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Cinéphiles 44
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5,0
Publiée le 28 avril 2016
On parle beaucoup de la théorie du complot quand on voit les images des premiers hommes ayant marché sur la lune. On peut même lire que Stanley Kubrick aurait été impliqué pour réaliser un faux film, au cas où… Sorti de nul part, Antoine Bardou-Jacquet s’est inspiré de cette idée en imaginant comment la CIA aurait pu mettre sur pied ce stratagème. Mais le cinéaste ne fait pas que proposer une comédie loufoque où l’on rigole à chaque séquence. Non, Moonwalkers est une véritable expérience psychédélique. Les lumières, les décors, les costumes, les musiques, les effets spéciaux, les dialogues, le montage vidéo, tout est sous LSD. Les acteurs de renoms sont compétents et apportent une énergie jubilatoire à l’histoire. Moonwalkers ne fait jamais dans la demie-mesure et parvient à proposer une œuvre complètement barge en évitant toute vulgarité. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un grand n'importe quoi dans le style Austin Power, avec la French touch. On trouve en effet des liens de parenté avec De Funès ou Les tontons flingueurs entre autre. Mais avec un sujet pareil - un agent de la cia qui se retrouve embringué avec des hippies au moment d'une mission cruciale pour les Etats-Unis - on aurait pu faire beaucoup mieux et plus drôle. Le scenario partant dans tous les sens, loufoque, parodie d'espionnage, potache, le baroudeur du Vietnam qui fait confiance à des jeunes sans sourciller, est trop peu crédible et l'effet comique tombe à plat. Merci à la société de production Partizan de nous faire découvrir avec ce long métrage, Antoine Bardou-Jacquet, un jeune réalisateur français talentueux.
Comédie déjantée mais pas exceptionnelle, l'intérêt pour Moonwalkers vient essentiellement de Ron Perlman, acteur qui a de la gueule (c'est le cas de le dire) et est toujours aussi imposant. Le scénario, original, emprunte aux théories complotistes liées à cet événement. Ce film reste toutefois un petit pas pour l'homme et un pas tout relatif pour le cinéma.
Si les Américains avaient raté leur premier alunissage, un documentaire fiction tourné par Stanley Kubrick aurait simulé l’événement. C’est la rumeur qui a couru et court encore parfois parmi les théoriciens d’un complot qui parait bien illusoire. Mais sur cette base, le cinéaste français a imaginé comment les tractations entre la CIA et l’équipe Kubrick avaient pu être menées. Selon lui, à la façon d’un joli foutoire qui empruntant un peu à « Dr Folamour » aurait fait de cet événement planétaire, du grand n’importe quoi. Au début c’est assez amusant de voir le grand et impressionnant Ron Perlman mener le dossier secret de la CIA vers une bande de jeunes rockers londoniens complètement à l’Ouest. Puis le scénario n’ayant plus grand-chose à dire, on sourit tout aussi mollement aux élucubrations des uns et des autres. Contrairement à Apollo 11, ça ne décolle jamais vraiment bien haut.
Avis bonus Beaucoup de choses, et un peu plus de conviction que le film Pour en savoir plus
Oui oui oui... tout cela est un peu décevant... ça ressemble à du guy ritchie sans la patte du créateur..... c'est sympathique mais le rire n'est pas au rendez vous, d'où la déception.....Rupert Grint s'en sort bien et la fille est jolie, le copain tout à fait dans son rôle et le man in black bien méchant, tous sont trop bien stéréotypés.....
Si le sujet est très intéressant, le film a du mal à trouver le ton qu'il faut. Entre humour (un peu scato parfois), drame, épouvante (tetes qui explosent), on a du mal à qualifier le film. Les phases sont ou les acteurs se droguent font perdre du rythme au film. Restent des personnages biens joués, très décalé. Un curiosité mais qui ne marquera pas les esprits.
Genre : le grand n'importe quoi 70's un peu trash mais bien Les : Les acteurs qui s'éclatent dans tout les sens du terme, un scénario qui va au bout de ses délires, du sang , c'est trahs et drôle à la fois, bonne série B Les - : On aime Mr Grint mais il faut qu'il oublie parfois Ron Weasley, les dernières minutes à la gloire de la NASA A voir si : Vous êtes fan de série B, de Grint et Perlman. A ne pas voir si : vous n'aimez les film sous lsd et trashouilles
Les acteurs sont impliqués, la musique est sympathique et l'idée aurait pu être plausible, sachant qu'effectivement les américains n'ont jamais marché sur la lune en 1969... Je ne me suis jamais réellement poilé, j'aurai voulu des choses loufoques et pas forcément avoir la drogue comme déclencheur de bizarrerie. C'est trop facile. Je reste sur ma fin !
Une très bonne comédie bien foutue. il est seulement dommage que le film pèche au niveau des dialogues qui tournent souvent à la parlote car le reste est assez génial, c'est bien réalisé, bien interprété (Perlman est énorme), l'ambiance seventies est bien recrée. Du vaudeville, diront d'aucun ? Et alors pourquoi s'en priverait-on puisque ça fonctionne. Et qu'on se régale. PS : on remarquera que le réalisateur ne ménage ni Kubrick ni l'Odyssée de l'espace", il fallait oser le faire, tant mieux, le cinéma n'a. besoin ni de "saint" ni d'œuvres sacrées
Psychédélique. Et hilarant. Et trash. Mais comment définir cet OVNI du cinéma qu'est Moonwalkers ? Un scénario déjà bien barré : un agent secret défense doit payer Stanley Kubrick pour tourner l'alunissage des astronautes américains (tout ici reprend la célèbre théorie selon laquelle les américains n'auraient jamais attend la Lune et la vidéo serait un montage truqué). Mais il tombe sur Rupert Grint, ici menteur sans le sou qui se fait passer pour l'agent de Kubrick. Et l'agent secret doit collaborer avec le faux agent de Kubrick pour monter le film... Tout ceci sur fond de drogue (les séquences sous hallucinations sont absolument ahurissantes), de références à peine masquées à Orange Mécanique (regardez simplement la police du titre sur l'affiche... le ton est donné !), d'action parfois bien sanglantes et d'humour faisant mouche (très) souvent ! Seuls petits bémols : des dialogues en trop et séquences un peu longues pour ne pas penser à autre chose parfois... Le final est ouvert et chacun comprend ce qu'il veut (la toute dernière phrase est un doute qui est très drôle s'il est vrai !). Tout n'est certes pas parfait, mais l'originalité fait oublier tout cela et on passe un réel bon moment, inédit, devant ce film complètement taré !
Une petite idée pour un petit film qui parfois amuse,mais qui aussi tombe souvent dans la facilité. C'est une chose autant valable pour les situations que pour les gags qui ne sont pas très inventifs mais souvent poussifs et même éculés. On voit la plupart des trucs arriver à des kilomètres,tel que la valise à récupérer,l'agent de la C.I.A qui résiste aux drogues. Il y en a des tas et des tas et du coup ça ne fonctionne pas car on sait quel va être le ressort comique de la situation. L'image n'est pas moche les cadrages ne sont pas mauvais,enfin ça reste moyen et surtout ça cherche à être esthétique,mais ça manque de naturel. Il aurait fallu travailler tout l’ensemble un peu plus et surtout éviter toutes les conventions liées à ce genre de personnages. Hors là on fonce quasi constamment droit dedans, alors parfois le réalisateur en évite une ou deux,mais globalement il ne sait pas éviter le gros du wagon. Et c'est vraiment dommage car il y a des choses pas mal comme ce réalisateur défoncé qui regarde avec sa cour son film expérimental nommé rebond. Dans ce film artistique on voit un gros type sauter sur un trampoline,la dérision sur le monde artistique est plutôt amusante,mais pour le reste on tombe souvent dans le mauvais gout et le mauvais dosage. C'est ainsi que l'on voit des hommes déguisés en méduses,y a la même chose dans la série fais pas si fais pas ça, c'est dire le niveau comique. Il y a aussi les instants de comblement comme celui dans lequel on voit les personnages un à un danser devant la caméra,ça n'a aucun intérêt et c'est carrément superflue. Là on est dans le truc de trop qui ne sert à rien si ce n'est à combler les minutes.
Le truc de la C.I.A qui a eu vent du film de Kubrick 2001 l'odyssée de l'espace et qui cherche à faire réaliser par Kubrick un faux film montrant l’alunissage était pourtant sympa. De cette rumeur on aurait pu faire quelque chose,car c'est vrai que cet alunissage a été l'objet de nombreux fantasmes. C'est un support qui ne donne pas grand chose finalement il sert à créer les situations et c'est tout. Et puis ce final qui clôture le film c'est la goutte de trop,le réalisateur veut faire(comme bien d'autres réalisateurs) un truc façon Tarantino,mais c'est carrément raté,rater son final je crois qu'il n'y a pas pire chose pour un film car c'est ce que l'on retient. Et fermer avec le pire ce n'est pas la plus intelligente des choses. Moonwalkers est un film qui possède de petits accents sympas mais dont les défauts finissent par engloutir ce qu'il y a de pas mal,et finalement de tout ça on n'en retient rien dut tout ou presque.
"Moonwalkers" fait partie de ces films, hélas nombreux, dont la bande-annonce est le meilleur allié et le pire ennemi. Elle met l’eau à la bouche… et ne laisse aucune surprise.
En 1969, il ne reste que quelques mois à l’Amérique de Nixon pour réaliser la promesse ambitieuse lancée par John F. Kennedy en septembre 1962 : un Américain posera le pied sur la Lune avant la fin de la décennie. Las ! les ennuis et les retards se sont accumulés. Et le succès d’Apollo 11 n’est pas garanti. Pour parer à toute éventualité, la CIA décide de tourner en studio l’alunissage de Armstrong et Aldrin. Et d’en confier le soin au réalisateur le plus célèbre de l’époque, Stanley Kubrick.
Cette légende urbaine à l’étonnante vitalité constituait un matériau cinématographique de premier choix. Dirigé par un réalisateur français venu de la publicité, le film a pour héros Ron Perlman dans le rôle d’un porte-flingues américain chargé de convaincre Stanley Kubrick de tourner la scène historique. Son chemin croise celui de Rupert Grint (qui parviendra peut-être un jour, dans 350 ans, à faire oublier son rôle de Ronald Weasley dans "Harry Potter"), un agent d’artiste qui peine à boucler ses fins de mois et qui voit dans la confortable rémunération promise par l’Américain le moyen de se renflouer.
La comédie vaut moins par son scénario prévisible que par la reconstitution soignée d’un Londres sous LSD. On s’y drogue beaucoup, on partouze souvent (le film, bien que tous publics, est accompagné d’un avertissement), on y est habillés terriblement mal – ou terriblement bien, ça dépend des goûts.
Quand un agent de la CIA à la gâchette facile et victime de stress post-traumatique est chargé de recruter Kubrick pour filmer un vrai faux alunissage et qu'il rencontre un arnaqueur loser et son pote, sosie raté de Stanley, défoncé aux acides, cela donne un trip complètement halluciné, pop et trash, avec des fulgurances de violence. Et surtout, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi drôle !