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alf38000
16 abonnés
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3,0
Publiée le 2 novembre 2021
Kubrick a-t-il été réellement été approché par la CIA en vue de réaliser un faux alunissage ? La question mérite d’être posée, d’autant plus qu’il est de notoriété publique que la NASA s’était inspirée en partie de "2001 l’odyssée de l’espace" pour mettre au point les tenues des astronautes de la mission Apollo 11. Partant de ce postulat, le réalisateur nous entraîne dans une aventure psychédélique et déjantée, ou se mêle, espionnage, théorie du complot, sex drug & rock’n’roll dans une ambiance que ne désapprouverait pas Tarantino lui-même. Si il est agréable de retrouver Rupert Grint enfin débarrassé de son alter-égo Harrypotteresque, que dire de Ron Perlman, si ce n’est qu’il endosse à la perfection son costume d’agent secret bourru et désabusé (et quelque peu névrosé) tout en restant malgré tout attachant. En bref, un petit film discret et imparfait (hommage à peine voilé au génie de Kubrick) mais bourré de bonnes intentions, à voir.
Une assez bonne comédie où un agent de la CIA a pour mission d'assurer le tournage d'un faux alunissage, au cas où Buzz et Neil ne poseraient pas le pied sur la lune. Un retour dans le passé et l'histoire de l'homme et la conquête de l'astre. J'ai surtout aimé la BO et dois reconnaître que l'action est bien faite. Nous avons droit à quelques images d'archives de l'Amérique glorieuse. Mais le film traite tout de même d'une belle grosse arnaque orgueilleuse ! Pas mal mais on s'en passe.
Moonwalkers est un film... français, aussi étonnant que cela puisse paraître, alors que son style est calibré sur le cinéma américain, qu'il traite d'un sujet avant tout américain, avec des acteurs pour la plupart britanniques, possédant dans ses rangs deux noms connus du cinéma (car oui, depuis Harry Potter, Rupert Grint est connu, même si c'est la première fois que je le revois depuis, et Ron Perlman est finalement parfait pour son rôle, malgré le petit doute que j'avais avant de le voir jouer son personnage). Et ? Je dirais que, quelques passages comiques pas toujours réussis mis à part, il est majoritairement drôle (vraiment, au point de rire, ce qui est très bon signe, puisqu'une comédie réussie est celle où l'on ne se contente pas simplement de sourire) et l'univers anglais hippie fin des années 60 est parfait comme toile de fond. Pas de doute pour moi, Moonwalkers est une bonne surprise au scénario à la fois simple et malgré tout original car peu exploité par le cinéma.
J'ai vu un film... dans la pure veine des comédies anglaises complètement foutraque et résolument barrée... Rupert Grint (le Ron de Harry) et Ron Perlman (la Bête de la Bête :) forment une sacrée paire de... ou plutôt un tandem... Et c'est comédie où le sang gicle, l'hémoglobine tâche et le rire tue... à tour de bras pour évoquer le complot lunaire !!! On vit une plongée rocambolesque dans les années 70, à quelques heures du premier alunissage de l'homme où la CIA confie à un barbouze la mission de bidonner le film de l'Homme sur la lune au cas, où ça ne se passerait pas comme prévu... Et effectivement, tout au long du film, rien ne passe comme prévu. On vit des moments trash, entre humour acide et pente/drogue douce. On croise des personnages comme seules les années 70 ont pu receler, entre des vamps délurées et des Fellini féroces, voire des Kubrick lubriques... la BO est un pure bonheur. Cette comédie en a dans le ventre, et fait exploser les cervelles... A voir !!!
"Moon walkers" est une excellente fantaisie psychédélique. Décalé comme pas permis, entre reconstitution de l'Angleterre libertaire des années 60 et polar façon Guy Ritchie, il nous offre un savoureux moment. Ron Perlman est comme d'habitude jubilatoire avec sa gueule définitivement hors du commun. C'est par ailleurs mâtiné de quelques jolies paires de seins, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et ce qui m'a amusé, c'est son thème complotiste qui fut déjà abordé tout récemment dans l'excellent clip des Imagine Dragons "Top of the world" auquel il ressemble comme deux gouttes d'eau et qui participe du même joyeux délire. Oui, c'est top tout ça !
Le français Antoine Bardou-Jacquet pour son premier long métrage s'appuie sur la théorie du complot visant à dire que l'Homme n'a jamais mis les pieds sur la lune et allant même jusqu'à avancer que la CIA aurait demandé au maître Kubrick de réaliser un faux alunissage ... Aussi improbable que délirant, ce scénario voit Rupert Grint et Ron Perlman embarquer dans une aventure aussi kitsch que sanglante, un peu à l'image de "Kingsman", dans un univers 60's psychédélique et totalement décalé. C'est bien mené, drôle et après une mise en place quelque peu en dessous c'est le grand décollage pour le n'importe quoi ! A noter, quelques clins d'oeil sous forme d'hommage au grand Kubrick et une bande originale qui envoie pas mal ainsi qu'un certain doute que l'on laisse planer ... Une bonne surprise en tout cas !
Totalement déjanté, ce moment d’humour trash à la Tarantino a de quoi surprendre tant cette variation jouissive sur la théorie du complot peut être amusante pour les fans. Personnellement, je n’ai pas été en pleine adhésion avec le scénario et son côté gore et je n’ai pas beaucoup souri. Mais je confère au film une certaine fantaisie qui peut plaire. J’y vois pour ma part plutôt une comédie poussive qui, contrairement à Apollo 11, ne décroche pas la lune.
Pas mal du tout, dans la lignée de las Vegas parano ou the big lebowski. Pas au niveau quand même car on rit moins. Mais l'intention est bonne et la scène où ils finissent par tourner l'alunissage est vraiment drôle!
Mais, c’est quoi ce film ! En juillet 1969, quelques jours avant que Neil Amstrong n’entre dans l’Histoire, la CIA envoie à Londres l’un de ses agents afin de solliciter de Stanley Kubrick la réalisation de l’alunissage d’un module lunaire au cas où la mission d’Apollo 11 serait un fiasco. Ecrit comme ça, le sujet du film semble sérieux alors que son traitement, comme pour contrebalancer le ridicule de cette théorie, est quant à lui un énorme délire complétement barré, drôle et qui part en cacahuète sur la fin (attention, ça tache). Le casting est du même acabit, emmené par les très bons Ron Perlman et Rupert Grint ainsi que l’halluciné Robert Sheehan. Je suis resté à plusieurs reprises bouche bée devant mon écran par le décalage total de cet OVNI psychédélique sous LSD. Avis aux partisants du seul premier degré, passez votre chemin.
Partizan soutient Antoine Bardou Jacquet dans son incursion au cinéma et de la pub à l'insolente mise en scène de cette théorie du complot autour de la mission Apollo il y a une proximité réjouissante. Ron Perlman crève l'écran au point de ramasser les bouts et de les ramener chez lui. Beaucoup de Perlman mais de beaux gros second rôles qui propulsent Moonwalkers au rang de comédie déjanté et désinvolte avec une aisance certaine. Éric Lampaert, Robert Sheehan. Même Rupert Grint donne du plaisir. Les effets sont fun même les séquences sous acides innovent visuellement. La B.O 1969 est au top et on ne peut que se réjouir de cette plongée frénétique dans les élucubrations d'une mission CIA qu'on voudrait pour vraie. Un régal, malgré un premier rôle trop pesant et une conclusion ultra sécurisante conformiste que cet alunissage, finalement moins excitant que la vision qu'en à eu notre frenchi.
film excellent j'ai passé un superbe moment je ne me suis pas ennuyé une minute des situations vraiment cocasse comme celle où l'agent de la CIA à son chef au téléphone et pour lui expliquer qu'il s'était perdu comme il est def il répète ce qu'on lui dit de dire.... je suis sorti d'un bar je savais pas si je devais aller à droite ou à gauche... j'ai pris à gauche ... j'étais mort de rire! à voir!
La profonde sympathie que procure Moonwalkers tient certainement à la liberté avec laquelle il investit plusieurs genres, de la comédie au polar en passant par le trip psychédélique, mêlés avec justesse et efficacité, pour un scénario qui cultive l’excentricité sans jamais se prendre au sérieux. Le film est un corps composite et instable mais dont les membres se meuvent comme par enchantement : rien ne devrait tenir ensemble, mais ça tient quand même, à l’image de l’alliance entre le Ron d’Harry Potter et un Ron Perlman délicieux en gros bras ultraviolent qui trouve dans la consommation d’acides un exutoire à ses hallucinations – le traumatisme du Vietnam ne cesse de contaminer sa perception diurne. Lorsqu’il pénètre dans le vagin de l’hôtesse d’accueil (comprenons, la porte d’entrée de l’immeuble) et fait la connaissance d’artistes azimutés, Perlman renaît en modèle que la caméra examine, sculpte, révèle dans sa beauté brute ; l’acteur trouve là son rôle le plus érotique, un érotisme qui mêle pulsion de vie et de mort, qui revient aux origines de la création. Antoine Bardou-Jacquet fait feu de tout bois, fonce tête baissée dans le n’importe quoi pour un résultat hors de toute subtilité, mais diablement efficace et jouissif ; son entreprise s’apparente à une démolition du symbole, renvoyé à son artificialité congénitale puisque simple construction et orientation du sens en fonction des attentes d’une puissance supérieure. Un long métrage imparfait, truffé de petits défauts et de lourdeurs, mais qui tire de ses imperfections une énergie folle.
Dans ce grand n’importe quoi où règne les psychotropes, Ron Perlman et Rupert Grint s’en donnent à cœur joie. Mention spéciale au premier, aussi crédible en tueur fou qu’en pleine hallucination. C’est violent, c’est drôle, c’est lunaire. Tellement que le long-métrage peut, dans son délire, laisser certains spectateurs de côté. Ceux qui ne retiendront une réalisation pas toujours soignée, un scénario trop précipité… Moonwalkers est un bonheur sous ecsta, un calvaire sous aspirine.
Une excellente comédie à mourir de rire. Rupert Grint incarne un manager raté d'un groupe de rock hippie. Ron Perlman interprète un agent secret de Londres recruté par la CIA. Une plongée hilarante dans l'époque décomplexée et psychédélique des sixties.