Une plongée dans la vie d'un groupe de Skinhead fin 80, début 90...Une plongée dans la haine quotidienne de l'extréme droite ou la ratonnade est le quotidien . Arabe, noir, homo, juif, un simple regard tout est raison à un déferlement de violence. La rédemption de Marco le héros de ce film et membre de ce groupe n'en sera que plus longue...Le film reussi à nous montrer le quotidien d'une bande de déchets,d' ignares qui rejettent leurs propres échecs sur les autres... La violence etait leurs quotidien, ils se polissent avec le temps devenant pour certains de simples militants FN, plus propres, plus polissés mais dont la haine est toujours bien reel....Film ultra violent, choquant ou la violence cotoie la bêtise humaine mais qui a le mérite, malgré ses défauts de nous rappeler ce que sont les extrémes...A bon entendeur...
Je m'attendais à un film plus poignant, plus virulent. Finalement avec une scène d'ouverture violente, le film perd en intensité par la suite et ne nous apprend pas grand-chose sur les personnes appartenant à des mouvements ou des pensées radicales. Une vision un peu trop manichéenne à mon goût et qui manque de profondeur ou peut-être de recherches. J'ai le sentiment que ce film manque d'une vision, d'une identité ou bien d'une griffe artistique. Sans cela, on tombe rapidement dans le film état des lieux ou dans un docufiction qui manque de conviction...
Le film est une super idée mais la fresque n'est pas crédible, on distingue trés mal l'évolution physique du personnage si bien qu'on dirait que c'est sur plusieurs mois voire semaines alors que ce sont des années. Des qualités mais au final une déception importante de ce qui aurait pu être une belle histoire de rédemption.
Très bon film sur un sujet rarement abordé dans le cinéma français. Certaines scènes sont dures et le montage peut rebuter, mais Alban Lenoir est parfait!
Un français, un film français à la française. Blagues qui tournent mal, idéologie suprêmaciste et rixes entre bandes, le cocktail devient très vite explosif. Film assez sympa, à voir si ces thématiques vous captent. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Alban Lenoir compose brillamment son personnage de mépris et de raison, dans des impulsions de violence et de stresse incontrôlables. Les ellipses ne donnent pas une tonalité forte à l'ensemble qui souffre de légèreté dans l'étude des personnages mais l'ensemble reste cohérent bien qu'on apprecirai des instants moins volages entre les figures qui évoluent indépendamment du contenu. Un film qui en impose tout de même.
Nous suivons l'histoire d'un jeune homme, Marco, à travers deux décennies. D'abord skinhead pur et dur, il va progressivement évoluer au gré de ses rencontres. Ce film se montre relativement sobre car il montre la vie d'un skinhead au quotidien, puis les conséquences d'un tel vécu sur lui et son entourage. Certaines scènes paraissent un peu caricaturales, spoiler: comme par exemple celles décrivant le milieu social de Marco ou les agissements des groupes de skinhead , mais puisent peut-être finalement leur inspiration dans une certaine réalité. Je souligne aussi l’interprétation particulièrement bonne d'Alban Lenoir dans le rôle principal.
Un français se frotte a un sujet sensible, mais se contente de le traiter avec facilité, en survolant tout ce qui aurait pu en faire sa force, pour se concentrer sur des thèmes beaucoup plus classique: la maladie, la famille, etc. L'acteur principal est pas mauvais mais ne suffit pas à rattraper cette déception. 2/5
Ce film mérite plus que ce qu'il n'a reçu. Il est très réaliste et mérite d'être vu par un grand nombre de personnes. Il est l'AMERICAN HISTORY X français. Il est extrêmement bien interprété, et réalisé et écrit. Il n'est pas sans intérêt, comme certains le disent, loin de là. Une grande surprise!
Comparé à juste titre à "American History X" pour son histoire de skinhead cherchant la voie de la rédemption, et pour sa structure narrative quasi identique. Ce film aborde un sujet sensible qu'il est bon et nécessaire de voir traité dans la cinéma français devenu très frileux par rapport aux sujets engagés, sur le fond le film mérite d’être salué car il montre un visage de notre pays bien réel et d'actualité. Sur la forme, le film laisse un gout d'inachevé, notamment sur le traitement des personnages qui manquent de profondeur malgré la belle prestation d'Alban Lenoir. Son personnage et surtout sa quête de rédemption aurait mérité à être davantage approfondi, tout comme la narration dans l'ensemble qui n'appuie pas assez sur les évènements clés du film et verse dans la vision d'auteur, comme si le réalisateur avait peur de tomber dans le cliché. Évidemment le film souffre de la comparaison avec son homologue américain qui est et restera le modèle du genre.
Abordant un sujet qu’on a peu vu au cinéma, "Un français" débute de façon trépidante, avec des skinheads qui s’en prennent à des jeunes. Le ton est donné : la violence sans détour et la grande intensité de la première scène met le spectateur dans le bain immédiatement. Et c’est ainsi lors de l’ensemble des scènes d’agressions, ultra-violentes. Pourtant, dès l’entame, on sent que l’un d’eux n’est pas si mauvais, attentionné qu’il est envers ses parents, notamment son père. Ainsi Diastème nous invite à suivre le parcours de Marco durant de nombreuses années. On remarquera le travail d’archives remarquable auprès de l’INA pour les retransmissions télés, parmi lesquelles la chanson de Julien Clerc "Fais-moi une place", que je pense choisie méticuleusement. Le détail poussé à l'extrême fait de la première demi-heure un moment de très grande qualité, d’autant plus qu’Alban Renoir est véritablement bluffant. Qu’il soit tout calme, en plein pétage de plomb, parfois à la limite de la folie, ou en méditation sur lui-même, ce comédien que je ne connaissais absolument pas étonne, émerveille, époustoufle le spectateur de l’étendue de son talent. Avant de rentrer doucement dans le rang, en simultané avec l’apparition des facilités scénaristiques. Le passage d’une époque à une autre se fait sans transition. cette maladresse, ou pour être moins gentil ces facilités scénaristiques, a tendance à désarçonner un peu le spectateur, qui a besoin d’un peu de temps pour refaire le lien. La lente et longue rédemption est bien retranscrite dans le temps avec les années citées, mais l’impression hachée reste durablement dans la continuité du récit, donnant un aspect pas suffisamment développé à cette renaissance. Pourquoi ce revirement ? On ne sait passpoiler: , bien qu’on nous montre le héros en crise d’angoisse . Comment ce changement d’idéologie se construit ? On ne sait passpoiler: , même si on voit que Marco vole de petits boulots en petits boulots . Et encore, je ne parle pas de la fin qui laisse le spectateur sur sa faim. C’est dommage, le potentiel était là, et je ne peux m’empêcher de penser que ce film était un chef-d’œuvre potentiel.
L'univers skinheads des années 80-90 est très bien dépeinte avec les Punk et Redskins d'un coté, Redskins qui sont aussi des skinheads mais d'extrême gauche et Whitebones qui sont d'extreme droite et portés des Doc Martin avec des lacets blancs pour montrer leurs appartenances à la race blanche,donc film très documenté sur cet époque la.Après on observe le changement au fil des années, un changement radical de notre protagoniste principal au niveau de ses idées que j'ai eu du mal à comprendre…alors oui les conneries de jeunesse,refouler la haine de s'en prendre à des pauvres gens etc... Ça je comprend, mais la c'est limite un changement de bord politique sans raisons apparentes.Un film pas long du tout et pourtant on s'intègre facilement à l'entourage de Marco et à sa vie familiale très précaire et quelques scènes sont vraiment touchantes on à même l'impression qui déprime de ne plus voir sa fille et du temps qui passe avec son entourage qui disparait petit à petit et qui l'enlise dans une vie monotone c'est ce que j'ai ressenti à la fin.3,5/5
Film sur la rédemption d’un nazi mâtiné de politique, « Un français » est avant tout celui de la révélation d’un acteur : Alban Lenoir, tout simplement formidable. Si le métrage de Diastème n’est pas aussi intense que « American history X » dont il se rapproche par le thème, il sort tout de même son épingle du jeu avec ses personnages secondaires attachants, ses scènes de la vie quotidienne neutres mais pas superflues, ainsi qu’une fin moins nihiliste. Ce qui peut être gênant, en revanche, c’est le fait que l’on a l’impression qu’il change de dogme d’un seul coup, comme ça, c’est amené de façon trop abrupte, voire elliptique. Il manque une transition plus subtile qu’un simple revirement soudain.
C'est un film qui vous plonge dans ce monde de petits fachos des années 90. C'est pour ça qu'il est intéressant. Mais on ne comprend pas bien pourquoi le personnage principal change de bord. Est ce grâce à l'influence de son nouvel ami en qui il voit un père?