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Incertitudes
210 abonnés
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4,5
Publiée le 26 juin 2016
Comme pour Papa en 2004, passé inaperçu et que je recommande chaudement à cette occasion, La Vie très privée de Monsieur Sim est un road-movie. Genre plutôt américain et pas trop français. On a un homme assez étrange qui cherche à vendre ses brosses à dent nouvelle génération en écumant les restos route, les stations-service, les zones commerciales. Un univers assez froid finalement (aussi froid que son GPS) que doivent côtoyer les chauffeurs routiers au quotidien et que je plains un peu du coup. Mais La Vie très privée...est un peu plus que ça. C'est le parcours d'un homme bizarre, je l'ai dit, qui n'arrive pas à s'exprimer. Qui n'arrive pas à dire ce qu'il ressent quitte à paraître maladroit ou collant. On le voit à travers les relations très compliquées qu'il entretient avec son ex-femme (Isabelle Gélinas, le duo de Didier reformé vingt ans plus tard !), sa fille, son amour d'enfance (Valeria Golino), son père. Sa quête l'amènera sur les traces de son enfance. A déterrer de vieilles histoires de famille à commencer par la jeunesse de son père durant la seconde guerre mondiale. A se remémorer les occasions perdues par timidité, manque d'audace. C'est assez nostalgique. Assez dur puisqu'au fond, ce sentiment d'être passé à côté (sous-entendu à côté de la vie) peut concerner chacun d'entre nous. Moi-même, je m'interroge et ça m'étonnerait qu'il n'y ait que dans les films qu'on le fasse. Je ne dois pas être le seul. Heureusement, pour égayer ce propos, il y a les rencontres inestimables. Monsieur Sim est avant tout un homme authentique, sincère, humain. Ce qui est rassurant, c'est qu'on peut rencontrer les bonnes personnes y compris à son âge et que la vie vaut la peine d'être vécue pour ces rencontres. Car chacun peut nous apporter à sa manière. A la fois drôle et touchant, invitant chaque spectateur à réfléchir sur sa propre existence, La Vie très privée de Monsieur Sim arbore toute une palette de sentiments : le regret, l'espoir, l'amitié avec humour et gravité sans jamais être ennuyeux. Bravo.
La vie très privée de Monsieur Sim, un film de Michel Leclerc (Le nom des gens, Télé-gaucho, La lutte des classes ...) adapté du roman de Jonathan Coe, est un road-movie touchant, une errance d'un homme seul, insignifiant, maladroit socialement et totalement perdu dans sa vie. Magnifiquement interprété par Jean-Pierre Bacri (oscarisé pour ce rôle en 2016) le personnage fera des rencontres décisives et comprendra l'origine de son terrible vide intérieur. Une introspection bien menée, bien réalisé, avec une belle distribution. Agrémenté d'une musique de Vincent Delerme qui semble reprendre et tourner autour du magnifique thème de la chanson "La rua Madureira" et des thèmes du musicien brésilien Antonio Carlos Jobim. Un beau film avec l'insertion d'une très belle histoire parallèle spoiler: (l'histoire vraie de Donald Crowhurst, évoqué à travers des images d'archives et des extraits de l'ouvrage L'Étrange Voyage de Donald Crowhurst (publié aux éditions Stock en 1971)
S'il m'a été plus difficile d'adhérer au décalage du personnage de Paul Clément, interprété par Edouard Baer dans "La lutte des classes ( 2019), Monsieur Sim, lui parlera à tout le monde, car nous avons tous été, plus ou moins un Monsieur Sim quelque part un jour dans notre vie. L'histoire de ces hommes à la dérive est universelle, c'est ce qui la rend puissante.
Dommage que, comme souvent, la bande annonce soit meilleure que le film lui-même... Je pensais, à tort, que nous allions avoir un nouveau Bacri, plus optimiste et drôle. Malheureusement, ce fut du Bacri 100%, pas de changement avec celui qui est caricaturé par N.Canteloup. Bref, on ressort de là avec un sentiment de déjà vu.
Mortel ennui ! Dans la lignée du grand n'importe quoi qui caractérise les productions de l'auteur, celle-ci ne déroge pas à la règle. L'incohérence et le vide absolu habitent ce film que ce soit dans l'écriture, le casting approximatif et la plupart des scènes qui demeurent inabouties. Ne parlons pas des dialogues... ou plutôt les monologues ! Les fans de Bacri seront déçus. Il fait son numéro et parle à son GPS (!!!) et Amalric (toujours pas rasé et roule des yeux comme dab')... bref, on s'ennuie ferme. Les spectateurs (encore éveillés, s'il en reste) peuvent comptabiliser les sponsors qui envahissent ce film à outrance, faute d'intérêt pour le reste. Navrant.
Excellent film ! Jean-Pierre Bacri est vraiment au sommet de son art. Il arrive à naviguer d'une émotion à une autre avec une facilité déconcertante et il nous embarque dans son histoire.
scénario original avec moments drôles et coca ces mais l'ensemble du film reste un peu ennuyeux, un peu long, la bande annonce est plus alléchante. Bacri joue toujours son côté dépressif qu'on aime mieux.
un film à coté duquel on peut passer sans s'en vouloir. Les ^personnages principaux restent Bacri et le GPS, avec des scènes longues, certes avec du sens mais on ne s'évade pas, on ne se réjouit pas, on s'ennuye à espérer qu'il lui arrive quelquechose... PLV : du Bacri qui joue à Bacri
J'ai immédiatement été gênée par la bêtise du personnage... On peut être déprimé sans être benêt quand même ! Ensuite tout est lourd, lent, cousu de fil blanc et sauf dans les dernières minutes tout est triste, gris... A commencer par Bacri lui-même qui a quand même pris un sacré coup de vieux. Je ne suis jamais rentrée dans le film, en dehors de quelques courts moment concernant la femme et le père mais trop courts... Je ne connais pas le roman mais j'espère qu'il est un peu plus fin que le film...
Un road movie à la française, un peu paresseux et reposant essentiellement sur le caractère - un peu usé, il faut le dire - d'un Bacri ronchonnant et dépressif. Rien de très folichon donc, si ce n'est quelques situations plutôt drôles et une poignée de dialogues affûtés. Tout se dilue malheureusement dans un montage mollasson qui multiplie les scènes répétées inutilement.
que de longueurs dans ce scénario convenu, je ne suis pas sorti au bout de 20 min pour ne pas gêner les voisins. Histoire convenue de cette "découverte" de son "moi réel" déroulée péniblement par un acteur sinistre aux mimiques répétitives, le père ne vaut pas mieux que le fils et l'ensemble vous laisse un sentiment de malaise que les paysages et les personnages féminins n'arrivent pas à dissiper.
Ce film est pour le moins chaotique et je n'ai pas adhéré à cette soi disant comédie. D'abord par sa réalisation où on se perd entre rêves, retours en arrière, invraisemblances, où Monsieur Sim lui même se perd alors on finit par se lasser...Ensuite, nous avons un personnage dépressif, ennuyeux et qui au travers de ce road movies fait des rencontres mais sans y avoir une évolution nette du personnage principal et qui finit par engendrer une " dépression communicative". Le très talentueux Jean-Pierre Bacri essaie de nous transmettre le message et interprète fort bien ce rôle, mais c'est un rôle négatif qui , à mes yeux, ne permet que de sauver le film du naufrage
En prenant prétexte de l’histoire vraie d’un navigateur qui simula ses exploits, Michel Leclerc sur la base du roman de Jonathan Coe dresse le portrait d’un gentil nigaud, vaguement dépressif qui assure vendre des brosses à dents dans le Sud de la France alors que son périple le conduit à revenir sur sa propre histoire. Un argument comme un autre, qui ne fonctionne pas beaucoup dans ce road movie bancal dans lequel Jean-Pierre Bacri joue tellement bien son personnage qu’il en devient à son tour inintéressant.
La vie pas si privée de monsieur Sim, un homme tellement seul qu'il raconte à qui veut l'entendre sa vie, mais sans pour autant s’apitoyer sur son sort puisqu'il reste très discret et cache à tout le monde son mal-être. Ce long voyage est comme le journal de bord d'un sympathique loser qui part sur les traces de son passé ce qui va lui permettre d’éclaircir certaines situations notamment par rapport à son père. Le film est sympa, mais quand même inégal, c'est peut-être un problème de construction par rapport aux allers-retours entre le passé et le présent avec les flashbacks qui cassent le rythme, mais l'histoire de cet homme est assez touchante et originale même si le personnage est parfois énervant ce qui est surement voulu en tout cas, Jean-Pierre Bacri est convaincant tout comme les personnages secondaires même si ces derniers ne font que passer.