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Un visiteur
2,5
Publiée le 31 mars 2016
J'attendais avec impatience ce nouveau film. Après Les roseaux sauvages, les témoins et avoir visionné la bande annonce, je dois dire que je suis assez déçu. Ce film pêche avant tout par son manque de réalisme; en sortant de la séance, je me suis dit: "ce film est le fantasme d'un vieil homme sur une histoire d'amour adolescente". Un adolescent adopté dans un famille de paysans de montagne en Ariège...bon...il n'a pas le bac mais a son permis...bon pourquoi pas...il adore se promener la nuit dans la neige, voir des empreintes d'ours (mais pourquoi l'ours?) et se baigner nu dans un étang...bon... La vision de l'école est aussi datée: on ne distribue plus les notes et les copies comme cela, on ne récite plus tellement Rimbaud en bac S...surtout en terminale. Le rendez-vous avec l'agriculteur qui tourne à la visite d'élevage...euh oui... Du côté positif, l'interprétation de Sandrine Kiberlain, la sensibilité du jeune Damien.
Un film magnifique dans de beaux paysages des Pyrénées. 2 adolescents et 2 familles différentes. et plusieurs histoires d'amour dont une qui finit mal. Tous les acteurs sont justes dont Sandrine Kimberlain, heureuse et généreuse au début, puis tombant dans le chagrin. 2 jeunes hommes qui ne se comprennent pas, se confrontent et qui se trouvent : deux jeunes acteurs à découvrir .. et toujours la montagne sous la neige d'abord, puis au printemps qui accompagne la vie de tous les jours, bonheurs comme chagrins.
Un très beau moment de cinéma. Tout est réunis et tout a très bien fonctionné pour moi Les acteurs sont magnifiques, les paysages et les saisons aussi, l'histoire lisible mais pas simpliste. Envie de le revoir à peine sorti de la salle. Merci
André Téchiné revient au meilleur de sa forme avec un film qui célèbre les grands thèmes du cinéaste : violence du désir, trouble des émotions contraires et adolescence. Un grand cru.
Un scénario "cousu de fil blanc".....peut étre ai je eu le tort de regarder la bande annonce ? Un manichéisme socio-économico-génético.....difficile à supporter. Sandrine Kiberlain maquillée et habillée " dépressive asthénique amaigrie et même vieillie" ........... Les paysages sont effectivement superbes ( images commandées par l'office du tourisme?), le documentaire sur l'élevage des bovins, caricatural (Commandé par la FNSEA ?)......Bref : déçu.
j'attendais avec impatience ce film "quand on a 17 ans" et bien j'ai adoré cette histoire qui m'a touché en plein coeur entre deux adolescents qui se cherchent avec tous les aléas de cette âge la. a noter également la performance toute en subtilité et profondeur des jeunes acteurs de ce film qui crève l'écran le seul petit bémol de celui-ci c est le fait que certains propos ou séquences n'avait peut être pas besoin avoir lieu bravo tout de même pour la beauté du film.
Joli film que le dernier Téchiné dont la sensibilité et le traitement pudique des premiers émois amoureux rappelle les roseaux sauvages. La violence engendre ici un amour qui s'affirmera de plus en plus au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue. Si l'on peut regretter quelques facilités et maladresses dans le traitement de certaines situations, le film sonne souvent juste et évoque le thème de la découverte de la sexualité avec une grande délicatesse. Sensuel, délicat et magnifié par deux très bons jeunes acteurs et une Sandrine Kiberlain remarquable dans un rôle casse-gueule car, sur le papier, vue mille fois, Quand on a dix sept ans est une ode à l'amour et à l'acceptation de soi. Simple, lumineux et beau. Certes, on a vu plus original et audacieux sur pareil thème mais l'ensemble mérite sans aucun doute le détour.
Film émouvant ! Un petit chef d'œuvre qui ne tombe pas dans le cliché. On prend plaisir à voir ces deux acteurs s'épanouir au fur et à mesure des événements. L'émotion n'est pas forcée, l'histoire est simple et efficace. Hormis une scène de sexe plus rigolote que réaliste, Quand on a 17 ans est un p'tit bijou.
Ce film est un vrai beau film comme j'aimerais en voir plus souvent : des acteurs formidables, un décor grandiose, et surtout, une histoire qui peut paraître simple mais qui ne l'est pas autant qu'on pourrait le croire... Plusieurs sujets (parfois difficiles) sont abordés, et pas uniquement l'attirance de deux garçons que pourtant tout oppose... Énorme coup de cœur !
André Téchiné est depuis toujours amoureux de l'adolescence qui lui a inspiré quelques uns de ses meilleurs films, notamment Les roseaux sauvages. A 73 ans, le cinéaste n'a rien perdu de sa jeunesse, bien épaulé au scénario de Quand on a 17 ans par Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles), réalisatrice dont l'identité en devenir est le sujet de prédilection. Le film est sensible, délicat, physique, charnel, élégiaque, avec les somptueuses montagnes des Pyrénées en toile de fond, sur quatre saisons. Il y est question de désir, de deuil, de souffrance et de tumultes intérieurs. On est loin des clichés, on est dans un cinéma bienveillant et chaleureux pour ses personnages malgré les coups de chagrin et les difficultés pour se reconnaître tel qu'on est et accepter malgré les préjugés ses affinités électives. Et Sandrine Kiberlain dans tout cela ? Magnifique comme toujours, avec une palette de jeu ici particulièrement étendue. Les adolescents sont à la hauteur : Corentin Fila et Kacey Mottet Klein, aussi bon que dans le récent Keeper.
Voilà plus de quarante ans déjà (Souvenirs d'en France, 1975) qu'André Téchiné égrène une filmographie aux films plus ou moins personnels et plus de vingt ans qu'il ne nous a pas véritablement enchanté (Les roseaux sauvages, 1994), malgré un bon L'homme qu'on aimait trop. Quand on a 17 ans s’annonçait bien, de par son thème et de par sa co-scénariste Céline Sciamma (spécialite des émois adolescents). Si on ne retrouve pas tout le charme et l'émotion du film qui révéla Elodie Bouchez (entre autres), celui-ci est tout de même très réussi. S'il peut toucher tout le monde, il parlera peut être plus aux homos. Il reflète avec une certaine justesse ce que l'on peut ressentir et vivre, à dix-sept ans, quand on se découvre homosexuel. De la violence, pour rabrouer ses sentiments, au coming-out et aux premiers ébats, tout est fait avec une belle pudeur et une grande sensibilité. Le scénario évite autant les clichés que le pathos, malgré quelques facilités et une ou deux longueurs. Mais rien de bien gênant à mes yeux. La mise en scène de Téchiné est bien plus ample, plus précise et plus intéressante que dans ces derniers films (surtout les ratages que sont La fille du RER et Impardonnables). L'interprétation y est aussi de qualité. On savait déjà que Kacey Mottet Klein (L'enfant d'en haut, Une mère) était prometteur, il confirme ici. Belle concurrence en la personne de Corentin Fila dont c'est la première expérience devant la caméra et qui est une belle révélation. Sandrine Kiberlain est comme toujours juste et émouvante. On retrouve aussi Alexis Loret qui avait débuté chez le réalisateur en 1998 (Alice et Martin), mais dont la carrière n'a jamais explosé. Un beau film donc, touchant et sincère (et assez réaliste), qui certes, n'atteint pas les sommets que son réalisateur nous a déjà offerts, mais nous fait passer un très joli moment. Un Téchiné bon cru. Le deuxième consécutif, pourvu que cela dure !
Le grand retour de Téchiné. Si le récit pouvait paraître convenu sur le papier, la subtilité des dialogues et une mise en scène tant élégante que lyrique emportent l'adhésion. Un très beau film sur les émois de l'adolescence.
L'amour naissant, la puissance juvénile, la filiation, l'absence sur fond de Pyrénées magnifiques. Sandrine Kimberlain est parfaite en mère et épouse aimante et généreuse. On se demande juste ce que vient faire le fermier gay 2.0!