma de genre, un beau regard de metteur en scène et des comédiens ad-hoc, voilà la belle et grande surprise de ce juin moribond ( inondations conflits sociaux l’Euro… ) qui nous offre un premier film dont plus d’un impétrant rêverait d’être l’auteur. Je ne sais pas grand-chose d’Arthur Harari, sinon qu’il vient de franchir des étapes en une seule prise pour nous conter l’histoire d’un jeune homme révolté par le comportement de ses cousins. Il veut se venger, mais délaissant le couteau entre les dents, il opte pour une version plus calme, plus intelligente qui va cependant le conduire dans des recoins qu’il n’imaginait pas forcément. C’est absolument très bien écrit et mené sur le plateau avec une aisance qui tient à la fois de la concision et d’une logique désordonnée. La confusion qui s’en dégage est merveilleuse dans un tel contexte familial proche du thriller. Niels Schneider et August Diehl, la jeunesse, toujours, jouent comme de vieux routards des personnages qui ne demandaient qu’à prendre le n’importe quoi. Ils tiennent les rênes à la perfection accompagnés par Raphaële Godin, une jeune femme tout aussi mystérieuse. Une énigme de plus au pays des diamantaires. Un secret tout aussi précieux… Pour en savoir plus
Bon film qui sous couvert d'un thriller nous livre un drame familiale d'un classicisme parfait : le dilemme final nous ramène à Racine ou Shakespeare, des maîtres du genre. J'ai aimé les ambiances et les éclairages qui instiguent une tension permanente dans le film. Je n'ai pas aimé le jeu de l'acteur principal, Niels Schneider, trop souvent prostré et mutique. De plus cela ne colle pas avec la trajectoire de son personnage qui séduit les gros poissons avec qui il a affaire.
Le scénario plutôt bien écrit bien que classique est gâché par un mauvais jeu des acteurs (mal ou pas dirigés) , une mise en scène ringarde et une lumière très laide qui font qu'on ne croit ni aux situations ni aux personnages. Seule la scène d'introduction vaut le coup le reste étant terriblement long et ennuyeux.