Avis sur Moonwalkers

Pas grand chose d'intéressant cette semaine, je tente ma chance avec ce film, qui m'a agréablement surprise. Sur un sujet assez original, le faux aterissage sur la lune filmé par un faux Stanley Kubrick, on s'éclate bien : c'est fun, déjanté, drôle et décalé. Les acteurs sont au top, heureuse de retrouver Rupert Grin et Robert Sheehan, découvert dans la série Misfits avec un rôle génial. C'est bien rythmé, entre scènes de drogués et scènes d'hémoglobines, on s'éclate. La scène finale est du gros n'importe quoi, surement THE fou rire de l'histoire, mais je n'en dis pas plus.
J'ai été très étonnée d'apprendre après-coup que c'est une réalisation française, comme quoi on peut réussir à innover ! Une comédie avec peu de pubs mais à voir naturellement.

Premier long métrage et premier film anglais pour Antoine Bardou-Jacquet, jeune réalisateur français venu de la pub. Vu complètement au hasard, je dois dire que je me suis bien éclaté devant cette comédie pas mal déjantée. D'entrée, ça part sur les chapeaux de roue sur un rythme qui ne faiblira pas jusqu'au dénouement. Ça mélange un peu tout, des mafieux à la théorie du complot, de l'hommage au cinéma au délire de la fin des sixties. Ça part dans tous les sens sur un humour trash et gore des plus drôles. Entre une mise en scène alerte (mais classique) et un scénario débridé, le casting est aussi une belle source de satisfaction. Ron Perlman et Ruppert Grint sont excellents chacun dans leur genre, sans oublier un Robert Sheehan hilarant. Ajoutez à cela une direction artistique soignée et colorée et vous obtenez une comédie bien barrée, aussi euphorisante que les substances ingurgitées par les personnages pendant tout le film. Une très bonne surprise en tout cas.

Film completement barre du debut à la fin ! base sur une histoire tout bete et sur un quiproquo abracadabrant !!!
Nos personnages se baladent pour creer un faux film d alunissage en 69 !! reprenant l esprit de cette epoque , drogue , musique d époque ! on est plonger dans cet univers avec des séquences complètement hallucinantes !
Un humour non stop et une violences assez cash font passe ce film inspirer et rendant hommage au cinema par des allusions à Kubrick ( 2001 : on comprend rien mais c est beau)
Un trio d acteur qui s amuse et une direction et une mise en scène inspirer et faites par un français !!

Dommage que Moonwalkers ne soit pas plus distribué en France car cette comédie psychédélique est vraiment délirante et ose aborder un sujet controversé : a t-on vraiment marché sur la Lune ?
Qu'on y croit ou pas, le duo Perlman/Grint ne va pas laisser indifférent. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça fonctionne, les psychoses et la tension du premier s'allie plutôt bien avec la loose attitude et l'opportunisme du second. On y ajoute Robert Sheehan en drogué ingérable et voici un trio gagnant !
Le générique qui ouvre le film donne le ton et amène le spectateur dans un univers parfumé au LSD et autres champignons, avec une bande son géniale mêlant classique du rock et morceau psychédéliques.
Kubrick n'est qu'un prétexte à cette folle histoire, mais les quelques clins d'oeil à son oeuvre sont bien vus et apportent un petit hommage sympa. Sachant qu'il y a une rumeur comme quoi il aurait été vraiment approché par la NASA pour réaliser un vrai-faux alunissage, Moonwalkers vaut le coup d'oeil avec son interprétation complètement délirante.
Voir ma critique complète sur mon blog :

Une petite comédie anglaise comme on les aime avec un humour totalement décalé.
Le scénario est bien pensé surtout avec une histoire de ce genre: créé une fausse vidéo d'Appolo 11 dans les années hippies entourés de gens bien l'alcoolisés, drogués, et quelque peu dénudés.
Ma meilleure scène quand "Stanley Kubrick passe son entretien" dans le salon de l'hotel. Glen est génial, tout le temps à l'ouest et toujours présent avec un humour jubilatoire.

Moonwalkers est la curiosité de ce mois de mars. Un film complètement fou qui mérite franchement d’être découvert, pas si éloigné dans ses délires et ses scènes d’action du Kingsman de Matthew Vaughn . Quel dommage qu’il ne soit proposé dans aussi peu de salles car il n’aura jamais l’occasion de remporter le succès qu’il mériterait. Rupert Grint et Ron Perlman forment un duo aussi inattendu qu’improbable mais qui fonctionne à merveille. On retiendra le nom du réalisateur Antoine Bardou-Jacquet en espérant qu’il poursuive dans la même veine.

Un film qui n'a semble-t-il pas passionné les foules - pas la même force de frappe promotionnelle qu'un Mike Myers, Quentin Tarantino ou Matthew Vaughn sans doute, et c'est dommage - mais qui deviendra culte avec le temps, j'en suis presque certain. Son seul défaut, c'est que Moonwalkers ne va pas totalement au bout de son délire, mais honnêtement, on se régale, et encore plus si on regarde les années 60/70 avec tendresse et nostalgie, même sans les avoir connues. Ah les jeunes faisaient autre chose que de défiler pour leur retraite à l'époque...Les acteurs s'en donnent à coeur joie et la musique est naturellement à tomber. De vraie trouvailles visuelles - la façade du manoir ! - et des références à Kubrick bienvenues... La photo est excellente et restitue bien les couleurs délirantes psyché et ultra-expressionniste de l'époque. Enfin, à noter, deux génériques - début et clôture - absolument sensationnels et complètement perchés. Et comme en plus c'est un film français, donc pas américain, on ne lésine pas sur le topless ! Culte on vous dit...

Ne vous refusez pas ce petit pansement sympathique sur votre blues de l’hiver. C’est sans prétention mais drôle, déjanté, délirant, à côté de la plaque, un humour frisant la démence, avec un Ron Perlman totalement à contremploi. Une mixture des frères Coen et de Tarentino (pour la castagne et le raisiné, on est servi). Mon second rôle préféré, c’est Léon (Robert Sheehan), personnage hyper attachant, complètement barré, dans un état de défonce permanent, tout y passe : beuh, acide, opium, coke, champignons. ..Et pour son rôle d’astronaute qui a marché sur la Lune, il est parfait tant il vit sur une autre planète !

Dès le générique d'ouverture le jeune réalisateur français démontre sa qualité artistique de metteur en scène. Très inspiré du cinema de Guy Ritchie, Moonwalkers mélange brillamment action décomplexée, situations funs, buddy movie et scènes psychédéliques renversantes. Classique mais efficace Moonwalkers emmènera son spectateur en terrain conquis quelque part entre Las Vegas Parano, Rock'n Rolla et Good Morning England, mélangeant un univers anglais, français et américain avec brio. La drogue est magnifiée, ses effets omniprésents, et le long métrage finir par être le meilleur trip hallucinogène depuis des années.

https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/

J'ai été voir ce film avec beaucoup d'appréhension.
Je me suis dit : ou cela va beaucoup me plaire ou je vais carrément détester.
Les dix premières minutes je n'ai pas trop aimé et ensuite quand l'histoire est bien mise en place, c'est génial, j'ai carrément adoré.
C'est particulièrement truculent et très drôle.
Un excellent divertissement et moment de détente.

Prenez un peu de Guy ritchie. Au meilleur de son art. Genre snatch De l action Et de l humour british déjanté. Mettez le tout a la sauce monty pithon, c est a dire encore plus psychédélique que jamais. Faire revenir avec un fond de sauce mâtiné de Tarantino. C est a dire d hémoglobine bondissante. Mélangez. Secouez. Et dégustez bijou cinématographique jusqu a la dernière miette ! C est un régal. Une des meilleures surprises de ces derniers temps

On a tripé sur la Lune

Près de douze années après le documenteur Opération Lune, lui-même inspiré de Capricorn One, une fiction datant de 1978, qui a lancé la folle rumeur autour du tournage par Stanley Kubrick de l’alunissage d’Apollo 11 le 20 juillet 1969, ce fantasme de complotistes cinéphiles a gangréné dans de nombreux esprits retors (les meilleures illustrations en sont sans conteste les hypothèses farfelues développées dans Room 237). Grâce à un scénario signé par le britannique Dean Craig, déjà scénariste de My Best Men ou Joyeuses Funérailles, et avec le soutien de Georges Bermann, le producteur de Michel Gondry (qui a personnellement soutenu le projet), Moonwalkers est le premier film d’un jeune réalisateur français parfaitement inconnu mais qui a déjà – et ça se voit à sa mise en scène – fait ses preuves dans la publicité et qui, à n’en point douter, est promis à une belle carrière internationale. Autant dire que Moonwalkers est un film parfaitement inattendu, mais dont le Prix du Public obtenu en septembre dernier lors de l’Étrange Festival prouve qu’il saura créer la surprise.

Antoine Bardou-Jacquet, nouveau venu dans le monde du cinéma, nous offre avec Moonwalkers une comédie aussi décalée que déjantée à l'humour étonnamment très anglais. Ce premier long-métrage va ainsi enchaîner gags sur gags sans temps morts, en nous offrant une foule de personnages attachants et hauts en couleurs, tous campés par d'excellents acteurs (mention spéciale pour Ron Perlman). Le film s'appuie sur une thématique intéressante et jusqu'alors peut utilisée au cinéma : le tournage par les services secrets américains d'un faux alunissage dans l'hypothèse de l'échec de la mission Apollo 11. Une idée qui est ici globalement bien exploitée, même si le dénouement semble un peu convenu et forcé. Pour ma part, ce fut une belle surprise que ce film qui s'avère être un excellent divertissement où tous les éléments comiques fonctionnent à merveille ! Le seul bémol pour moi serait la qualité de l'image (la mise au point notamment) qui laisse souvent à désirer : il est vrai que c'est en partie le choix du réalisateur que d'utiliser le flou de l'image comme un élément visuel et scénaristique cohérent, mais j'ai beau me remémorer le film dans son ensemble, je n'ai pas souvenir d'une seule image qui soit parfaitement nette... Mais ce petit point mis à part, l'ensemble est maîtrisé est très plaisant à suivre. Alors n'hésitez plus et courez le voir ! 15/20

Vu à l'étrange festival, le film a fait un carton, gagnant même le vote du public. Pour un premier film, l'auteur qui a été poussé à faire son film par Michel Gondry, s'inspire du maitre, pour offrir un film complètement fou, qui va à 100 à l'heure, ajoutant un humour très américain/british, à la very bad trip. Gros délire, fun, mais pourtant bien construit, avec une certaine profondeur qu'on attendait pas. Ron Perlman pète littéralement la classe, et est bien servi par les seconds rôles dans une ambiance british très années 70 et sous acides.

A voir !

Un film absolument hillarant. Un bon film de genre rendant un bel hommage à Stanley Kubrick. Le film a un tres bon casting.