Votre avis sur Moonwalkers ?
2,0
Publiée le 7 octobre 2016
Cette comédie portée par le duo Ron Perlman / Rupert Grint manque cruellement d'humour et de rythme malgré quelques bonnes séquences d'action, et une intéressante théorie du complot de vrai-faux alunissage qui émet l'hypothèse que l'Homme n'ait jamais mis les pieds sur la Lune. Dommage que le final prenne parti pour la version officielle comme pour rappeler au spectateur que tout ceci n'est qu'une comédie et que la version officielle ne doit pas être remise en cause. Pas aussi délirante qu'annoncé. Visionnée puis oubliée.
2,0
Publiée le 28 juillet 2017
Moonwalkers est le type même de film devant lequel on s'attendait à passer un bon petit moment mais qui s'avère plus décevant qu'autre chose.
On sent le film qui veut être cool toutefois transposer son histoire à l'époque du Swinging London n'est pas suffisant car disons-le de suite le gros problème de Moonwalkers c'est un ensemble assez fadasse, le film ne fonctionne pas, les acteurs ont beau se démener comme des beaux diables je suis resté peu réceptif à cette comédie qui se voulait irrévérencieuse et folle.
Dommage car à la base le scénario est bon et la mise en scène pas mauvaise quoique manquant de folie pour un tel film.
2,5
Publiée le 2 mars 2016
Un premier "long" de fiction pour un "frenchie" formé dans la pub, Antoine Bardou-Jacquet, en langue anglaise, avec le casting idoine, mais tourné en Belgique (coproduction franco-belge en effet...). Le sujet, "complotiste", de "Moonwalkers" n'est pas neuf (au moins pour des raisons de propagande et de prestige yankees, le premier alunissage aurait été, "just in case", réalisé en studio par Kubrick, fort de son expérience de "2001, A Space Odyssey"), mais il est ici envisagé en mode résolument foutraque ! Le début de la folle épopée de "Johnny" (Rupert Grint), "Leon" (Robert Sheehan), les Anglais, et de l'agent de la CIA "Kidman", vétéran du Viet-Nâm (Ron Perlman) est faible (rencontre improbable du premier avec l'Américain, chez son cousin, agent de Kubrick, alias "Derek" - Stephen Campbell Moore), le déroulé des événements pas toujours maîtrisé, la dramaturgie un peu trop linéaire, et la fin carrément bâclée. Et AB-J n'arrive pas à trouver un style cinématographique personnel... Mais cette plongée "avec argument" (et nombreuses anicroches), sur mode "grand n'importe quoi", dans le "swinging London" des "sixties" (reconstitution convaincante) se laisse voir avec sympathie - et on rit beaucoup, entre humour noir et potacheries diverses. La distribution est un sérieux atout (personnages principaux archétypaux : le "loser" spoiler: (depuis la couveuse !)
, alias Johnny, son pote le hippie qui plane à toute heure, alias Leon, l'agent cramé, alias Kidman, comme galerie - fournie - de personnages secondaires délirants, du chef mafieux amateur de maquettes à "Renatus", le teuton cinéaste "expérimental"... ) : tout ce petit monde croqué avec malice est campé par de bons interprètes....
2,5
Publiée le 1 septembre 2017
Parmi les théories du complot, la plus célèbre (et probablement la plus vieille) a trait à la conquête spatiale et plus particulièrement à l’alunissage de la mission Apollo 11, qui pour ses détracteurs n’a simplement jamais eu lieu et dont les images sont le fruit d’une collaboration du gouvernement américain avec Hollywood pour tromper le monde entier. C’est apparemment sur cette théorie que le scénariste Dean Craig nous a pondu une histoire où un agent de la CIA part recruter Stanley Kubrick pour tourner ces fameuses images et ce au cas où la mission échouerait à se poser sur l’astre lunaire. Les choses partent en sucette quand un manager raté et un acteur junky arnaquent notre Yankee peu fan de cinéma. On le voit la trame du film est en soi assez délirante et les personnages perchés vont en plus assurer une série de péripéties qui font sourire. Mais sur la longueur je dois dire que j’ai eu un peu de peine à rester vraiment concentré sur ce qui se déroulait devant moi. En fait, au fur et à mesure du film, l’intrigue perd un peu de son intérêt et les nombreuses scènes où les personnages usent et abusent de substances contrôlées finissent par engluer le film et faire perdre son allant à une comédie qui ne sait plus comment faire pour nous faire rire. Le film finit par se crasher dans une fin assez insipide qui achève un long-métrage qui était parti sur une idée assez barrée, mais qui plus le temps a passé plus il a eu du mal à fournir des évènements intéressants. Une comédie au sujet intrigant, mais dont l’exploitation s’avère poussive au point de perdre tout intérêt. Dommage pour Ruppert Grint et Ron Perlman qui eux sont plutôt convaincants dans leurs parties respectives.
2,0
Publiée le 26 septembre 2016
Pas de quoi fouetter un chat avec cette comédie Anglaise basée sur la rumeur comme quoi les premiers pas de l'homme sur la lune auraient en fait été filmés sur la terre par Stanley Kubrick.
Le film se laisse regarder et certaines scènes font sourire mais pas de quoi se rouler par terre, à voir pour la prestation de Ron Perlman, totalement craqué dans ce film pour le coup, qui se retrouve avec une sacrée bande de bras cassés.
A voir une fois, aprés...
2,5
Publiée le 18 octobre 2016
Comédie déjantée mais pas exceptionnelle, l'intérêt pour Moonwalkers vient essentiellement de Ron Perlman, acteur qui a de la gueule (c'est le cas de le dire) et est toujours aussi imposant. Le scénario, original, emprunte aux théories complotistes liées à cet événement. Ce film reste toutefois un petit pas pour l'homme et un pas tout relatif pour le cinéma.
2,5
Publiée le 20 septembre 2016
Si les Américains avaient raté leur premier alunissage, un documentaire fiction tourné par Stanley Kubrick aurait simulé l’événement. C’est la rumeur qui a couru et court encore parfois parmi les théoriciens d’un complot qui parait bien illusoire. Mais sur cette base, le cinéaste français a imaginé comment les tractations entre la CIA et l’équipe Kubrick avaient pu être menées. Selon lui, à la façon d’un joli foutoire qui empruntant un peu à « Dr Folamour » aurait fait de cet événement planétaire, du grand n’importe quoi. Au début c’est assez amusant de voir le grand et impressionnant Ron Perlman mener le dossier secret de la CIA vers une bande de jeunes rockers londoniens complètement à l’Ouest. Puis le scénario n’ayant plus grand-chose à dire, on sourit tout aussi mollement aux élucubrations des uns et des autres. Contrairement à Apollo 11, ça ne décolle jamais vraiment bien haut.

Avis bonus Beaucoup de choses, et un peu plus de conviction que le film
Pour en savoir plus
2,0
Publiée le 12 septembre 2016
Oui oui oui... tout cela est un peu décevant... ça ressemble à du guy ritchie sans la patte du créateur..... c'est sympathique mais le rire n'est pas au rendez vous, d'où la déception.....Rupert Grint s'en sort bien et la fille est jolie, le copain tout à fait dans son rôle et le man in black bien méchant, tous sont trop bien stéréotypés.....
2,5
Publiée le 25 août 2016
Si le sujet est très intéressant, le film a du mal à trouver le ton qu'il faut. Entre humour (un peu scato parfois), drame, épouvante (tetes qui explosent), on a du mal à qualifier le film. Les phases sont ou les acteurs se droguent font perdre du rythme au film. Restent des personnages biens joués, très décalé. Un curiosité mais qui ne marquera pas les esprits.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 12 septembre 2016
Les acteurs sont impliqués, la musique est sympathique et l'idée aurait pu être plausible, sachant qu'effectivement les américains n'ont jamais marché sur la lune en 1969... Je ne me suis jamais réellement poilé, j'aurai voulu des choses loufoques et pas forcément avoir la drogue comme déclencheur de bizarrerie. C'est trop facile. Je reste sur ma fin !
2,0
Publiée le 2 novembre 2016
Une petite idée pour un petit film qui parfois amuse,mais qui aussi tombe souvent dans la facilité. C'est une chose autant valable pour les situations que pour les gags qui ne sont pas très inventifs mais souvent poussifs et même éculés. On voit la plupart des trucs arriver à des kilomètres,tel que la valise à récupérer,l'agent de la C.I.A qui résiste aux drogues. Il y en a des tas et des tas et du coup ça ne fonctionne pas car on sait quel va être le ressort comique de la situation. L'image n'est pas moche les cadrages ne sont pas mauvais,enfin ça reste moyen et surtout ça cherche à être esthétique,mais ça manque de naturel. Il aurait fallu travailler tout l’ensemble un peu plus et surtout éviter toutes les conventions liées à ce genre de personnages. Hors là on fonce quasi constamment droit dedans, alors parfois le réalisateur en évite une ou deux,mais globalement il ne sait pas éviter le gros du wagon. Et c'est vraiment dommage car il y a des choses pas mal comme ce réalisateur défoncé qui regarde avec sa cour son film expérimental nommé rebond. Dans ce film artistique on voit un gros type sauter sur un trampoline,la dérision sur le monde artistique est plutôt amusante,mais pour le reste on tombe souvent dans le mauvais gout et le mauvais dosage. C'est ainsi que l'on voit des hommes déguisés en méduses,y a la même chose dans la série fais pas si fais pas ça, c'est dire le niveau comique. Il y a aussi les instants de comblement comme celui dans lequel on voit les personnages un à un danser devant la caméra,ça n'a aucun intérêt et c'est carrément superflue. Là on est dans le truc de trop qui ne sert à rien si ce n'est à combler les minutes.

Le truc de la C.I.A qui a eu vent du film de Kubrick 2001 l'odyssée de l'espace et qui cherche à faire réaliser par Kubrick un faux film montrant l’alunissage était pourtant sympa. De cette rumeur on aurait pu faire quelque chose,car c'est vrai que cet alunissage a été l'objet de nombreux fantasmes. C'est un support qui ne donne pas grand chose finalement il sert à créer les situations et c'est tout. Et puis ce final qui clôture le film c'est la goutte de trop,le réalisateur veut faire(comme bien d'autres réalisateurs) un truc façon Tarantino,mais c'est carrément raté,rater son final je crois qu'il n'y a pas pire chose pour un film car c'est ce que l'on retient. Et fermer avec le pire ce n'est pas la plus intelligente des choses.
Moonwalkers est un film qui possède de petits accents sympas mais dont les défauts finissent par engloutir ce qu'il y a de pas mal,et finalement de tout ça on n'en retient rien dut tout ou presque.
2,5
Publiée le 7 mars 2016
"Moonwalkers" fait partie de ces films, hélas nombreux, dont la bande-annonce est le meilleur allié et le pire ennemi. Elle met l’eau à la bouche… et ne laisse aucune surprise.

En 1969, il ne reste que quelques mois à l’Amérique de Nixon pour réaliser la promesse ambitieuse lancée par John F. Kennedy en septembre 1962 : un Américain posera le pied sur la Lune avant la fin de la décennie. Las ! les ennuis et les retards se sont accumulés. Et le succès d’Apollo 11 n’est pas garanti. Pour parer à toute éventualité, la CIA décide de tourner en studio l’alunissage de Armstrong et Aldrin. Et d’en confier le soin au réalisateur le plus célèbre de l’époque, Stanley Kubrick.

Cette légende urbaine à l’étonnante vitalité constituait un matériau cinématographique de premier choix. Dirigé par un réalisateur français venu de la publicité, le film a pour héros Ron Perlman dans le rôle d’un porte-flingues américain chargé de convaincre Stanley Kubrick de tourner la scène historique. Son chemin croise celui de Rupert Grint (qui parviendra peut-être un jour, dans 350 ans, à faire oublier son rôle de Ronald Weasley dans "Harry Potter"), un agent d’artiste qui peine à boucler ses fins de mois et qui voit dans la confortable rémunération promise par l’Américain le moyen de se renflouer.

La comédie vaut moins par son scénario prévisible que par la reconstitution soignée d’un Londres sous LSD. On s’y drogue beaucoup, on partouze souvent (le film, bien que tous publics, est accompagné d’un avertissement), on y est habillés terriblement mal – ou terriblement bien, ça dépend des goûts.
2,5
Publiée le 11 décembre 2023
Totalement déjanté, ce moment d’humour trash à la Tarantino a de quoi surprendre tant cette variation jouissive sur la théorie du complot peut être amusante pour les fans. Personnellement, je n’ai pas été en pleine adhésion avec le scénario et son côté gore et je n’ai pas beaucoup souri. Mais je confère au film une certaine fantaisie qui peut plaire. J’y vois pour ma part plutôt une comédie poussive qui, contrairement à Apollo 11, ne décroche pas la lune.
2,5
Publiée le 7 juin 2018
Pas mal du tout, dans la lignée de las Vegas parano ou the big lebowski. Pas au niveau quand même car on rit moins. Mais l'intention est bonne et la scène où ils finissent par tourner l'alunissage est vraiment drôle!
2,5
Publiée le 13 avril 2020
Ca me fait vraiment plaisir que ‘Moonwalkers’ soit un tel nanard. Pas sur la forme, au contraire, en tant premier film d’un ex-pubard, il se hisse au niveau d’exigences d’une production internationale mais il nanardise joliment sur le fond et dans l’esprit, avec une cohérence qui se délite progressivement sous les yeux ahuris du spectateur , sans que personne ait eu l’air de s’en émouvoir au sein de l’équipe tournage (et pire, peut-être même qu’ils ont trouvé ça bien!). Basé sur cette fameuse théorie complotiste qui affirme que Stanley Kubrick aurait tourné les images de l’alunissage d’Apollo 11 en studio, ‘Moonwalkers’ prend rapidement la tangente en imaginant que le barbouze de la CIA chargé de gérer l’intox se soit fait dérober le budget par le manager poissard d’un groupe de glam-rock avant que tous se retrouvent bon gré mal gré à tourner la fameuse séquence dans une flamboyante communauté hippie. ‘Moonwalkers’, c’est aussi ce qu’on appelait dans le temps un Europudding, une production française avec des acteurs américains, anglais et flamands, tourné en Belgique, dont il ne faut donc pas espérer beaucoup de cohérence, ou d’alchimie entre les acteurs, chacun effectuant son petit numéro dans son coin. Il rend aussi un peu comme du Guy Ritchie à la française, où la blague doit forcément finir en fusillade, et dont une grosse part de l’humour repose sur le portrait hallucinatoire de cette communauté hippie, adepte d’oeuvres expérimentales connes et prétentieuses et qui passe son temps à forniquer et à sniffer toutes les drogues qui passent à sa portée. Le fait que l’ensemble soit pétri d’humour facile n’empêche évidemment aucunement que ce soit drôle, pas plus que le fait que ‘Moonwalkers’ soit inégal, déséquilibré et bordélique n’entache le fait qu’on passe finalement un moment plutôt agréable à mater cette comédie barrée et ratée...mais à moitié seulement !
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