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    Un Français
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    156 critiques spectateurs

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    defleppard
    defleppard

    376 abonnés 3 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Bonne réalisation , prenant...........................................3 étoiles !
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    34 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Difficile de se prononcer sur ce rare film skinhead français.. Il y a des qualités, à commencer par Alban Lenoir, méconnaissable, et sa performance (inversée, apparemment). Le film couvre 30 ans de vie, et donc les années 80, qui sont pas mal représentées, c'est très surprenant de se retrouver au milieu de guerres punk/skins/red skins et des concerts oï. C'est un "beau" témoignage historique de la haine raciale. Mais ça s’arrête là. En dehors de ca il y a un gros problème de narration, le film ne va nulle part car il n'a pas de fin, et on le sent pendant longtemps, la lourdeur de la fin. Des scènes parfois incompréhensibles s’enchaînent, sans raison ni explication. La violence aussi est problématique, omniprésente, elle est souvent grotesque et déformée: même si je ne nie pas que ces scènes aient pu se produire, ca parait peu probable que des gens fassent ca plusieurs fois dans la même journée, et rien d'autre, on appelle ca des tueurs en serie fou furieux, et non plus des skinheads. Enfin le ton général du film est un problème, le film ne sachant pas où il va, et ne sachant pas dialoguer... ben forcement, on ne sait pas ce qu'on essaie de nous dire ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Il serait assez injustifié de qualifier Un Français d'American History X du pauvre. Les deux plongent dans la caricature pour critiquer durement un mouvement raciste, mais Un Français se veut plus authentique et moins stylisé dans sa forme. On pourra reprocher aux acteurs un jeu parfois limite, et des personnages sans doute trop stéréotypés. Mais le film est appréciable dans ses moments de silence où seule l'image compte, et là où les dialogues sont parfois un peu faciles on pourra malgré tout saluer Alban Lenoir qui donne de son maximum, avec une transormation physique remarquable entre le début et la fin de l'histoire. Peu de surprises mais un film qui tient debout.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Annoncé comme un film coup de poing, Un Français traite de thèmes rarement abordés dans le cinéma français actuel : les skinheads, les rassemblements d'extrême droite, le danger de la montée des extrémismes, tout un contexte propre aux années 80 qui semble plus que jamais d'actualité. L'idée de base est plus qu'intéressante, le pitch des plus prometteurs : la marchandise est-elle aussi bonne qu'attendue?

    Oui et non. Si le film réussit à retranscrire une partie de l'atmosphère oppressante des groupuscules d'extrême-droite, il se perd facilement dans des travers et des lieux communs des plus lourdauds. Dès le départ, on observe un manichéisme trop poussé, une peinture de moeurs un poil trop grossière. C'est crédible, réaliste, cru; sur ce point, rien n'est à reprocher.

    Le soucis vient surtout de cette volonté profonde de toujours vouloir nous en mettre plein la vue, de nous impressionner. Ainsi, Un Français tombe facilement dans l'excès, dans la surenchère : il veut dépeindre une société noire, mauvaise, pourrie par ses préjugés et ses amalgames, et tandis qu'il le fait déjà bien de base, vient en rajouter une couche comme pour être sûr que le spectateur comprenne bien qui sont les gentils des méchants, les extrémistes des modérés.

    Sauf que de base, on le sait déjà : il est inutile de nous étaler des litres de confiture pour se rassurer sur sa capacité à bien faire les choses. Au mieux, c'est rébarbatif, au pire c'est insupportable. Le film manque donc de nuances, de réflexion profonde : il est intelligent, intéressant, mais pas suffisamment abouti pour être doté d'une vision moins manichéenne, moins bourrine.

    Et c'est dommage, parce qu'on y tenait une évolution intéressante de ses personnages (au demeurant tous très bien interprétés, écrits et attachants), que l'on voit changer au fil d'une trentaine d'années. Certains virent de bord, d'autres s'enfoncent toujours plus dans la haine et le combat pour leurs idéaux; la dernière partie retranscrit parfaitement la conclusion de leur destin, qui varie du tout au tout selon les protagonistes.

    Seulement, les nombreuses ellipses mal amenées viendront malmener cette écriture qui s'étend sur des générations, déjà quelque peu faiblarde de base; on s'y perd facilement, en même temps que les scénaristes. Les idées s'y bousculent parfois maladroitement, tandis que d'autres sont avortées, voire oubliées : le tout perd en solidité, alors que l'interprétation de son protagoniste, Alban Lenoir, ne cesse de gagner en charisme et en profondeur.

    La mise en scène s'améliore toujours plus vers la fin, également; elle porte fièrement l'étendard des bons metteurs en scène français qui ont une patte, une personnalité en plus d'un penchant affirmé pour le réalisme certes cru, mais néanmoins réussi dans sa retranscription (tout du moins partiellement). Efficace, Diastème nous offre un travail soigné, pertinent bien qu'un poil dans l'excès. Ne lui en voulons pas : pour une fois qu'un film français récent traite de thèmes profonds, d'actualité et politiquement forts, acceptons le travail fourni sans trop le démonter, et profitons de ce qui pourrait être la première roue d'un carrosse menant droit vers un cinéma populaire intelligent. On croise les doigts.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Je suis tout de même un peu déçu car je m’attendais à une mise en scène plus brut (pour se démarquer de "American History X"), ça reste insuffisant, on frôle parfois le téléfilm France Télévision, même si l’évolution du type ne s’engage pas toujours dans des facilités narratives (tout est lié à son environnement et le réalisateur laisse le temps passer tout en profitant du contexte social) mais on n’évite malheureusement pas les clichés, et le film ne fait pas illusion longtemps puisque ça démarre avec des séquences violentes totalement gratuites qui stigmatisent les skins sous un aspect que n’importe qui peut identifier, selon moi ça n’était pas nécessaire (ou à la limite une, mais une seule). Ce qui est intéressant c’est de voir ce type galérer comme les autres dans son HLM avec ses parents, dans les transports en commun, la violence peut se passer de répliques maladroites, il suffit d’un regard, le metteur en scène ne s’en sert pas assez, c’est dommage car je pense que le casting était à la hauteur de l’ambition du projet. En fait ce qui m’a vraiment plu c’est le traitement de ce personnage dans la seconde partie, où malgré sa propre évolution morale il ne fait que constater le malheur autour de lui, la destruction, il ne tire aucun profit de son progrès personnel, c’est triste et c’est bien capté.
    Bref, mitigé, c’est à la fois naïf et sincère, en tout cas c’est un film bien plus piquant que des bouillies moralistes à la française dont on a eu droit ces derniers temps.
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Le film veut raconter une rédemption et dresser un portrait intimiste d'un repenti, mais il manque le coche quelque part dans le cheminement du personnage. Cela rend difficilement compréhensible cette envie de changement, malgré les scènes fortes distillées de ci de là spoiler: (la rencontre avec le pharmacien, l'électrochoc dans le bar)
    . En revanche, la plongée dans l'univers violent de la rue des années 90 est une vraie réussite. Bien sûr que l'on ne rencontre pas des skinneads néonazis à tous les coins de rue, ce n'est pas pour autant qu'il est interdit de focaliser sur eux. L'interprétation d'Alban Lenoir est remarquable et ce qui semblait être un sous "American History X" est bien un beau drame à part entière, certes plus imparfait que son modèle
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Le film était sorti avec une rumeur un peu sulfureuse du fait de son sujet très clivant : les néonazis et d’une bande-annonce qui faisait la part belle à la violence des individus de cette mouvance. Pourtant, le film après visionnage, s’avère moins dur et moins prompte à faire dans la complaisance face à la violence de ces thuriféraires d’extrême droite que la bande-annonce le laissait croire. En fait, si quelques scènes (2 ou 3, pas plus) font effectivement témoignage de l'agressivité de ces jeunes hommes et de l’idéologie haineuse et destructrice qu’ils véhiculent, le film s’en détourne petit à petit comme le fait par ailleurs son principal protagoniste. Car cette évolution est en fait la thématique du film, il montre comment Marco, jeune adulte plein de colère et de violence, va lentement prendre conscience de la vacuité de ce à quoi il croit et de la vie qu’il mène pour faire la paix avec lui-même et avec la société qui l’entoure. La main tendue d’un pharmacien, le regard des autres et l’amour et la naissance d’un enfant sont les jalons de cette rédemption. C’est aussi l’occasion de faire une revue de détail de la lente évolution de l’extrême droite en France des ratonnades des années 80 à la respectabilité bourgeoise du FN des années 2000 et celle des membres de ces mouvements violents qui sont soit restés englués dans une violence aveugle, soit ont mué en politicien cédant la violence face à une rhétorique nationaliste. Mais toujours, bien que le propose du réalisateur soit un peu orienté, en montrant bien que derrière la façade proprette se cachent encore bien vivants les fantômes du racisme et de l’antisémitisme. On peut saluer la belle performance d’Alban Lenoir qui donne à son personnage, pourtant assez mutique, beaucoup de présence et d’expressivité. Un film sur la rédemption qui offre à travers l’histoire de Marco un panorama du mouvement néonazi et de l’extrême droite en France entre les années 80 et le début des années 2010. Pas le film le plus passionnant de ce début d’année, mais un drame solide qu’il serait quand même dommage de rater.
    C.Dervaux
    C.Dervaux

    136 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Diastème est un homme brutal qui n’a pas peur de dire les choses : l’honneur, la fierté, l’humilité et la rédemption sont des thèmes très chers à ses yeux qui prennent tout leur sens lorsque l’image se fige sur l’acteur, aussi (quel)con(que) soit-il. Méprise et boudé lors de sa sortie en salle, « Un Français » s’est fait une place de choix dans le catalogue du réalisateur mais aussi de Mars Distribution, lui qui aurait très clairement pu épater une France entière à l’état d’esprit galvaudé par les bruits de couloir. D’abord extrêmement violent, ce drame met rapidement à nu le spectateur en cassant les codes et surtout, en utilisant intelligemment bon nombre de clichés pensés à l’encontre de ses skins et de leur idéologie influencée par l’extrême droite. Puis, tout à coup, sans forcément l’expliquer, Diastème opte pour une mise en de son personnage principal qui se renferme sur lui-même. D’abord habité par une rage qu’il porte en lui depuis toujours, Marco, incarné par un inquiétant Alban Lenoir, pense autrement et tente de devenir quelqu’un de bien. Le film ne perd pas en réalisme, bien au contraire, et suis avec scrupule une bande de potes que la vie viendra à séparer lors de choix déterminants. L’Homme n’est alors pas qu’un simple homme, il est et devient une personne guidée par un entourage qui lui dicte parfois les mauvais codes de conduite (ou le contraire). Amour, haine, provocation, trahison, tolérance… sont les maîtres mots du film dont certain diront qu’il ne s’agit pas uniquement d’un film, mais d’un visage de la France qui fait peur autant qu’il suscite l’interrogation. Et rien que pour cela, en son sens, « Un Français » ouvre à la discussion et au débat, l'opinion de chacun étant à écouter avec attention. Mission accomplie, à n’en plus douter.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2015
    Le projet est bien excitant sur le papier avec ce pamphlet sur les racines de la haine en France et sur la rédemption. Si la première partie mérite un oscar tant il est convaincant, la deuxième surfant sur une succession d’ellipses ne marque pas les esprits. La prestation d’Alban Lenoir est remarquable de profondeur et d’humanisme.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2016
    Surfant sur un sujet d'actualité fort, tout en y ajoutant de "savoureuses" gouttes de cliché, Un Français est ce qui s'approche le plus d'un récit tourmenté dont la finalité teintée de happy endisme ne se savoure qu'avec indifférence. Certes, même s'il faut saluer la prestation d'Alban Lenoir, cette production française n'en reste pas moins qu'une succession de séquences amenant le spectateur vers une fin qu'il imagine rapidement, sans réelle surprise. Adoptant le même ton qu'un American History X, avec beaucoup moins de classe, le film se cantonne à ses acquis, et prendra la poussière dans les oubliettes des réalisations inabouties.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2015
    Victime d'une polémique aussi incongrue que gratuite, Un Français ne mérite pas vraiment sa comparaison précipitée à American History X, plus en retenue, moins nihiliste. Diastème nous invite au cœur de la haine de l'autre, le poison de son absurdité, et d'une douloureuse prise de conscience initiatique. Dans un processus d'abord perturbant, le réalisateur multiplie les plans-séquences et les ellipses drastiques, sans repères temporels ne serait-ce qu'un visage transformé, des posters, une émission télé... De la modestie dans cette difficulté ressort la nature palpable du film, loin de la didactique "extrême droite démoniaque" ou de toute portée politique. Diastème invoque le temps et le mouvement pour des propos simples, les entrechoque parfois bien habilement (la Marseillaise d'un meeting FN confrontée à celle d'une victoire au football), même s'il n'évite malheureusement pas quelques grosses ficelles bien lourdes. Au sein d'un casting pas tout le temps crédible, on retiendra la performance surprenante d'Alban Lenoir, aussi intense dans la rage que sa retenue, qui parvient à tenir sur ses épaules les déséquilibres du film. Aussi audacieux que casse-gueule, Un Français est avant tout un drame humain, hôte d'un espoir sans fulgurances, tantôt effrayant tantôt touchant, souvent maladroit, mais dont la proposition de cinéma est définitivement louable.
    Nicolas V
    Nicolas V

    87 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2016
    L'acteur vu dans Kaamelott, la serie Hero corp et d'autres projets fait son petit chemin sur grand écran. Ici ce dernier joue bien dans un scénario prévisible, aux rebondissements sans effet.
    C'est le problème d' "un français". Il traite d'un sujet difficile et déjà exploité.L'homme pas forcement mauvais devient raciste et avec l'age se rend compte de ses erreurs et est en quête de rédemption. Notre génération a grandi avec l'excellent american history x donc il est dur de faire plus captivant.
    De plus, le personnage principal manque de charisme par une mauvaise écriture. Trop sobre, trop réaliste, ce héro ne convint pas vraiment.
    Un français se regarde sans s'ennuyer mais sans grand intérêt non plus.
    nestor13
    nestor13

    57 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2016
    On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans : on casse de l'arabe, du noir, de la tante. Cheveux ras, idées courtes, Bombers sur le dos, on tue même de l'antifa (Clément Méric). Bref, on est jeune et con comme le chantait naguère Saez. "Un français" donne à cet égard un petit peu d'espoir avec l'histoire de ce skin qui évolue bien avec l'âge, devenant tolérant à l'égard des autres qui sont différents. Le propos est forcément naïf, voire caricatural (le réalisateur semblant par ailleurs confondre catho et facho), mais le film est admirablement construit et évoque bien, à mon avis, même si je ne connais pas trop ce milieu, les ressorts de la bêtise extrémiste de cette mouvance dans laquelle on plonge ici. Sidérant.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2016
    Bof bof! Ce film est pas terrible, c'est mou, le spectateur s'ennui et quand on arrive à la fin et bien il n'y en a pas! Bref je suis déçu
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Bonne surprise. La scène d'ouverture est magnifique, dense et nous plonge illico dans la réalité des fachos. C'est donc l'histoire d'une rédemption avec des raccourcis. Le film est peu explicite sur la raison de ce virement de cap et j'ai beaucoup aimé cette approche. Un fort sentiment intérieur amène notre héros Marco, formidablement interprété par Alban Lenoir, à changer de cap, c'est un sentiment intérieur qui dépasse le raisonnement, et sur lequel il ne mettra des mots ou une explication que longtemps après. Les scènes de baston sont très bien filmées, le casting est au poil.
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