AlloCiné
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Sorti en 2015, Un Français raconte l’histoire de Marco, depuis le milieu des années 80 jusqu’au milieu des années 2000, un jeune skinhead qui va progressivement changer de voie. Si le film est particulièrement intéressant dans une première partie qui nous offre une plongée dans les milieux d’extrême-droite les plus radicaux, un univers rarement exploré dans le cinéma français, il se perd un peu dans une seconde partie dont les enjeux deviennent plus flous. Et ne parvient hélas pas à trouver une fin convaincante. Malgré ces faiblesses, Un Français mérite le détour. Avec un superbe Alban Lenoir dans le rôle du personnage principal.
Un film français de bonne qualité traitant d un sujet rarement abordé dans l hexagone . L acteur principal est crédible contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains critique que je trouve d ailleurs difficile sur ce film . Alors c est sur qu'on est loin d un American History X mais je trouve que ce petit film sans prétention aborde le thème sans sombrer dans ma caricature en permanence . Un film sans prétention qui se laisse bien voir .
Un film réalisé avec force et bravoure où la violence, la haine et les destins brisés font clairement réfléchir et soulèvent pas mal de tabous.
J’ai découvert un réalisateur très prometteur tout comme les acteurs qu’il dirige. Diastème frappe fort en nous offrant un film courageux et réussi. Sa mise en scène est au plus proche des protagonistes, il y a des scènes très fortes et convaincantes. Le réalisateur est méticuleux et on ressent sa volonté à coller à la réalité. Il montre avec efficacité, à quel point la haine et la bêtise deviennent de plus en plus ridicule mais aussi très dangereuse. Un petit mot sur le montage qui peut paraitre un peu brut pour certains mais pour moi, c’est passé tranquille et ça évite les longueurs inutiles. En revanche, j’ai un petit reproche sur la dernière scène du film où l’on sent Diastème moins inspiré et j’ai trouvé ça vraiment dommage. Le scénario ne tombe pas dans le ridicule, c’est audacieux et plutôt bien écrit. Il y a quelques traits forcés par moment mais ça passe quand même. L’évolution des différents protagonistes et très intéressante, personne n’est mis de côté et je trouve que c’est l’un des points forts du film. Je souligne également le travail au niveau de la coiffure et du maquillage pour montrer l’avancé des personnages à travers le temps, c’est très bien accompli.
N'hésitez pas à consulter la critique complète et détaillée sur mon blog.
J’ai découvert un réalisateur très prometteur tout comme les acteurs qu’il dirige. Diastème frappe fort en nous offrant un film courageux et réussi. Sa mise en scène est au plus proche des protagonistes, il y a des scènes très fortes et convaincantes. Le réalisateur est méticuleux et on ressent sa volonté à coller à la réalité. Il montre avec efficacité, à quel point la haine et la bêtise deviennent de plus en plus ridicule mais aussi très dangereuse. Un petit mot sur le montage qui peut paraitre un peu brut pour certains mais pour moi, c’est passé tranquille et ça évite les longueurs inutiles. En revanche, j’ai un petit reproche sur la dernière scène du film où l’on sent Diastème moins inspiré et j’ai trouvé ça vraiment dommage. Le scénario ne tombe pas dans le ridicule, c’est audacieux et plutôt bien écrit. Il y a quelques traits forcés par moment mais ça passe quand même. L’évolution des différents protagonistes et très intéressante, personne n’est mis de côté et je trouve que c’est l’un des points forts du film. Je souligne également le travail au niveau de la coiffure et du maquillage pour montrer l’avancé des personnages à travers le temps, c’est très bien accompli.
N'hésitez pas à consulter la critique complète et détaillée sur mon blog.
Française histoire X. L’histoire d’un (sale) type. Marco est un skin, de ceux qui cognent les Arabes et chantent la marseillaises entre deux canettes de 8.6 au meeting de la star locale du FN. Le type a la haine sans qu’on sache vraiment pourquoi. Sauf que le temps fait son œuvre et parfois, on change. On a là tout le background officiel du personnage frontiste : un gars au chômage issu d’une famille qui vit en HLM des minimas sociaux et qui regarde TF1. Oui, c’est cliché. En vrai, il ne le sait pas mais il n’est que le petit soldat de la bourgeoisie locale qui théorise sur la prolifération des noirs et des Arabes. C’est lui qui cogne et qui saigne pendant que les nababs du parti se gavent de petits fours. Mais sa haine l’étouffe et quand son pote se fera coffrer pour meurtre il comprendra qu’une autre voie est possible. Et là on y croit plus. On continue d’applaudir le portrait au vitriol du facho moderne qui porte son saucisson et son pinard comme d’autres portent un t-shirt du Che. Jolie démonstration de l’imposture des nazillons bon chic bon genre. Mais là où le film échoue c’est que son récit n’est pas vraisemblable. Là où American History X déconstruisait le discours de la haine raciale, Un Français ne fait que balbutier des choses que l’on sait déjà. Tout ça ne prouvera rien à personne. Une tentative très honorable à saluer … mais un film en deçà du choc qu’il aurait pu être.
Mwhouai sans avis quelconque pour ce film qui ne m'a fait ni chaud, ni froid. Il aurait du faire tomber le skin dans une autre religion, cela aurait fait scandale, et m'aurait fait rire. ----Novembre 2015----
elriad
plus que sur le fond, c'est la forme qui moi, m'a gêné le plus. Le fond, tellement critiqué avant même la sortie du film, au delà de la violence et du racisme porté par cette bande de skinheads, a déjà été abordé maintes fois avec plus ou moins de réussite. Il n'a suscité ici la polémique que parce qu'il est ancré dans une réalité douloureuse en ces temps troubles ou le FN, largement pointé du doigt dans le métrage, réalise des scores inquiétants. Mais la forme elle, pour aborder trois décennies qui courent de Mitterrand jusqu'aux manifs contre le mariage pour tous en 2012, manque de rigueur, portant préjudice au film de Diastème. Trop de raccourcis, d’ellipses, l'impression d'une succession de scène posées les une sur les autres, nuisant ainsi à la dramaturgie, l'ossature même du film. Il reste tout de même à saluer l'audace du réalisateur qui s'est attaqué à un sujet "sensible" que nombreux n'auraient jamais osé abordé.
Xavi_de_Paris
"Un français" est une plongée violente dans les milieux de l'extrême droite tendance skinhead, jusqu'à l'extrême droite politique. La sobriété de la mise en scène permet de souligner l'âpreté de certaines scènes. Cela se calme en même temps que le personnage, pour le moins torturé. Le réalisateur a tenu à montrer le plus que possible l'évolution du contexte politique de l'époque afin de donner des repères temporels. L'acteur principal est très bon, et le réalisateur montre avec réalisme ces milieux là, dont il maîtrise les codes (marques de vêtements, coupes de cheveux, dialectique sommaire, etc.). Loin de juger son personnage en voie de rédemption, il l'accompagne, à la manière d'un "American History X" ou de "This is England", deux références du sujet.
Heureusement, la "race supérieur" des skinhead est en voie d'extinction car ces individus convaincus de leur supériorité ethnique étaient un fléau dans les années 80 et 90. Particulièrement percutant, le film démarre dans une violence extrême, effrayante, réaliste, sans exagération et dominée par des acteurs ultra crédible. Cette force brut met en lumière des images crues, révoltantes mais authentiques. Ce qui frappe, c'est bien le jeu d'acteur et les mises en situation tristement vraies. Le personnage principale s’éloignant du milieu, on s'étonne même de s'inquiéter de son sort, (on pense à American History X). Remarquables, les acteurs le sont grâce à leur forte personnalité. Quelques moments de vie sont un peu bâclés, on ne connait pas les détails qui ont permis de passer de l'un à l'autre mais cela ne change rien à la réussite de l'ensemble.
Nous allons commencer de suite par écarter un débat sur ce film : "Un français" n'est pas le "American History X" français. D'abord parce que le néonazisme américain n'est pas le même que le néonazisme français : ils n'ont pas les mêmes racines, pas les mêmes façons d'aborder les autres cultures (ou de les rejeter), pas les mêmes façons de s'exprimer ... Ensuite parce que "American History X" est le récit d'un homme qui explique à son petit frère pourquoi il ne doit pas l'imiter et en quoi son "engagement politique" dans de tels extrêmes a été une erreur alors que "Un français" se contente de retracer le parcours d'un homme qui ne rejette nullement ce qu'il a fait et dont la majeure partie du film se passe dans les années 1990, au plus fort de son engagement. Enfin parce que "American History X" est mon film favori et que, même si j'ai apprécié "Un français", ce film ne lui arrive pas à la cheville.
"Un français" a suscité de grands débats en France : censuré par ses avant-première annulées, critiqué par des gens qui ne l'avait pas vu puisqu'il n'était pas encore sorti, etc ...
Sa vertu aura été de s'inscrire à un moment donné dans un débat de société que l'on n'osait pas forcément aborder frontalement alors forcément cela a froissé quelques sensibilités : la montée de l'extrême-droite et la dédiabolisation d'un parti politique qui souhaite faire oublier ses racines violentes.
Diastème n'a pas choisi le sujet le plus consensuel et le plus facile à traiter mais c'est sa force. On prend une petite claque devant ce film. Mais une petite hein !
Prendre Alban Lenoir pour le rôle principal a été une bonne idée : il a de l'énergie à revendre lorsqu'il le faut mais il sait aussi se poser et faire passer quelques émotions. Il rentre ainsi bien dans son personnage sanguin mais réfléchi et a donc su incarner les deux facettes de Marco.
"Un français" est documenté. Beaucoup de scènes sont inspirés d'événements qui se sont réellement déroulés même s'ils peuvent parfois sembler poussés.
Cependant, je trouve l'approche de Diastème un peu trop distancée. On ne le sens pas suffisamment impliqué dans le message qu'il cherche à faire passer d'où le fait que le film perde en force.
Diastème ne propose effectivement aucune analyse sociologique et ne porte aucun jugement sur son personnage. Où est donc la valeur ajoutée du film ? Comme je le disais juste au dessus, le film perd en force avec une telle distance prise par l'auteur.
Le principal inconvénient de ce film est justement le fait qu'il conte une histoire intéressante et propose un sujet pas forcément très traité (voire pas du tout) dans le cinéma français mais, pourtant, le spectateur n'est pas plongé dans cette histoire. On a du mal à s'y immerger.
Cela est probablement dû aux réminiscences de cinéma d'art et d'essai qui émergent parfois au milieu du film. Ce choix de traitement est, à mon sens, une erreur puisqu'il perd une partie du public.
Il a souvent été fait une critique à ce film par les professionnels : celui d'user de trop d'élipses. Selon eux, ce choix va perdre des spectateurs et fragilise l'ensemble. Je serais peut-être plus nuancé qu'eux sur les effets que peut avoir ce choix mais ils ont sûrement raison quant à l'inopportunité de telles élipses.
Dommage, on aurait pu avoir un "American History X" français. Ce n'est pas le cas. Cependant, le film reste intéressant à regarder pour ce côté justement documenté et pour au moins le fait qu'il aborde un tel sujet frontalement.
"Un français" a suscité de grands débats en France : censuré par ses avant-première annulées, critiqué par des gens qui ne l'avait pas vu puisqu'il n'était pas encore sorti, etc ...
Sa vertu aura été de s'inscrire à un moment donné dans un débat de société que l'on n'osait pas forcément aborder frontalement alors forcément cela a froissé quelques sensibilités : la montée de l'extrême-droite et la dédiabolisation d'un parti politique qui souhaite faire oublier ses racines violentes.
Diastème n'a pas choisi le sujet le plus consensuel et le plus facile à traiter mais c'est sa force. On prend une petite claque devant ce film. Mais une petite hein !
Prendre Alban Lenoir pour le rôle principal a été une bonne idée : il a de l'énergie à revendre lorsqu'il le faut mais il sait aussi se poser et faire passer quelques émotions. Il rentre ainsi bien dans son personnage sanguin mais réfléchi et a donc su incarner les deux facettes de Marco.
"Un français" est documenté. Beaucoup de scènes sont inspirés d'événements qui se sont réellement déroulés même s'ils peuvent parfois sembler poussés.
Cependant, je trouve l'approche de Diastème un peu trop distancée. On ne le sens pas suffisamment impliqué dans le message qu'il cherche à faire passer d'où le fait que le film perde en force.
Diastème ne propose effectivement aucune analyse sociologique et ne porte aucun jugement sur son personnage. Où est donc la valeur ajoutée du film ? Comme je le disais juste au dessus, le film perd en force avec une telle distance prise par l'auteur.
Le principal inconvénient de ce film est justement le fait qu'il conte une histoire intéressante et propose un sujet pas forcément très traité (voire pas du tout) dans le cinéma français mais, pourtant, le spectateur n'est pas plongé dans cette histoire. On a du mal à s'y immerger.
Cela est probablement dû aux réminiscences de cinéma d'art et d'essai qui émergent parfois au milieu du film. Ce choix de traitement est, à mon sens, une erreur puisqu'il perd une partie du public.
Il a souvent été fait une critique à ce film par les professionnels : celui d'user de trop d'élipses. Selon eux, ce choix va perdre des spectateurs et fragilise l'ensemble. Je serais peut-être plus nuancé qu'eux sur les effets que peut avoir ce choix mais ils ont sûrement raison quant à l'inopportunité de telles élipses.
Dommage, on aurait pu avoir un "American History X" français. Ce n'est pas le cas. Cependant, le film reste intéressant à regarder pour ce côté justement documenté et pour au moins le fait qu'il aborde un tel sujet frontalement.
Le film commençait bien, mais il souffre de la comparaison avec les mêmes films du genre. Alban Lenoir est très bon, mais cela n’empêche pas le film de s'enliser dans le consensuel, alors que le sujet était poil à gratter. Les ellipses gâchent le film, parce qu'on ne sent pas le personnage évolué et cela dessert le film. Les scènes sont parfois trop plates, ça manque de peps, ça manque de génie, ça fait bien film français. Mais bon il y a quelques bons moments qui font que le film n'est pas non plus un désastre, ça se regarde, mais c'est loin de laisser une trace mémorable en nous.
Sans doute un film à classer « film indispensable » par son sujet, lequel est rare dans le patrimoine du cinéma français. Ca démarre fort et ça met mal à l’aise. Film à caractère « cinéma vérité ». Il est vrai que la comparaison avec « American History X » est inévitable. Mais ici « Un Français » ne s’embarrasse d’aucune explication contrairement au film américain où le personnage central voulait venger son père assassiné par un noir. On suit tout simplement Marco avec ses potes et peu à peu on devine son changement de position, là encore sans note explicative ou moralisatrice. Le temps s’étire sur trente ans et le réalisateur sème avec parcimonie des repères historiques comme la coupe du monde de football 1998, symbole fort d’intégration, où Marco semble bien le vivre. S’ensuit une conversation avec sa femme qui est détestable. Son évolution se devine aussi avec sa rencontre avec un pharmacien qui semble lui apporter la tranquillité d’esprit, voire la connaissance. Marco, skinhead, était nécessairement un homme rempli de colère, de haine, de peur et d’ignorance. On sent petit à petit qu’il est apaisé voire en paix avec lui-même et par voie de conséquence avec les autres. D’aucuns diront c’est un peu facile, on nous balance un personnage, on suit sa lente évolution sans savoir le pourquoi et le comment de sa volte-face. Voilà un film qui ne tient pas la main du spectateur. Il doit faire un petit effort de réflexion, deviner. A bien y regarder, à quoi bon rentrer dans une sorte d’historique d’un personnage pour justifier ses actes ? Diastème nous propose de suivre un personnage tout simplement, on le prend tel qu’il est comme une rencontre et à partir du moment où on accepte ce postulat, peu importe les explications, l’essentiel c’est de constater, même lentement, progressivement la rédemption de Marco. Diastème préfère bousculer plutôt que de nous guider, on suit ou on ne suit pas. Je ne suis pas toujours fan de ce postulat, mais là, j’ai fonctionné.
Un super sujet (le monde des skinheads sur 30 années en France), le film manque parfois cruellement de profondeur et on ne saisit pas la psychologie du heros mais l'interprétation est excellente surtout pour Alban Lenoir un acteur à suivre !!
Grosse déception! Je m'attendais à un fil un peu plus profond qu'une simple accumulation de clichés. Dommage, car pour une fois que le sujet des skinheads français des années 80/90 était abordé, j'espérais découvrir autre chose que les sempiternels stéréotype du méchant skin et de la gentille victime arabe.
Le changement qui s’opère chez le personnage principal est très peu expliqué et au final, on ne comprend pas plus que ça ce qui l'éloigne de son groupe de "potes".
Le changement qui s’opère chez le personnage principal est très peu expliqué et au final, on ne comprend pas plus que ça ce qui l'éloigne de son groupe de "potes".
Cinéphiles 44
Ce film a beaucoup fait parler de lui. Alors que les faveurs du Front National montent en puissance dans notre pays, Un Français est assez mal passé auprès des exploitants de salles. Au point, que Diastème a carrément été interdit par de grandes chaînes de multiplexe. Cette situation entre en conflit avec notre pays qui se veut libre. Un Français est-il vraiment un éloge à l’extrême droit ? Il est vrai que c’est un film violent. Pourtant le cœur du sujet est bien la rédemption d’un nazi. Ses actes de barbaries y sont beaucoup montrés et sa remise en question, quant à elle, assez peu exploitée. Le long-métrage est donc assez maladroit, mais il a le mérite d’exister car ouvre sur un réel débat. Diastème réalise un film polémique qu’il peut être intéressant de voir et de l’accompagner.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
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Roub E.
Le parcours d un Skinhead et de sa bande sur une trentaine d année, voilà ce que propose un français, ou l on suit à la culotte (souvent filmé de dos) l'itinéraire de Marco et de ses copains d enfance qui se soudent autour de l appartenance à un groupe ne trouvant pas dans leur famille par exemple l'occasion de se sentir fières de quelque chose. Sujet jamais traité dans le cinéma français, le film est du coup malgré ses défaut diablement intéressant. Le problème et qu il veut traiter trop de choses en une heure et demie de temps, du coup les évolutions de Marco et de ses amis passent parfois pour des raccourcis simplistes qui nuisent à la démarche globale. Car pourtant les personnages sont intéressants, chacun recherchant dans ce mouvement une chose différente, ou s y retrouvant même par hasard, juste parce que ces potes d enfance sont la dedans. À cause des raccourcis que je signalais, le discours sur la montée de l extrême droite et la normalisation de certaines de ses idées dans l opinion publique n est pas aussi forte qu elle aurait dû. Mais il n empêche j ai vraiment beaucoup aimé ce film ( j ai oublié de signaler l interprétation vraiment remarquable, notamment Alban Lenoir qui se révèle de plus en plus); un film qui se lance dans un sujet casse gueule et inexploré avec quelques maladresse mais une sincérité évidente.
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