Mon compte
    Les Ogres
    Note moyenne
    3,5
    619 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Ogres ?

    76 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    35 critiques
    3
    14 critiques
    2
    3 critiques
    1
    3 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Fanfare gorgée de soleil, d'amour, de cri, de joie (beaucoup), de passion. Il en faut oui, pour chapeauter un tel mode de vie. C'est une grande famille, quelque peu dysfonctionnelle, qui est nourrie par l'envie permanente de s'amuser. Et donc amuser les clients. Les spectateurs eux, ont le droit au nerf de la guerre, au coeur de cette troupe où l'intimité est un mot à bannir. Festif, un peu trop, j'en ressort avec un mal de boulard corsé. Mais jamais je me plaindrais de voir autant de vie. Larme à l'oeil, histoire crispante, vous n'en sortirai pas indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    un film fou qui emporte ; quel bonheur de se laisser emporter, émouvoir, agacer parfois. un film plein d'amour pour les humains avec leurs faiblesses mais leur coeur
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Un grand appétit, c'est une condition nécessaire et indispensable pour appréhender Les ogres. Celui qu'il a fallu d'abord à Léa Fehner, jeune réalisatrice toulousaine de 33 ans, qui rend hommage au milieu du théâtre itinérant dans lequel elle a passé son enfance. Au spectateur ensuite, décontenancé par la flamboyance baroque des premières scènes, embarqué dans un grand huit qui, heureusement, sans ralentir l'allure pour autant, va révéler de nombreuses variations pour un récit qui va sans arrêt se bonifier au fil des minutes au point que sa durée de 2h24, loin d'être un obstacle, devient un atout, tellement le film est riche et intense. Les ogres revendique un héritage rabelaisien qui se caractérise par une liberté de ton et de situations, synonyme de tourbillon émotionnel qui ne laisse aucun répit. Bizarrement, l'on ne ressort pas épuisé du film mais bel et bien soufflé par autant de fraicheur et de spontanéité (bien que le film ait été écrit à la virgule près). Un bain de jouvence et d'enthousiasme dans un cinéma français si souvent étriqué.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Le chroniqueur d’ « On aura tout vu » sur France Inter avait crié avant de rendre l’antenne : « Courez voir les Ogres » ! Ajoutez à cela une bande annonce enlevée, lumineuse, c’est avec empressement que j’ai COURU découvrir cet OVNI Cinématographique…
    Pendant plus d’une heure, je n’ai pas lâché cette troupe et ai dropé (bon, un peu de guingois car la caméra à l’épaule qui virevolte, ce n’est pas pour moi !). J’ai été emportée par leur débauche d’énergie à appâter le spectateur d’un soir, à jouer un spectacle unique avec peu de moyens, à vivre dans un joyeux vacarme au son de l’accordéon (chouette bande son)…
    Avant de commencer à m’essouffler devant tant de brailleries, disputes, humiliations !
    Pour complètement caler face aux différentes intrigues qui viennent plomber l’ensemble et en font un LONG film fourre-tout !
    A quoi bon rajouter un Monsieur Déloyal dépressif (qui finit par faire suer tout le monde, à commencer par moi) ?
    A quoi bon rajouter des histoires de tromperies ? (le manque de reconnaissance du travail de la fille suffisait pour mettre un peu de sable dans les rouages de cette belle mécanique théâtral)
    A quoi bon terminer le film par un JOYEUX HAPPENING après tant de cris, colère, incompréhension ? Trop beau pour être vrai…
    gueratomik
    gueratomik

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Afin de rendre hommage à mes oreilles qui n'ont que trop souffert, je me devais d’écrire cette critique. Ce film se caractérise par trois choses: des cris, des cris, et encore des cris ! Ça crie tout le temps, pendant 2 heures et demi, c'est insupportable. Un spectateur d'un certain âgé à coté de moi s'est même fendu d'un "c'est pénible" (et on le comprend) au moment la loooongue scène d'embrouille père-fille. Lorsque les cris s’arrêtent, ils repartent de plus belle 5 minutes après. Deuxièmement, le film cabotine à tout va: puisque le contenu est une coquille vide, on remplit le film de scènes prétendument comiques qui ne font absolument pas avancer l'intrigue (mais y a-t-il une intrigue?) mais qui font rire le spectateur qui en déduira que, puisqu'il a ri, le film est bon. Troisièmement, les scènes sont totalement surréalistes ( spoiler: la vente aux enchères, la bataille de nourriture, le cunilingus, la sodomie - ah bah oui en plus c'est pas finaud finaud
    ). Et ultime torture, c'est beaucoup trop long! Un film prétentieux qui se voit comme un hymne à la vie avec ses personnages déjantés, mais cette vie là n'existe pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Film très vivant, surprenant , audacieux, qui ne ressemble à aucun film que nous connaissons.
    On ressent une réelle authenticité dans cette histoire portée par ses véritables acteurs.
    Merci à Léa Fehner d'avoir traduit avec justesse la vie de ses parents au sein d une troupe de théâtre itinérant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mars 2016
    Ce film prend aux tripes du début jusqu'à la fin! Il nous amène dans les coulisses de ces artistes itinérants, dans leur difficile mais pas moins belle vie au quotidien... Un film Cru, émouvant, séduisant, parfois dérangeant, presque enivrant! Ils vous saisit dés ces premiers instants et vous emporte non stop dans son tourbillon de "folie" humaine. Superbe!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2016
    Autant le dire tout de suite, je suis partie au bout d'une heure et je n'étais pas la seule dans la salle ! Pendant un bon moment l'ennui m'a submergée, des scènes qui partent dans tous les sens, une intrigue qui ne mène nulle part et surtout un univers nauséeux ; l'auteur semble avoir pris le parti de la vulgarité qu'elle arbore pour donner un semblant de style qui n'existe pas....Le comble est atteint dans la scène où la femme du directeur (jouée par sa propre mère) est d'abord agonie de méchancetés par son mari, puis vendue aux enchères (pour rire ?) par un Monsieur Loyal suicidaire et achetée (pour rire peut-être ?) par un pauvre type devant lequel elle se retrouve toute nue, pitoyable, gênée et ricanante....C'est à ce moment-là que je suis partie !
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Ils ont leur peine de cœur, leurs rancœurs familiales, ils ont connu des bonheurs et des malheurs tout aussi denses, et pourtant, malgré l'hystérie, les colères, ce qui compte par dessus tout pour cette troupe ambulante de théâtre, le Davaï Théâtre, c'est de faire le spectacle avec le même entrain, la même dévotion au public, comme si de rien n'était. Léa Fehner a conçu une oeuvre hirsute, au rythme endiablé, parfois agaçante avec les excès de ses personnages, mais tellement touchante. La caméra et le montage vont vite. La réalisatrice montre non sans malice, l'instabilité émotionnelle qui accompagne la fabrique du théâtre avec un regard qui colle aux personnages, et la rapidité des textes et des mouvements. Elle capte les joies, les tristesses, comme si elle n'avait pas demandé aux personnes de jouer, mais que, finalement, il y avait deux spectacles dans cette histoire, celle que la troupe montre réellement aux spectateurs, et celle qui se joue dans la vie supposée réelle de ces troubadours. Le rythme se dégage aussi de ces sortes de saltimbanques du rire et des larmes. Les costumes absolument incroyables, les accessoires, démontrent l'investissement des équipes techniques, à la recherche d'un objet décalé, d'un animal, bref tout ce qui rajoutera au spectacle grandiloquent du film. Evidemment, derrière les excès de cris, le film recèle une grande admiration pour ces artistes ambulants, ces Molière contemporains, capables de survivre à toutes les situations même les plus improbables soient-elles, à tous les découragements, pourvu que le spectacle ait lieu le soir. Ces acteurs donnent en quelque sorte une leçon de vie, car, même face à des comportements parfaitement insupportables, l'intérêt collectif pour la représentation du soir, la solidarité certes parfois mise à l'épreuve, priment. Si tout est métaphorique, parfois les contes qui se disent dans les bars, font trembler les maîtres, pour autant, la joie demeure, et la création sauve tout. Dans "Les ogres", il y a tout à la fois du Fellini, du Kusturika, du Gatlif, l'énergie et la profondeur en plus. Léa Fehner a réalisé une oeuvre qui donne envie d'aimer, de rire, de créer et de suivre au bout du monde ces artistes engagés pour nous, spectateurs, en quête toujours d'un petit morceau d'éternité.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2016
    Bienvenue à la troupe du Théâtre Davaï, troupe itinérante qui propose, de lieu en lieu, un spectacle adapté de deux courtes pièces d'Anton Tchekhov, « L'Ours » et « La Noce ». Bienvenue aux comédiennes et comédiens, à chacun des membres de ce théâtre, à ces personnages hauts en couleur qui, dès la première scène de ce film-fleuve, emportent irrésistiblement le spectateur dans la ronde effrénée de leur passion ! Chez ces gens-là, on ne parle pas, on crie, on chante, parfois on murmure ou on se confie, le plus souvent on gueule et on s'engueule ! Tout est comme emporté par un torrent d'énergie dont on se demande où il prend sa source.
    « Davaï », qui veut dire en russe « Vas-y ! », convient parfaitement à la frénésie des personnages ainsi qu'à la formidable mise en scène de Léa Fehner. Pas de temps mort, on avance, on avance, même quand les personnages trébuchent et chancellent. Il faut dire que la réalisatrice connaît son sujet : ce sont ses propres parents, François et Marion, qu'elle met en scène. Pourtant, et même si, de fait, ces derniers dirigent une structure théâtrale itinérante depuis plus de vingt ans, on n'a pas affaire à un simple documentaire, mais à un film mixant subtilement et intelligemment le réel et la fiction. Cela participe d'ailleurs à la fascination qu'exerce ce film que de ne pas toujours savoir ce qui relève de l'un ou de l'autre.
    Ce qui interpelle et dérange le plus peut-être, c'est de découvrir à quel point il est difficile, voire impossible, de conserver un minimum d'intimité quand on est membre d'une troupe de cette sorte. Si les comédiens se donnent en spectacle sur la scène, ils le font aussi les uns pour les autres : leur vie entière est spectacle. Tout se donne à voir, rien ne peut rester longtemps dissimulé. Quand François fait appel à une ancienne amante pour remplacer une comédienne blessée et que Marion crie sa souffrance et sa peine, tous les autres membres de la troupe en sont les témoins. De même quand Mr Déloyal (Marc Barbé) éructe son mal de vivre, lui dont la nouvelle et jeune compagne, Mona (Adèle Haenel), est enceinte. Ou encore quand la fille de François et Marion (Inès Fehner) fait part à son père de sa souffrance et de son amertume, tant elle est meurtrie d'être méprisée par ce dernier.
    Cette mise à nu de chacun, cette mise en commun de toute vie et de tout sentiment, c'est à la fois ce qui fait la force et la faiblesse de la troupe et c'est aussi ce qui provoque en elle de rudes débats. Que faire quand un des membres commet une faute grave ? Que décider quand il est question de présenter des excuses à cause de la faute d'un seul ? Est-ce le groupe entier qui les présentera ou bien le seul fautif ? François a beau diriger le théâtre d'une main ferme, les discussions n'en sont pas moins vives et tournent vite à l'engueulade. Tantôt mise à mal, tantôt renforcée dans l'épreuve, la cohésion de la troupe donne lieu aussi à des instants de grâce teintée d'humour : ainsi à l'hôpital où Mona accouche d'un bébé aussitôt doté d'une troupe de papas !
    Ce n'est sans doute pas un hasard si la réalisatrice a choisi de faire jouer des pièces de Tchekhov au théâtre Davaï. Les comédiennes et les comédiens qui le composent sont des personnages tchekhoviens en effet, non seulement sur la scène mais dans la vie.Joyeux, dévorant la vie comme des ogres, toujours prompts à la dispute et à la réconciliation, il cachent bien mal leur indomptable mélancolie. Sous les rires, les chants et les éructations affleurent des multitudes d'angoisses et, parfois même, des désirs de mourir.
    Mais davaï, « allons-y », il faut continuer la route, monter et démonter et monter à nouveau le chapiteau. Et chanter malgré tout, chanter encore lors d'une sublime scène finale qui emporte et fait chavirer le cœur du spectateur. Une troupe d'ogres, la troupe du théâtre Davaï ? Oui, mais d'ogres qui n'en sont pas moins très très humains : des ogres agaçants et attachants et pleins de fêlures comme des humains ! 9/10
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Film inoubliable avec des acteurs justes et pleins de vie, une histoire magnifique, une musique entraînante et des scènes hilarantes ! On passe du rire aux larmes et on a pas envie de quitter cette troupe mais de continuer leur voyage ! Un immense bravo a la réalisatrice qui signe un vrai chef-d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    ma première critique, enfin, avis serait plus juste. qui suis je pour vouloir pérorer ainsi sur la qualité d'un film. "c'est null" ai je lu. constructif...
    alors oui, ça crie, ça s'engueule,ça frise l'hystérie, mais derrière ces moments fort en gueule pointe la tendresse, l'amour, qui lie cette famille de saltimbanque, l'amour de la vie , de la démesure, de la liberté.
    Dans une époque ou la norme est reine, je trouve que cela fait du bien.Un peu de folie effraie le quidam...
    Restez dans vos congélateurs messieurs dames, vous qui êtes si bien élevé, nous on préfère la vie.
    Steph w
    Steph w

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2016
    J'écris très peu de critique surtout quand je n'aime pas le film, mais là...je sors du film "les ogres", un supplice...2H30 de cris, d'hystérie collective. Après une scène d'engueulade, le calme ? non ça reprend, ça hurle tout le temps.
    Je pensais voir un bon film sur les comédien(nes), le théâtre itinérant mais non. Des scènes débiles sans sens. "qu'est ce que la sodomie" explique un membre de la troupe à des enfants de centre aéré ?
    C'est anecdotique, je ne suis pas choquée pour cela mais aucun intérêt. J'ai failli partir plusieurs fois dans le film ce qui ne m'arrive jamais, j'ai tenu bon.. mais je vais vite l'oublier celui là.
    Ces ogres ne m'ont pas donné d'appétit !!
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Oh là là ! Sacré film... ça donne la pêche ! Des belles images, une belle lumière soignée (eh oui, ça arrive dans le cinéma français), des histoires assez fortes (des fois juste un poil trop hystériques, seul vrai défaut du film), des bons comédiens, le temps passe vite malgré la durée du film.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2016
    La longueur excessive ne doit absolument pas rebuter le cinéphile intrépide, avide d’émotions et de sensations fortes. Dans l’esprit de Kusturica, la poésie et le lyrisme en moins, Léa Fehner nous livre brut de brut le quotidien d’une troupe de théâtre ambulante qui joue Tchékhov dans toute sa démesure. A l’image d’une famille (celle du cirque et celle du metteur en scène) qui vit au jour le jour la même histoire. On en vient effectivement à confondre le vrai du faux, la réalité de la fiction. Ca déborde d’une énergie communicative dans les moments de fête comme ceux du découragement social. Mais la légèreté de la mise en scène, ses couleurs et son cadre renouent avec une tradition du cirque et du cinéma réunis, un bel alliage façonné par des acteurs en ébullition. Ca vous donne une de ces pêches !
    Pour en savoir plus
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top