Votre avis sur Moonwalkers ?
3,0
Publiée le 24 janvier 2016
Un agent de la CIA, qui souffre du trouble de stress post-traumatique suite à la guerre du Viêtnam ce qui lui fait voir des morts, doit convaincre Kubrick de faire un film sur les premiers pas sur la lune au cas où la mission échouerait, mais il tombe sur la mauvaise personne et une chose en entraînant une autre, il va se retrouver dans des situations bien folles avec l'obligation d'aller jusqu'au bout pour ne pas mettre sa vie en danger. Antoine Bardou-Jacquet s'amuse, dans le fond, de la mission Apollo 11 et de toutes les rumeurs qu'il y a eu à ce sujet notamment sur la supposée supercherie et pour cela, il ne lésine pas sur les moyens en tournant tout au ridicule de la mise en place du plan à son exécution qui est d'ailleurs très drôle. En regardant ce film, on a l'impression d'être en plein trip comme les personnages, c'est coloré, déjanté et vraiment absurde. La grosse qualité du film, c'est qu'il est complet à tous les niveaux : l'univers est riche, il y a énormément de personnages plus fous les uns que les autres et les situations absurdes sont nombreuses et s’enchaînent rapidement ce qui donne un sacré rythme, on n'a pas vraiment le temps de se rendre compte de ce qu'il se passe entre les nombreuses références et les débilités. Il y a beaucoup de choses à dire sur ce film, mais ça serait trop long donc pour résumer, c'est un bon film qui aurait pu être encore plus déjanté et surtout plus drôle, car à ce niveau-là, ce n'est pas toujours efficace, mais il a le mérite d'être très divertissant et de faire passer un bon moment
2,0
Publiée le 28 juillet 2017
Moonwalkers est le type même de film devant lequel on s'attendait à passer un bon petit moment mais qui s'avère plus décevant qu'autre chose.
On sent le film qui veut être cool toutefois transposer son histoire à l'époque du Swinging London n'est pas suffisant car disons-le de suite le gros problème de Moonwalkers c'est un ensemble assez fadasse, le film ne fonctionne pas, les acteurs ont beau se démener comme des beaux diables je suis resté peu réceptif à cette comédie qui se voulait irrévérencieuse et folle.
Dommage car à la base le scénario est bon et la mise en scène pas mauvaise quoique manquant de folie pour un tel film.
3,0
Publiée le 5 mars 2016
L'idée de départ je la trouve vraiment plaisante, un agent de la CIA qui doit contacter Kubrick pour tourner l’alunissage et qui tombe en fait sur deux escrocs et pas mal de drogue. Tout ceci vend du rêve. En vrai c'est plutôt sympa, sans être toute fois inoubliable. C'est le genre de film totalement foutraque plutôt marrant mais qui peine à aller vraiment à fond dans ses idées totalement débiles et qui se conclut d'une manière bien convenue.

En fait le mélange drogue, hallucination, hippie et violence fait assez bon ménage, il faut bien le dire, et ça fonctionne d'autant mieux que les personnages secondaires sont vraiment délirants eux aussi, renforçant ainsi le beau bordel généralisé qu'est le film. Enfin bordel... comme je le disais on aurait pu aller encore plus loin pour éviter cette fin qui est peu totalement expédiée, elle l'est tellement que lorsque le générique arrive je me suis dit : "ah c'est tout ?".

Reste qu'on a pas mal d'idées totalement connes qui fonctionnent vraiment bien, je pense au réalisateur du film, une sorte de gros porc allemand qui se prend pour un artiste alors qu'il est totalement ravagé et qu'il se filmer entrain de sauter au ralenti... on voit ainsi tous les mouvements de sa graisse, pratique pour étudier la mécanique des fluides. Tout est dans les détails et le film en regorge, ce qui le rend malgré ses défauts fondamentalement appréciable. On voit qu'ils ont envie de bien faire, même si c'est bancal, que le rythme ne suis pas forcément toujours, sans que ça soit non plus chiant.

Disons que j'ai pris pas mal de plaisir à voir ça même si ça ne me marquera pas.
On sent cependant un manque de moyens notamment au niveau des scènes d'action qui sont plus gores que réussies, les ralentis sont réellement grossiers et ça fait vraiment pas "sérieux" (enfin pas pro quoi). J'ai l'impression qu'ils voulaient que ça soit "cool", sauf qu'il n'y a de plus nul qu'un truc "cool" qu'un truc qui se veut "cool" sans y parvenir.

Après c'est loin d'être le coeur du film qui reste avant tout l'humour et la drogue.
En voyant ce film je comprends pourquoi je n'aime pas les drogués, ils sont chiants, ils sont à côté de la plaque, j'ai juste envie de les secouer et de les baffer pour qu'ils réagissent...

Malgré tout ses défauts, Moonwalkers reste bien sympathique, notamment grâce à son casting qui s'en donne à coeur joie.
3,0
Publiée le 2 mars 2016
Tout le monde le sait, l'Homme a marché sur la Lune en 1969. Plusieurs personnes pensent cependant que cet événement historique majeur n'est jamais arrivé et que la CIA a demandé à Stanley Kubrick de filmer l'alunissage en studio pour duper la terre entière. Cette théorie (notamment étayée dans "Room 237") est donc le point de départ de "Moonwalkers", première réalisation du français Antoine Bardou-Jacquet. On y suit l'agent Kidman, vétéran de la CIA traumatisé par des opérations spéciales au Vietnam, envoyé à Londres pour rencontrer Kubrick et le convaincre (moyennant une coquette somme d'argent) de réaliser cet alunissage, plan B du gouvernement américain au cas où Apollo 11 échouerait dans sa mission. Mais à défaut de rencontrer Kubrick, Kidman va croiser la route de Jonny, petit manager d'un groupe de rock minable qui a grandement besoin d'argent. Par un concours de circonstances, Jonny parvient à duper Kidman et voilà les deux hommes lancés sur un projet de film incluant des hippies, de la drogue, des gangsters mais pas Stanley Kubrick. Joyeusement délirant. Voilà comment on pourrait parler de "Moonwalkers". Reposant sur des quiproquos dignes du vaudeville et sur des personnages complètement fous, le film se sert de son point de départ ancré dans l'Histoire pour donner corps à des envies furieuses de cinéma teintées de références. Nous voilà donc plongés dans l'Angleterre des années 60 avec ses chemises extravagantes (que Ron Perlman porte à merveille) et ses hippies plus occupés à se droguer nus que de changer le monde. C'est dans ce milieu (qui s'entrechoquera un moment avec un groupe de gangsters) que Kidman et Jonny (improbable duo formé par Ron Perlman et Rupert Grint) devront mener à bien leur opération et faire en sorte que l'alunissage de secours se passe à merveille. S'il est dommage de voir le film ne pas aller plus loin dans sa théorie et ne jamais nous montrer Kubrick au détriment d'un délire quasiment sous acide, il faut tout de même saluer l'ambition du projet. Certes, "Moonwalkers" fait un peu dans la facilité quand il rentre dans le gag pur et dur et quand il dépeint les hippies de manière tout à fait stéréotypée. Mais tout dans le film est exacerbé, que ce soit en terme de violence (le sang gicle à plusieurs reprises) ou en terme de gags (la scène de l'alunissage est hilarante) et l'on en vient à se laisser porter par tout le charme qui se dégage du film, porté par une bande-originale forcément savoureuse.
3,5
Publiée le 9 septembre 2017
Une très bonne comédie bien foutue. il est seulement dommage que le film pèche au niveau des dialogues qui tournent souvent à la parlote car le reste est assez génial, c'est bien réalisé, bien interprété (Perlman est énorme), l'ambiance seventies est bien recrée. Du vaudeville, diront d'aucun ? Et alors pourquoi s'en priverait-on puisque ça fonctionne. Et qu'on se régale. PS : on remarquera que le réalisateur ne ménage ni Kubrick ni l'Odyssée de l'espace", il fallait oser le faire, tant mieux, le cinéma n'a. besoin ni de "saint" ni d'œuvres sacrées
4,0
Publiée le 8 mars 2016
Pas grand chose d'intéressant cette semaine, je tente ma chance avec ce film, qui m'a agréablement surprise. Sur un sujet assez original, le faux aterissage sur la lune filmé par un faux Stanley Kubrick, on s'éclate bien : c'est fun, déjanté, drôle et décalé. Les acteurs sont au top, heureuse de retrouver Rupert Grin et Robert Sheehan, découvert dans la série Misfits avec un rôle génial. C'est bien rythmé, entre scènes de drogués et scènes d'hémoglobines, on s'éclate. La scène finale est du gros n'importe quoi, surement THE fou rire de l'histoire, mais je n'en dis pas plus.
J'ai été très étonnée d'apprendre après-coup que c'est une réalisation française, comme quoi on peut réussir à innover ! Une comédie avec peu de pubs mais à voir naturellement.
4,0
Publiée le 9 mars 2016
Premier long métrage et premier film anglais pour Antoine Bardou-Jacquet, jeune réalisateur français venu de la pub. Vu complètement au hasard, je dois dire que je me suis bien éclaté devant cette comédie pas mal déjantée. D'entrée, ça part sur les chapeaux de roue sur un rythme qui ne faiblira pas jusqu'au dénouement. Ça mélange un peu tout, des mafieux à la théorie du complot, de l'hommage au cinéma au délire de la fin des sixties. Ça part dans tous les sens sur un humour trash et gore des plus drôles. Entre une mise en scène alerte (mais classique) et un scénario débridé, le casting est aussi une belle source de satisfaction. Ron Perlman et Ruppert Grint sont excellents chacun dans leur genre, sans oublier un Robert Sheehan hilarant. Ajoutez à cela une direction artistique soignée et colorée et vous obtenez une comédie bien barrée, aussi euphorisante que les substances ingurgitées par les personnages pendant tout le film. Une très bonne surprise en tout cas.
3,0
Publiée le 7 avril 2016
Moonwalkers est inspiré par les rumeurs sur le programme Apollo selon lesquelles les vaisseaux du programme Apollo ne se seraient jamais posés sur la Lune. Un film français d'Antoine Bardou-Jacquet qui mélange les genres entre la comédie noire et l'action à la Tarantino. Une ville de Londres coloré avec un lot de personnages déjantés et la plupart des scènes sont totalement absurdes. Le cinéaste nous invite dans un trip hallucinant et se moque des années 60 ! L'univers est riche et la photographie est soignée. Ron Perlman est très étonnant et ultra charismatique dans son rôle d'agent de la CIA. A son tour, Rupert Grint qui s'en donne à cœur joie dans ce film ! Il offre une toute nouvelle performance dans ce domaine et s'avère convaincant. Un duo qui fonctionne du tonnerre ! Par contre, la réalisation manque de rythme à certain moment et Bardou-Jacquet aurait plus osé sur le côté barré de la chose. Les séquences d'action sont prenantes et fort distrayantes dans l'ensemble accompagnée d'une bande originale dynamique. Pour finir, Moonwalkers est un joyeux bazar dans lequel les cinéphiles se réjouiront de découvrir. Agréable et surprenant !
3,5
Publiée le 12 mars 2016
Des films comme « Moonwalkers » il en sort malheureusement trop peu sur les écrans de nos jours. L’idée de base est excellente : on y prend comme postulat de départ la fameuse légende urbaine selon laquelle l’homme n’aurait pas marché sur la Lune mais que les images vues ont été tournées en studio pour asseoir la suprématie américaine en pleine Guerre froide. On aurait pu y voir les prémices d’un thriller sauf que c’est vers une comédie complètement azimutée que l’on se dirige. Du genre où tout peut arriver pour le plus grand plaisir du spectateur. Un plaisir coupable très référencé mais relativement maîtrisé qui se regarde comme un bonbon acidulé et pourrait devenir culte avec le temps.
Le long-métrage débute sur les chapeaux de roue et se clôture lors d’un final dantesque et jubilatoire. Entre deux on pourra reprocher quelques moments en creux notamment dans la seconde partie qui se perd peut-être un peu trop dans les redondances et trips hallucinogènes. Mais c’est un premier film et c’est ce qui fait ses maladresses tout autant que son côté joyeusement bordélique et foutraque qui lui donne finalement tout son charme. Il n’y a qu’à voir l’excellent générique animé du début, à base de tous les symboles psychédéliques de l’époque, pour s’en convaincre. Le fait que le film se déroule durant cette période des sixties en plein Londres permet toutes les extravagances narratives mais aussi visuelles, un réel bonheur. On ne compte pas les énergumènes qui vont défiler sur l’écran et nous faire franchement rire.
Le tout manque peut-être un peu de liant et ne plaira pas à tout le monde à cause de ses excès en tous genres alliant drogue, violence et allusions sexuelles. Cependant, ce petit film contient assez de séquences cultes (du court-métrage de Renatus à la tarantinesque fusillade finale en passant par les scènes chez le manager de Kubrick) pour marquer durablement la rétine. Si Ron Perlman manque quelque peu d’expressions et que Rupert Grint peut sembler agaçant, l’ensemble des seconds rôles déchainés qui les entourent leur tirent fort heureusement la couverture avec classe et brio. Si vous voulez voir un film qui sort des sentiers battus sans vous prendre la tête, ce « Moonwalkers » est fait pour vous tout imparfait qu’il est. Et il révèle un réalisateur à suivre…
2,5
Publiée le 7 mars 2016
"Moonwalkers" fait partie de ces films, hélas nombreux, dont la bande-annonce est le meilleur allié et le pire ennemi. Elle met l’eau à la bouche… et ne laisse aucune surprise.

En 1969, il ne reste que quelques mois à l’Amérique de Nixon pour réaliser la promesse ambitieuse lancée par John F. Kennedy en septembre 1962 : un Américain posera le pied sur la Lune avant la fin de la décennie. Las ! les ennuis et les retards se sont accumulés. Et le succès d’Apollo 11 n’est pas garanti. Pour parer à toute éventualité, la CIA décide de tourner en studio l’alunissage de Armstrong et Aldrin. Et d’en confier le soin au réalisateur le plus célèbre de l’époque, Stanley Kubrick.

Cette légende urbaine à l’étonnante vitalité constituait un matériau cinématographique de premier choix. Dirigé par un réalisateur français venu de la publicité, le film a pour héros Ron Perlman dans le rôle d’un porte-flingues américain chargé de convaincre Stanley Kubrick de tourner la scène historique. Son chemin croise celui de Rupert Grint (qui parviendra peut-être un jour, dans 350 ans, à faire oublier son rôle de Ronald Weasley dans "Harry Potter"), un agent d’artiste qui peine à boucler ses fins de mois et qui voit dans la confortable rémunération promise par l’Américain le moyen de se renflouer.

La comédie vaut moins par son scénario prévisible que par la reconstitution soignée d’un Londres sous LSD. On s’y drogue beaucoup, on partouze souvent (le film, bien que tous publics, est accompagné d’un avertissement), on y est habillés terriblement mal – ou terriblement bien, ça dépend des goûts.
5,0
Publiée le 14 mars 2020
"Attends deux secondes...j'amène une pomme !" Moonwalkers est un petit bijou. Sans prétention mais parfaitement conçu, le film mérite toutes les distinctions qu'il a reçues. Perlman, Grint, Sheehan sont tous superbes. Le montage est quasi parfait. L'humour est parfaitement synchronisé et intelligent. Basé sur une théorie du complot se rapportant au premier atterrissage sur la lune, ce conte nous emmène à travers des rebondissements et nous donne un regard drôle et rapide sur l'histoire que nous connaissons tous. Perlman et Grint offrent de super performances. Ce premier long métrage de Antoine Bardou-Jacquet nous laisse espérer qu'il fera d'autres films. Que ce soit une commande de studio ou un script original, il démontre son talent et sa dextérité en tant que réalisateur...
5,0
Publiée le 28 avril 2016
On parle beaucoup de la théorie du complot quand on voit les images des premiers hommes ayant marché sur la lune. On peut même lire que Stanley Kubrick aurait été impliqué pour réaliser un faux film, au cas où… Sorti de nul part, Antoine Bardou-Jacquet s’est inspiré de cette idée en imaginant comment la CIA aurait pu mettre sur pied ce stratagème. Mais le cinéaste ne fait pas que proposer une comédie loufoque où l’on rigole à chaque séquence. Non, Moonwalkers est une véritable expérience psychédélique. Les lumières, les décors, les costumes, les musiques, les effets spéciaux, les dialogues, le montage vidéo, tout est sous LSD. Les acteurs de renoms sont compétents et apportent une énergie jubilatoire à l’histoire. Moonwalkers ne fait jamais dans la demie-mesure et parvient à proposer une œuvre complètement barge en évitant toute vulgarité.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
3,0
Publiée le 13 octobre 2016
Une assez bonne comédie où un agent de la CIA a pour mission d'assurer le tournage d'un faux alunissage, au cas où Buzz et Neil ne poseraient pas le pied sur la lune. Un retour dans le passé et l'histoire de l'homme et la conquête de l'astre. J'ai surtout aimé la BO et dois reconnaître que l'action est bien faite. Nous avons droit à quelques images d'archives de l'Amérique glorieuse. Mais le film traite tout de même d'une belle grosse arnaque orgueilleuse ! Pas mal mais on s'en passe.
4,5
Publiée le 7 mars 2016
J'ai été voir ce film avec beaucoup d'appréhension.
Je me suis dit : ou cela va beaucoup me plaire ou je vais carrément détester.
Les dix premières minutes je n'ai pas trop aimé et ensuite quand l'histoire est bien mise en place, c'est génial, j'ai carrément adoré.
C'est particulièrement truculent et très drôle.
Un excellent divertissement et moment de détente.
2,5
Publiée le 2 mars 2016
Un premier "long" de fiction pour un "frenchie" formé dans la pub, Antoine Bardou-Jacquet, en langue anglaise, avec le casting idoine, mais tourné en Belgique (coproduction franco-belge en effet...). Le sujet, "complotiste", de "Moonwalkers" n'est pas neuf (au moins pour des raisons de propagande et de prestige yankees, le premier alunissage aurait été, "just in case", réalisé en studio par Kubrick, fort de son expérience de "2001, A Space Odyssey"), mais il est ici envisagé en mode résolument foutraque ! Le début de la folle épopée de "Johnny" (Rupert Grint), "Leon" (Robert Sheehan), les Anglais, et de l'agent de la CIA "Kidman", vétéran du Viet-Nâm (Ron Perlman) est faible (rencontre improbable du premier avec l'Américain, chez son cousin, agent de Kubrick, alias "Derek" - Stephen Campbell Moore), le déroulé des événements pas toujours maîtrisé, la dramaturgie un peu trop linéaire, et la fin carrément bâclée. Et AB-J n'arrive pas à trouver un style cinématographique personnel... Mais cette plongée "avec argument" (et nombreuses anicroches), sur mode "grand n'importe quoi", dans le "swinging London" des "sixties" (reconstitution convaincante) se laisse voir avec sympathie - et on rit beaucoup, entre humour noir et potacheries diverses. La distribution est un sérieux atout (personnages principaux archétypaux : le "loser" spoiler: (depuis la couveuse !)
, alias Johnny, son pote le hippie qui plane à toute heure, alias Leon, l'agent cramé, alias Kidman, comme galerie - fournie - de personnages secondaires délirants, du chef mafieux amateur de maquettes à "Renatus", le teuton cinéaste "expérimental"... ) : tout ce petit monde croqué avec malice est campé par de bons interprètes....
Les meilleurs films de tous les temps