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Ciné2909
72 abonnés
1 638 critiques
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2,0
Publiée le 26 mai 2015
Voilà un petit film islandais sans grandes prétentions et qui devrait au final rester plutôt discret. Dans un premier temps, on est sous le charme de ce héros malheureux en quête d'un bonheur disparu bousculé ensuite par l'arrivée d'un père qui ne tient pas en place. Paris of the north propose ainsi une galerie de personnages assez attachants cependant il n'arrive pas à proposer un rythme suffisamment soutenu pour conserver l’intérêt du spectateur pendant 1H35. On oscille entre de l'indifférence et parfois même de l'ennui, quelques passages provoqueront de timides sourires mais jamais rien de plus.
Paris Norðursins c'est un film islandais comme on les aime. Il joue sur les clichés de l'arrière-pays islandais, paumé et ennuyeux. Le film a quelques longueurs qui sont parfaitement compensées par un humour décalé et pincé, qui donne quelques petits rires étouffés, même si l'histoire est un peu simple. Il faut néanmoins connaître un peu l'Islande pour pouvoir profiter du film à 100%, mais un non-initié pourra y découvrir quelques aspects originaux. Je recommande :)
Paris of the North (quel drôle de titre !) est un pur produit islandais avec des hommes à la vie bien petite écrasés par les paysages grandioses qui les entourent : ceux des fjords de l'ouest. Le cocktail est bien connu des amateurs de cinéma scandinave : déprime, alcool, répétition des jours et philosophie de la dérision et de l'absurde (avec citations de Lao Tseu à la clé). Le film de Hafsteinn Gunnar Sigurdsson s'intéresse plus particulièrement au cas de Hugi, instituteur qui a largement dépassé la trentaine et qui entretient des relations compliquées avec les femmes sans parler de son père, un drôle de numéro, soit dit en passant. Le mélange mélancolie/humour fonctionne notamment grâce à l'interprétation et malgré un scénario un brin paresseux. Tout est dans l'atmosphère nordique, indéfinissable et lancinante.
un beau portrait d'homme sensible et un peu indécis. les superbes paysages d'Islande et l'été qui ressemble à l'automne ajoutent un peu plus de mélancolie.
Le film est une tranche de vie d'un célibataire délocalisé dans un village. On est en Islande. L'humour est pince sans rire. La mélancolie transparaît tout le long du film. Le scénario est un peu faible, mais la mise en scène, l'image et la musique originale de PRINS POLO forcent l'intérêt du film. Le film tourne un peu en rond, et l'ennui pourrait poindre, mais le style unique de Hafsteinn Gunnar Sigurosson s'impose facilement.