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    Quand on a 17 ans
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    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Même si durant la première partie j'ai eu du mal à croire certains comportements des protagonistes: deux ados, camarades dans un lycée de campagne qui se découvrent et se provoquent à base des coups, croche-pieds et autres regards glaçants, la deuxième moitié m'a apprivoisé et peu à peu je suis entré dans les émotions qui dégagent en se lâchant.
    130580
    130580

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Je vais aller contre les appréciations du film
    Qui dans l'ensemble critiques presse et spectateurs sont élogieuses bon scénario mais .... Mise en scène pas au rendez vous ... je ne sais pas encore l'exprimer en sortant de cette projection mais il me semble que ce film manque de persuasion , de percussion ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Vu l'extrait sur TF1 13H ce samedi 26 Mars à 13h. Le Film est intéressant à voir Mercredi 31 mars en salles. Sur les problèmes des jeunes à l'âge de 17 ans ....
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2016
    Si la première partie peut sembler un peu simpliste (opposant deux personnages de manière très frontale), elle tend à poser le cadre d’une éducation sentimentale qui se révélera passionnante. La relation entre les deux personnages bascule peu à peu, mais de manière assez subtile, André Téchiné, et Céline Sciamma mêlant les questions de filiation et de reconnaissance à cette histoire adolescente. On y aborde le désir, sa naissance, sa puissance aussi, l’enjeu étant aussi de savoir que faire de ce corps-là, corps d’homme viril ou corps gracile.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2016
    André Téchiné revient après quelques errements dommageables (« La fille du RER » ou « Impardonnables ») à ce qu’il sait faire de mieux : ausculter les troubles adolescents, cette période de la vie où les hésitations comportementales, sexuelles et psychologiques sont le plus en évanescence. Et même s’il ne retrouve pas les sommets d’antan, « Quand on a 17 ans » est un beau film qui traite avec acuité de ces moments. Si le film est un peu long à démarrer et souffre de quelques longueurs dans sa première partie, la suite nous emporte dans ce tourbillon intime avec panache et réussite.
    Le bon point du long-métrage est de traiter les rapports entre Damien et Thomas de façon sybilline durant une bonne partie de l’histoire. Pourquoi se détestent-ils ? Y a-t-il un fait du passé que nous ignorons ? Est-ce une histoire de jalousie, de haine ou d’amour ? L’intelligence du script (écrit en duo par le metteur en scène et une spécialiste de l’adolescence au cinéma, Céline Sciamma) est d’effeuiller les réelles motivations des deux protagonistes en prenant son temps. Il en ressort un sentiment de malaise puis d’apaisement maîtrisé. Entre les deux, Sandrine Kiberlain est l’arbitre parfait. Et elle prouve encore une fois que, depuis quelques années, on ne cesse de la redécouvrir sous toutes ses facettes pour notre plus grand plaisir.
    Kacey Mottet Klein et Corentin Fila sont tous deux parfaits dans des rôles casse-gueule et parviennent à rendre leur relation tout à fait crédible. André Téchiné fait partie de ces cinéastes qui mettent un point d’orgue à rendre leurs films le plus réaliste possible. Le septuagénaire y parvient encore une fois ici et semble encore bien en phase avec son époque et les relations qu’il décrit. A l’arrivée, « Quand on a 17 ans » est un joli film qui manque peut-être un peu d’émotion(s). Elle n’est pas d’une froideur clinique mais sa réalisation est parfois un peu trop éloignée des tourments de ces personnages, cependant il parvient sans mal à nous rendre compte d’une relation complexe avec la plus grande perspicacité et c’est déjà beaucoup.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2016
    Vu dans une avant première avec Techiné et Sciamma (rien que ça!!!!!) qui entre autres discussions mettaient en parallèle l'évolution d'une année scolaire avec l'éveil du désir en appuyant (un peu trop à mon goût) sur les étapes de cette prise de conscience par les enjeux vécus par ces jeunes: les examens, la réussite (qui a la priorité???), le temps qui passe, la rudesse de l'hiver, la rudesse des corps, la nuit des sentiments puis le printemps et les corps qui se dénudent. Certes l'histoire d'amour est touchante mais certains thèmes passent un peu à la trappe: la violence, la mort du père (ils deviennent presque secondaires) et certaines scènes qui font justement avancer les désirs mutuels sont un peu appuyées. Je repense à ce film des années 80 "l'année de l'éveil" beaucoup plus subtil.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2016
    J'ai été cueillie par la force et la délicatesse de ce film sur la naissance du désir adolescent, 22 ans après "Les Roseaux sauvages". Damien, fils de médecin et de militaire est en terminale S dans une ville pyrénéenne. Il se bat violemment et régulièrement avec Tom, fils d'agriculteur (et enfant adopté) qui vit dans la ferme de ses parents en pleine montagne. Un jour, la mère de Damien propose à Tom de l'héberger quelque temps pour qu'il étudie plus sereinement et se remette à niveau, ignorant tout de ce qui va se jouer sous son toit… Ce très beau scénario coécrit par Céline Sciamma ("Tomboy") donne lieu à des scènes d'une intensité et d'une émotion extraordinaires, à l'image de celles qui surgissent dans le corps et le cœur des enfants au moment des grandes transformations. Ces deux-là se provoquent, se toisent, se jaugent, se respirent, se tournent autour comme les garçons qu'ils sont encore puis s'attirent enfin comme les adultes qu'ils deviennent. La nature majestueuse qui les encercle (la neige en abondance, les lacs, les prairies… ) est un écrin idéal à la passion qui les submerge. Tout cela évidemment ne va pas sans résistance. Le doute, la crainte, la peur et le chagrin alternent dans leur regard et c'est bouleversant. Téchiné ne craint pas un certain lyrisme (belle musique et plans travaillés, sans ostentation). Sandrine Kiberlain défend encore une fois un personnage magnifique de mère tour à tour fantaisiste et bienveillante. Kacey Mottet Klein (repéré dans "Home" et "L'Enfant d'en haut" d'Ursula Meier) et Corentin Fila sont tous les deux d'une grâce incomparable… et sans doute à l'aube d'une belle carrière. Un des plus beaux Téchiné. À voir absolument.
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