Mon compte
    Les Ogres
    Note moyenne
    3,5
    619 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Ogres ?

    76 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    35 critiques
    3
    14 critiques
    2
    3 critiques
    1
    3 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Suzane d
    Suzane d

    7 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Une bonne découverte. J'avais vu Adèle Haenel dans les Survivants qui était magnifique. Suivez cette bande de joyeux lurons dans ce film agréable et original. Une bonne sortie ciné française !
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2016
    Très, très beau film, plein de vie, de bruit et de fureurs intimes dans une chronique pas banale et admirablement filmée et interprétée (en famille). Une histoire probablement très autobiographique dans une tournée de théâtre ambulant (pas un cirque) avec les angoisses, les ressentiments, les joies et surtout les indulgences de chacun. Un film débordant d’humanité et surtout de générosité.
    tarmokeuf
    tarmokeuf

    8 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    J'ai eu la chance de voir "Les Ogres" et de rencontrer, à l'issue de la projection, la réalisatrice Léa Fehner ainsi que sa soeur Inès, l'une des actrices du film, venue là avec ses enfants, lesquels y jouent aussi leur propre rôle. Vous l'avez compris, cette chronique d'une troupe de théâtre ambulant est aussi une histoire de famille, une famille où l'on s'exprime bruyamment, où l'on rigole à gorge déployée et où l'on pleure à grands seaux de larmes, où la frontière entre le jeu de rôle et la vraie vie est des plus ténues et où Tchekhov prend des airs de Rabelais. Léa Fehner tire le meilleur de ses comédiens aux gueules d'écorchés vifs et, comme un Félix Von Groningen ou un Kusturica, elle possède le sens du rythme, de la sarabande, aussi accrochez-vous car ça fuse en tout sens, ça vous emporte et vous secoue, ça émeut, ça fait rire, ça interroge, bref ça vous fait sentir bien vivant et de nos jours, on ne peut que l'en remercier !
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Quel festin que de visionner ces ogres ! Ce film est tellement festif, pantagruelique, excessif, jouissif. Quel bonheur que de participer à cette mise en scène de théâtre de rue, dans laquelle les comédiens jouent toute leur vie dans cette troupe. Le collectif occupe la place, mais il est composé d'individualités, qui gueulent parfois, qui s'enflamment, se déchirent, s'opposent, rient aussi. A la vie, à la mort! du désespoir, dans lequel on se répand à l'authentique tristesse, mais dont on se relève... Comme on peut. La folie est familiale, mais le projet artistique est aussi politique. Il y a du "à la va comme j'te pousse" dans l'élevage des enfants dans la troupe. Ces saltimbanques sont enivrants par leur désir de jouer coûte que coûte. Marion Bouvarel m'a fait penser à Marina Tomé, que j'ai découvert dans "Ceci est mon corps". Quelle intensité dans "les ogres"! Vraiment, ce film est une réussite. Bravo Léa Fehner, j'ai dévoré votre film !
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Scène d’ouverture. Une caméra extrêmement rapprochée des corps des interprètes qu’elle filme, un train-train technique usuel et surtout sensuel, une nouvelle interprétation d’une oeuvre de Tchekhov, un accident, un titre, un choc. Des acteurs, des vrais, sublimés par une mise en scène entraînante car très maîtrisée, réussie car qui sait faire percer de l’émotion, en nous, spectateurs, jusqu’à faire jaillir de notre pétrole le plus clair et le plus précieux. Des larmes de joie, qui gravissent dans le sens contraire nos joues rocheuses, et qui vont finir par hydrater nos mains rendues déjà bien moites grâce aux interprétations et à leur commune intensité. Il n’y a pas à dire : ces « Ogres », si chers à Fehner, sont résolument la pointe de sel qui aide le film à gravir la pente aux étoiles, celle qui fait chavirer nos coeurs et nous fait dire que l’oeuvre en question qu’on observe depuis un bon quart d’heure est exceptionnelle. C’est une poursuite à travers les routes d’une troupe d’intermittents du spectacle, des gens comme vous et toi, non pas alimentés par l’info continu mais par une passion qui les anime et qui les déchire. Une rage qu’ils n’ont pas besoin de transmettre à des descendances, propres ou étrangères, et qui n’a aucunement besoin d’être enseignée lors de longs cours dont on ne voit guère le bout. C’est sur le coup, un déchaînement de la personnalité instinctif et direct, qui peut se prolonger des heures et des heures et ce malgré une fatigue quelconque mais assommante. On peut voir ici une suite de séquences déchirantes, qui varient entre émotion et rire, et c’est ainsi qu’on se laisse entraîner, de représentation en représentation, d’acte en acte, par les prestances des interprètes et par ces personnalités en constante évolution, entre joies et souffrances. Ou voir l’excellent Marc Barbé de retour dans un rôle qui lui convient, trois années après sa présence dans « La Religieuse ». Ou même le fait de voir une bande d’acteurs qui se complètent parfaitement et qui savent ce qu’ils font. Dont une Adèle Haenel qui a eu le talent de choisir gracieusement son rôle, une fois de plus. il y’a comme une fraîcheur et un ton de liberté, une aura particulière qui produit en nous une affection immense en ces personnalités détonnantes, qui sortent du contexte imposé par la société. Fehner parvient aussi bien à nous faire vivre des passages d’une complicité intime touchante que des moments de déconnade avec, souvent comme but, la réconciliation après la dispute. Car des disputes, il y’en a, oh oui : tout au long de l’oeuvre elles sont éparpillées et sont synonymes de souffrances personnelles, de ce petit rien présent dans une personnalité et qui la fait s’écarter impunément du groupe, d’une peine plus grande que l’âme qui fait crier, souffrir, et pleurer… Fehner est une réalisatrice très douée, prometteuse, qui parvient à rendre justes ses plans. Et qui parvient en même temps à nous faire vivre un tourbillon de sensations prolongées durant deux heures et demi. De ce début d’année, c’est l’un des films qui sort le plus du lot. Et l’un des plus réussis.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Un film bruyant et brillant à la fois. Le scénario peut dérouter, mais difficile de rester indifférent. Réalisatrice et scénariste, Léa Fehner connaît parfaitement la vie de ces troupes de théâtre ambulant. "J’ai eu envie de faire un film solaire et joyeux, mais joyeux avec insolence et âpreté. J’ai eu envie de filmer ces hommes et ces femmes qui abolissent la frontière entre le théâtre et la vie pour vivre un peu plus fort, pour vivre un peu plus vite." Le résultat est là, et réussi. Au fil des scènes qui s'enchaînent il sera question d'amour, de trahisons ou de ruptures. De réconciliations, aussi. Tout paraît exagéré. Mais la grande force de ce film est de rendre chaque personnage tour à tour attachant, exaspérant, indécis, paumé, triste ou joyeux. Autant de situations dans lesquelles tous les acteurs font preuve d'un grand talent. L'ensemble du casting est parfaitement crédible. De Marc Barbé éblouissant à la superbe Lola Dueñas. Le père, la mère et la sœur de la réalisatrice sont magnifiques. Concernant Adèle Haenel, la réalisatrice commente : "C’est un soleil cette comédienne. Avec autant de lumière que de puissance et de danger potentiel." Tout un talent qui devrait exploser, aussi, dans d'autres rôles. Patrick d'Assumçao, dans une simple participation est toujours parfait. À quand un grand rôle pour cet excellent acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 avril 2016
    J'avoue que je ne comprend même pas qu'on puisse aimer ce film. Je n'y ai vu qu'une bande d'hystériques bruyants et de surcroit sales, dont finalement la vie présentée semble n'a aucun intérêt. Ni tragique, ni comique, ni poétique, le néant (avec le bruit en plus).
    C'est raté, c'est glauque, c'est ennuyeux et je répète c'est bruyant.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Cela faisait longtemps que l’on avait pas vu Marc Barbé dans un rôle aussi fort. Ici, il campe un personnage qui se cache derrière une multitude de masques pour surmonter la mort tragique de son fils.

    À ses côtés, Adèle Haenel joue sa compagne enceinte. Elle confirme son talent et amène toute sa fougue et sa jeunesse pour faire face aux blessures et peurs que son gros ventre ravivent chez le personnage de Marc Barbé.

    Surtout, Les Ogres offre l’occasion d’une jolie intrusion dans l’univers du théâtre itinérant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2016
    J'ai adoré!!! Il y a un super rythme, même si c'est un tout petit peu long, c'est joyeux et triste à la fois, irresponsable et engagé... Bravo à la réalisatrice d'avoir pris le risque de faire un film différent et avec des acteurs en grande partie non-professionnels.
    ZaGathe
    ZaGathe

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Ces Ogres-là sont superbes, émouvants. Un tourbillon de vie de 2h30, et on en redemande. Très beau film !
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Les ogres sont des êtres incompris et donc, malaimés. Ces créatures, maladroites et excessives, impressionnent par leur démesure. Tout comme ces troubadours écrasant tout sur leur passage. Animés par un appétit vorace d’être en mouvement, de vivre pleinement, sans jamais se soucier des conséquences. Bienvenue dans la troupe du Davaï Théâtre !

    C’est admis, Les Ogres est une ode à l’amour, une véritable fête. Mais dans n’importe quelle festivité, les joies et les fous rire ne sont pas les seuls invités. Cris, larmes et rancœurs familiales doivent se mêler à ce feu d’artifice qui ne semble pas avoir de bouquet final. Hurler jusqu’à déchirer ses cordes vocales. S’insulter jusqu’à tutoyer le mépris le plus abjecte. Ressasser des contes plus vrais que nature. Et recommencer cette valse à mille temps en faisant du pardon un crédo. Voilà le programme de ce banquet foutraque, où ces dévoreurs de vie surprennent constamment un spectateur désarçonné par tant de vitalité.

    Les Ogres s’avère être un candidat sérieux pour le meilleur film français de l’année, ni plus ni moins. Rarement l’immersion n’aura été si lumineuse. Avec une caméra aussi légère que le vent transportant ces artistes itinérants, Léa Fehner capte des corps en fuite, des paroles en l’air. On en oublierait presque le dispositif scénique en s’intégrant radicalement à cette bande de saltimbanques. Lassés de trop aimer, fatigués d’eux-mêmes, où les individualités sont sacrifiées sur l’autel du collectif.

    Pourtant, le Davaï Théâtre tient debout, tout comme les 150 minutes d’une œuvre que l’on ne voit pas passer. Un peu comme une existence qui se serait déroulée sous nos yeux sans nous en rendre compte. Pas un acteur ne sort du lot, même si le seul visage d’Adèle Haenel représente un caractère primordial du film : un mélange entre sauvagerie et extrême sensibilité. Néanmoins, tous sans exception participent à la (très) grande réussite de ce film aux ambitions présentes mais non affichées.

    Car la création de Fehner est modeste, à l’image des personnages qu’elle filme aussi tendrement qu’un sexagénaire perdu et surpris de se découvrir encore amoureux. À la fin de la fête, Chignol l’accordéoniste entonne, aidé de son instrument, un air de tango. Improvisé, l’air commence par toucher un, deux, puis trois protagonistes. Pour finir enfin par contaminer l’ensemble de la troupe. « Je ne veux rien, c’est une exigence et c’est peut-être une chance de n’être rien », répètent t’ils sous une lumière estivale. L’art de résumer Les Ogres en chanson. Simplement, essentiellement.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Le début est prometteur, le milieu pas trop mal et à la fin, on en a quand même marre de supporter cette troupe de théâtre. Au début on apprécie leur désinvolture, à la fin on enrage de leur irresponsabilité. Du coup, le film est plutôt réussi, dans le sens où on entre parfaitement dans l'univers de cette troupe. Après, excepté le rôle de la fille du directeur, qui vit dans l'ombre de celui-ci mais se donne corps et âmes à son métier, les autres personnages sont peu intéressants. On ne comprend pas vraiment comment ils peuvent vivre ensemble alors qu'ils ont l'air de tous se détester. L'histoire tragique du personnage joué par Marc Barbé a du mal à justifier certains comportements et l'existence de la mère de l'enfant contredit le rôle du directeur dans l'histoire. Et pour finir, il y a la pièce en elle-même, a-t-on vraiment envie d'aller la voir ?
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Peu de films laissent une telle impression de trop-plein épanouissant.

    A bien chercher dans ma mémoire, je ne vois guère, dans des genres très différents, que La vie d'Adèle et Les chansons que mes frères m'ont apprises pour rivaliser avec Les ogres en puissance émotionnelle, ET simultanément en maîtrise technique. Ou, si on remonte un peu plus loin dans le temps, le cinéma de Cassavetes.

    Léa Fehner parvient en effet ici à concilier le brio d'une mise en scène à la fois réfléchie et possédée à l'intensité des sentiments. Qui pourrait rester insensible à cet incroyable personnage de M. Déloyal, joué par l'excellent Marc Barbé, à la fois troublant, séduisant et horripilant ? La scène d'explication de la sodomie aux enfants du centre aéré restera comme un des moments les plus zarbis qu'on ait pu voir au cinéma en 2016.

    A côté de ce personnage hors norme, il faut voir l'incroyable habileté de la jeune réalisatrice à laisser une place à chacun des personnages. Adèle Haenel est exceptionnelle dans un rôle qui commence à lui coller (un peu trop) à la peau, celui de la fille cash qui ne s'embarrasse pas d'états d'âmes. Mais François Fehner campe un chef de troupe charismatique, Lola Dueñas une femme fatale irrésitiblement hispanique... etc. Un des inombrables mérites du film est de laisser une place à chacun, il n'est pas un membre de la troupe qui puisse s'estimer délaissé par la caméra virevoltante de Léa Fehner.

    On est tour à tour bousculé, surpris, séduit par le capharnaüm poétique de cette troupe de comédiens itinérants dans laquelle on aimerait tous s'incruster, et qui fait peur à la fois. La vie, le sexe, l'amour, le théâtre, les stations balnéaires, les vaches et Tchéckhov : rien ne résiste à la furia pleine de sérénité de Léa Fehner.

    Le meilleur moment de cinéma de 2016. Pour l'instant.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2016
    Rien de plus beau dans ce film que les plans de coupe. Toutes ces petites captations de l'ambiance de ce théâtre ambulant avec ces personnages secondaires si vivants et joyeux. Le récit est plein d'énergie ; on pense à Kusturica, plus rarement à Fellini. Mais on s'enfonce parfois dans des phases de crise pénibles et, pour une raison que je ne parviens pas à saisir, on n'entre pas assez en empathie avec les personnages. Cela reste un beau film qu'on est heureux d'avoir vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 mars 2016
    Les Ogres de Léa Fehner ne la mangeront pas : ils sont de sa famille ! Elle a choisi ses parents pour diriger le Davaï théâtre circus, comme ils le font pour de vrai à la tête de l’Ajit depuis 20 ans. Alors, elle aussi a sillonné les routes de France, dormi dans les roulottes, planté le chapiteau et partagé la vie des comédiens. Léa a été enfant de la balle avant d’être cinéaste. Dans le film, la troupe de théâtre itinérant se frotte à Tchékhov. Tantôt elle joue l’Ours et tantôt elle fait la Noce…
    Le spectacle qui intéresse la réalisatrice commence quand les lumières s’éteignent. La vie hors plateau. Avec le couple âgé qui se déchire par un amour usé ; avec la jalousie qui s’installe au retour d’une ex ; avec la joie d’une naissance à venir, où l’angoisse d’une paternité tardive ; avec la fille qui plaque sa famille et l’homme qui en transgresse les tabous… Là, ça rit et ça crie encore plus fort, mais ça s’engueule et ça pleure aussi !
    Ces orgres ne manquent ni de souffle ni d’appétit. Léa Fehner les montre toujours en mouvement, sincères et touchants, exubérants et outranciers… La caméra portée accentue leur outrance fellinienne. En contrepoint, les longs plans fixes soulignent les moments d’introspection au narcissisme excessif. Et si l’improvisation est la marque de ces saltimbanques et la musique leur vie, le film est stimulant… jusqu’à épuisement. Car certaines scènes, notamment vers la fin, sont un peu appuyées.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top