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    Quand on a 17 ans
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Deux adolescents rivaux contraints de cohabiter pendant que leur monde bascule. Un film d'une finesse absolue.

    Pas de scories, pas de place laissée au jugement social, Téchiné et Sciama se foutent du regard extérieur et ça repose. Focus sur la naissance tumultueuse d'une complicité entre deux grands gosses empêtrés dans la forge de leur identité. Un parcours initiatique dans une nature abrupte et majestueuse, pour se trouver soi-même et boxer ses peurs intimes.

    Un nouveau film de Téchiné a souvent le mérite de révéler des acteurs magnifiques, ce qui est encore le cas avec Quand on a dix-sept ans. Une mention pour Alexis Loret dans le rôle du père militaire contraint de travailler loin des siens. L'un des rares acteurs à avoir autant tourné avec Téchiné, qui lui avait confié en 1998 le premier rôle aux côtés de Juliette Binoche dans Alice et Martin. Avec une filmographie foisonnante (Qui vive, Impardonnable, Mon amie Victoria,Au nom des fils, UV ...), on serait curieux de voir cet acteur déployer toute la richesse de son jeu dans un premier rôle sur mesure.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2016
    Une merveille, un chef d'œuvre. On trouve dans ce film tout les éléments pour comprendre et admirer les amours d'adolescence. Les acteurs sont stupéfiants et Sandrine Kimberlin joue l'une de ses meilleur prestation. L'amour et la violence sont au cœur de ce film. Un film triste, joyeux, touchant et dramatique. Bref un TRÈS grand moment de cinéma !!
    Un seul mot pour le réalisateur : MERCI
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2016
    magnifique , émouvant un film plein de sensibilité , excellents comédiens, un très beau film a voir et a revoir
    Delphine S.
    Delphine S.

    9 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Magnifique, une histoire sur plusieurs amours , la plus belle est sûrement celle entre Damien et Tom ; Techiné sait comme personne retraduire la complexité des instants quand on a 17 ans...magique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Une claque : Beau, bien rythmé, très bien interprété... Un coup de cœur. Tout dans ce film parait vrai : les sublimes paysages, le conflit entre les deux ados...
    spoiler: De la haine à l'amour il n'y a qu'un pas et ici ça se démontre. On sent de l'amour dès le départ dans le regard du jeune Damien. Mais jusqu'au bout, on ne sait pas ce que pense Tom, ce qui rend le film encore plus mystérieux. Leur homosexualité n'est jamais dite mais évoqué ce qui rend encore plus naturel leur amour. Loin des stéréotypes gay, on a ici un bel exemple d'ados qui doivent s'assumer en province.

    Pour faire simple : à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Un film magnifique et émouvant. Espérons qu'il face avancer les mœurs. C'est un film très intéressant qui traite de la découverte de l'homosexualité à l'adolescence. Les acteurs ont démontré leurs talents et l'histoire était bien filée. Mention spéciale à Sandrine Kiberlain en mère de famille aimante et tolérante. Ce film nous montre l'exploration du corps, sans aucun voyeurisme, chez ces deux jeunes hommes en quête de plaisir. A voir à tout prix !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Coup de coeur énorme pour ce film. André Téchiné est un réalisateur qui sait faire passer l'émotion de manière intense. Les trois acteurs en tête d'affiche jouent avec force et émotion. On est envouté pendant le film et même après quelques heures ,quelques jours et je crois quelques semaines si ce n'est pas plus.Bref ce film vous marque tellement qu'il rentre assez facilement dans la catégorie du chef d'oeuvre.Merci à Téchiné, Sciamma et les acteurs qui m'ont fait découvrir un film inoubliable!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2016
    J'ai adoré ce film. Pourtant au départ ça n'était pas gagné. Un film de pratiquement 2 heures, j'ai eu peur de m'ennuyer, qu'il y ait des longueurs. Et puis non, pas du tout. Je n'ai pas vu le temps passer.
    Dans ce pur moment de bonheur, tout est beau : l'histoire, les acteurs, les paysages (la montagne en hiver sous la neige et en été est sublime). Les acteurs sont fabuleux, Sandrine Kiberlain est rayonnante.
    On ne s'ennuie pas, on ne voit pas le temps passer. Du vrai cinéma d'auteur comme on en voit peu ou pas assez. J'ai déjà envie de le revoir. Vivement la sortie en dvd ou bluray.5 étoiles et c'est amplement mérité.
    basset lune
    basset lune

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Très joli film, sensible, émouvant. Magnifique interprétation. Les deux jeunes acteurs sont formidables. Un grand bravo à Monsieur Téchiné. Je conseille vivement d'aller voir ce film car on y parle d'amour.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    16 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Il peu être dur quand on a 17 ans de savoir qui on va aimer vraiment.Des attirances sont là et le désir de l'un se confronte à la crainte de l'autre.Ce garçon avec qui on se bat avec violence. Dans tous les cas, l'épreuve est là, et il n'y aura qu'un résultat, l'amour
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Une pur merveille, la sensibilité de ces deux garçons (Kacey Mottet-Klein et Corentin Fila) , l'amour d'une mère (Sandrine Kiberlain). Pas de jugement, juste la beauté. Merci à André Téchiné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2016
    Quand l’auteur de ces lignes s’est trouvé invité à l’Avant-première au Gaumont Opéra-côté Premier à PARIS (75 002), jeudi dernier, 17 Mars, il avait vu la Bande-annonce qui ne l’avait pas emballé et il y allait principalement pour LUCHON !

    Bien sûr qu’il avait en tête les vers de RIMBAUD et ce qui précédait « quand on a dix-sept ans », le fameux « on n’est pas sérieux » ; bien sûr qu’il avait en tête son visage pris en photo. à … 17 ans, justement, le plus connu qu’on lui connaisse et cette modernité des traits jusque dans la coiffure, bien sûr qu’il avait toujours ressenti comment « Arthur » avait pu souffrir et du manque de lumière et des terres et du climat de … CHARLEVILLE-MEZIERES - qu’il conjurera la moitié de sa vie et jusqu’en Abyssinie -, lui qui avait été jusqu’à ASSOUAN, transporté par ses couleurs d’or et de bleu, lui qui connaissait un autre plat pays et la révolte intérieure qu’il pouvait engendrer.
    Bien sûr qu’il se doutait que la suite des vers le conduirait « sous les tilleuls verts de la promenade » qu’il imaginait comme nos allées d’Etigny et peut-être même qu’une des scènes aurait pour décor « des cafés tapageurs aux lustres éclatants » …

    Mais il était loin d’imaginer que la fiction trouverait en notre « Reine des Pyrénées » sont écrin naturel ! Que même Sandrine KIBERLAIN ferait aveu au détour d’un dialogue de son éducation rigoriste en Beauce !

    Tout aurait pu commencer sur un air de Calogero tel que « J’ai le droit aussi », extrait de son album des Feux d’artifice … un instant la peur le saisit aux premières images de la composition d’équipes sportives, entre élèves d’un lycée (« Edmond-Rostand », en l’occurrence) ou l’humiliation d’être « choisi » parmi les deux derniers le rejoint aux premiers sentiments de la différence et de l’exclusion
    Béranger ANCEAUX se cachait là, en fil conducteur, aussi bien dans le Clip que dans notre souvenir de son Baisers cachés, sélectionné au 18ème. Festival des Créations télévisuelles et qu’il nous avait été donné de découvrir, là aussi, en Avant-première.

    Le poncif achevé, les personnages et l’histoire pouvaient s’installer, un trio « qui fonctionne » comme on dit maintenant, entre une mère compréhensive, Sandrine KIBERLAIN, douce et sensible, son fils, Damien, incarné par Kacey MOTTET-KLEIN et son condisciple, Tom, Corentin FILA.

    Le triptyque entre « violence, désirs et prendre soin » qu’a intelligemment relevé un spectateur lors du débat qui succéda la projection peut donner une des clefs mais il y manque le quatrième élément, notre ville, nos belles montagnes et puis, un cinquième, le poème dont j’emprunte, ici, les mots pour visualiser les scènes, qui de la douleur d’une femme dans « la clarté d’un pâle réverbère » du Cimetière nouveau, qui de cette « nuit de juin » où Damien, « piqué de doux frissons […] se laisse griser » autour de notre Brandon de la Saint-Jean (classé l’année dernière au Patrimoine Culturel Immatériel de l’U.N.E.S.C.O.), qui de la rue Sylvie, « le vent chargé de bruits – la ville n’est pas loin », « un beau soir […] de bocks et de […] limonade » avec une mère qui invite son fils à s’ouvrir et faire confiance …
    Charge émotive !

    Comment vous écrire la véritable charge émotive qui s’empare de vous, dès lors, dans la seconde partie du Film ?

    Sinon qu’une critique doit trouver autant d’échos à être lue avant qu’après la diffusion, hier soir pour vous, il y a près d’une semaine pour nous, pauvres expat’ luchonnais de la Capitale !

    Dans une salle par avance acquise, en tout cas très désireuse (!), Corentin FILA a même pu faire l’analogie entre son rôle et la mélancolie, la solitude, qui peuvent l’étreindre sur le pavé parisien alors que Kacey disait avoir appris à connaître « au fur et à mesure » son personnage ; il reconnut même une certaine difficulté dans la relation homosexuelle quand, nous lui trouvions plutôt une grande justesse faite de retenue mêlée à l’incandescence adolescente des premiers émois, « qui palpite là, comme une petite bête … Le cœur fou robinsonne », écrirait encore RIMBAUD
    L’intrusion du Cinéste - après que l’auteur de ces lignes ait ouvert le Débat par une première question comme il se devait (!) sur le choix de notre pays de Luchon qui ramenait aux origines d’André TECHINE –, arrivé par surprise en « Uber », a permis d’aller plus loin.

    Nous l’évoquerons avec le Cimetière nouveau (n° 04) et son muret à la fois haut et peu haut, comme un écho des … Hauts de Hurlevent, ces scènes qu’il affectionne où « l’on prend le maximum de risques, sans filet » (sic) telle celle qu’on ne déflorera pas, littéralement et qui donna lieu à un nombreux questionnement.

    Le « Haut et le Bas », c’est aussi la raison du choix de notre vallée, dixit la Co-Scénariste, Céline SCIAMMA, alternance entre le milieu familial de Tom et celui de Damien, un Tom qui pourrait habiter Superbagnères ou … GARIN ou quand SAINT-GIRONS, en Ariège, en dispute la vedette, rires !

    Ces lieux nous parlent.

    Arthur RIMABAUD était de la même génération que Jean-Marie MENGUE, le Sculpteur luchonnais bien connu et monté à PARIS mener la carrière que l’on sait, né pour le premier en 1854 et pour le second -, peint au soir de sa vie par André REGAGNON, de … SAINT-GIRONS, en Ariège (!), quelle coïncidence – en 1855 ; comment dire, également, que le nouveau caveau visible dans le Film pouvait s’interpréter comme un clin d’œil à la mort, au groupe de Cain & Abel, aux Quinconces et laisser nous présager le pire.

    Mais voilà, « vous êtes amoureux. Loué jusqu’au mois d’août [l’année scolaire terminée]. Vous êtes amoureux » continuait d’écrire RIMBAUD et en sortant du Gaumont Opéra, comme happé par le métro, nous avions failli manquer celle ou celui qui s’était pris pour le Poète, justement, « Donne-moi de la haine, je t’en fais de l’amour », quelle charge émotive, vous disais-je
    Par Mathieu BRETILLARD-MENGUE
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2016
    scénario riche balayant de nombreux thèmes sociétaux sans jamais effleurer la saturation, acteurs magnifiques et brillants, plans tirés à 4 épingles, mise en scène ajustée, histoire très touchante, saine, naturelle: ma fille et moi avons adoré!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Ce film ne m'a pas ému ; bien plus, il m'a ébranlé.
    C'est tellement important, du reste, pour tout jeune homo, qu'il existe des films dévoilant de tels sentiments amoureux et ce, d'une manière aussi extraordinairement belle que banale.
    Selon moi, Sandrine Kiberlain connaît, dans ce film, son plus beau rôle (celui d'une mère très intelligente) et sa plus grande performance d'actrice. Le jeu de l'acteur qui fait son époux est époustouflant ; en effet, Alexis Loret est, tout à la fois, très beau et très naturel !
    bridlice
    bridlice

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Un film très beau, très juste, remarquablement joué par 2 jeunes comédiens épatants! je trouve que les incertitudes, la pudeur ou au contraire l'impudeur de ce moment où on franchit une étape et que commencent les balbutiements de la vie de jeune adulte est parfaitement étudié et retransmis. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment de cinéma!
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