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    Quand on a 17 ans
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    bridlice
    bridlice

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Un film très beau, très juste, remarquablement joué par 2 jeunes comédiens épatants! je trouve que les incertitudes, la pudeur ou au contraire l'impudeur de ce moment où on franchit une étape et que commencent les balbutiements de la vie de jeune adulte est parfaitement étudié et retransmis. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment de cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Ce commentaire n’est que spoiler : surtout ne pas lire avant de l’avoir vu. A voir de toutes façons.

    spoiler: Comment une mère peut-être faire subir autant d’humiliations à son fils ? Un calvaire ! C’est poignant de voir le regard de Damien quand sa mère prend parti pour Tom dans le bureau du proviseur ou quand elle le lui impose à la maison. Et Damien ne voit pas tout : la main ferme, chaleureuse, charnelle et sensuelle qu’elle pose sur l’épaule de Tom est bien différente de la la main superficielle, en aller-retour rapides et gênés, qu’elle lui prodigue, parfois. Beauceronne devenue médecin de montagnes, elle se bat pour l’autre, avec un courage certain. Le lien crée avec les patients n’apparaît cependant pas très profond, comme si l’engagement ne franchissait jamais la limite de la volonté. Le père est militaire, aussi glamour et puissant qu’un centurion fonctionnaire à la veille de la chute de Rome. Ce couple n’est chaleureux à lui-même que dans la distance du virtuel. Damien, fruit unique de ce couple, est élevé dans un semblant d’amour qui sonne vide, comme la lave figée d’une aiguille creuse. Il manque la sève. Et la sève, ce sera le sud, l’adopté, le sang neuf. Chaque scène où apparaît Tom, les parents sont chaleur, charme, lien, ils sont séduits voire subjugués. Damien est attiré lui-même, et le film donne l’impression d’une fascination générale. Chacun voit Tom en sauveur. Bel apollon en effet : une gnack de Revenant, une prestance d’inconnu du lac. Une Grande Santé venue d’ailleurs, comme Omar Sy dans Chocolat ou Intouchables. Damien est rejeté dans la faiblesse, comme sur l’affiche du film : Tom au premier plan regardant vers la droite (avenir), Damien juste derrière le bade avec un regard de dominé, et Marianne lorgne sur Tom dans l’ignorance complète de son fils. Cette mère est une horreur, bien pire encore que Mommy dont les erreurs étaient touchantes, pire que la froideur espiègle de Mia Madre. Tout débute à la rentrée scolaire, par Rimbaud et un poème de vie et d’amour, interprété par un Damien d’abord maladroit puis convaincant, comme un homme qui s’apprend. Ensuite vient le coup de tonnerre dans un ciel serein. Filmé en contre-plongée, Damien s’effondre sur le sol suite à un croche pied inattendu de Tom. Pourquoi ? arrogance de Damien dira-t-il plus tard. Cette chute de Damien est la métaphore du 11 septembre. L’occident lui-même est incarné par ce couple militaro-médical jouant de ses propres valeurs sur le théâtre des opérations, non sans un certain courage mais assurément sans foi et ni sève. Damien lui-non plus n’est pas sans courage. Dans la 1ère partie il lutte brillamment, comme Napoléon pendant la campagne de France, mais finalement se soumet : Téchiné multiplie ensuite les scènes ou un Damien quémandeur vient supplier un Tom puissant et charnel qui le repousse. L’hypothèse d’une complémentarité positive n’est même pas envisagée ici : Tom possède à la fois la grande santé du corps et celle de l’esprit : il obtient la meilleure note du cours philosophie sur un sujet comparant les philosophies d’orient et d’occident. Il ne laisse au blanc-bec que « b²-4ac », le monde froid et théorique des mathématiques. Je ne sais pas comment prendre ce film. L’immigration est une énergie qui vient d’ailleurs et qu’il est sain de ne pas refuser. Mais ce film met en scène une dégradation de l’image du soi occidental qui en vient à considérer l’autre comme un sauveur voire un maître. Tant que ce processus de sape reste l’élagage d’un ego occidental grisé de lui-même, c’est certainement utile, quoique la méthode méprisante et culpabilisante me semble douteuse. Mais où et quand s’arrêter ? Ou bien est-ce que Téchiné a souhaité provoquer, comme Houellebecq dans Soumission
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Techiné qui n'est pas vraiment un génie du cinéma - sa filmo est pleine de nanars gonflés à l'hélium des critiques professionnels - se distingue ici par sa capacité à décrire les émois et amours d'un couple d'adolescents sans marquer de distance de générations entre lui et ses héros. Sandrine Kiberlain porte avec panache le rôle d'une femme admirable au quotidien, la mère, l'épouse, la voisine idéale ...On appréciera aussi la beauté des images d'une montagne pyrénéenne rude.
    Et pourtant, on peut regretter quelques maladresses dans ce film bien long à entrer dans le vif du sujet, comme si tous les atermoiements, les fausses tentatives avaient plus de poids que la réalité vécue. Pourquoi pas ? Plus difficile à digérer ces scènes répétitives (les batailles) ou inutiles (avait- on besoin de toutes ces cérémonies militaires pour comprendre l'importance de l'événement ou de visiter toute cette étable ?), voire surréalistes (on résout des équations du second degré en terminale S ?).
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Décevant tant sur la forme que sur le fond, le nouveau Téchiné n'est sauvé que par les excellentes prestations de Kacey Mottet Klein et Sandrine Kiberlain. Cette histoire d'amour-haine un peu parachutée qui se résout « comme dans un film » n'est absolument pas crédible et Corentin Fila, bien que taciturne à souhait, est bien trop vieux pour jouer ce personnage. A mi-parcours, le film tourne au mélo pour n'en plus sortir. Restent quelques scènes fortes, portées par l'interprétation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2016
    « Quand on a 17 ans », l’amour est pure et les cicatrices du temps encore peu nombreuses. « Quand on a 17 ans » on se découvre et on commence à devenir… « Quand on a 17 ans » le désir, l’amour, la passion, le déchainement des émotions, la sexualité et toutes les peurs inhérentes nous façonnent et nous modélisent.

    Je connaissais bien évidemment de nom André Téchiné, même si je n’avais vu que peu de films de lui (« Le Chêne et le roseau » ; « Les roseaux sauvages », « Les témoins »), mais comme à chaque fois il m’a conquis. Comme d’habitude, son film est empreint de nostalgie, de sincérité, d’émotions multiples et d’un rythme régulier et tranquille. Comme à chaque fois les acteurs sont justes et attachants. Et comme souvent, la vie dans toute sa complexité est traitée de manière juste et réaliste, avec une pointe de poésie et de drame savamment équilibré.

    Ce qui m’a plu, de manière moins objective me sentant au premier plan concerné, c’est la manière dont l’homosexualité est ici traitée. Loin des clichés, de la comédie et du drame utilisés au cinéma d’habitude, ce sujet complexe est, ici, traité avec poésie, beauté et réalisme.

    Le cinéma c’est la comédie de mœurs à la Woody Allen, c’est l’humour britannique à la Monty Python, la création canadienne de Xavier Dolan. Mais le cinéma c’est aussi bien heureusement les petites histoires intimistes, à tonalité autobiographique, abordant plusieurs sujets liés aux mœurs et à l'évolution de la société contemporaine à la Téchiné.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Le gros point faible de ce film, c'est un scénario qui est comme marqué du sceau du déterminisme. Même si l'on n'en a pas pris connaissance auparavant, dès les premières scènes, à moins d'être une oie blanche, on peut prédire sans peine tout ce qui va suivre. Et, de fait, la suite du film n'offre que de très rares surprises. Tout est écrit d'avance. On sait que les échanges de coups du début évolueront vers d'autres échanges, plus sensuels. On sait que les mots de haine dissimulent des mots d'amour. Rien que de prévisible. Malgré tout, ce qui rend le film intéressant, ce qui le sauve de l'ennui, c'est le choix des décors de montagne et ce sont surtout les talents conjugués des deux jeunes acteurs principaux (Kacey Mottet Klein et Corentin Fila). 7/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Pour ma part, je trouve la performance des deux adolescents littéralement époustouflante. Ils sont magnifiquement dirigés. Comme Sandrine Kiberlain d'ailleurs.
    L'arrière plan du père militaire qui meurt est par contre très très téléphonée et n'apporte rien, mais c'est un détail face à la force farouche du film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Je suis loin de partager l'enthousiasme critique suscité par le dernier film d'André Téchiné.

    Damien et Thomas ont dix-sept ans. Damien est un fils de bonne famille : papa militaire (bien vieux pour être lieutenant... mais, bon, Téchiné n'a pas faut l'IHEDN) et maman médecin de campagne. La situation de Damien est plus compliquée : il est le fils adoptif d'un couple d'agriculteurs installé en montagne à plus d'une heure du lycée. Aussi lorsque la mère de Thomas est hospitalisée, la mère de Damien propose d'héberger Thomas chez elle. Le hic : les deux adolescents se détestent autant qu'ils s'attirent.

    Le scénario est cosigné par Céline Sciamma ("Tomboy", "Bande de filles") et on y retrouve le thème qui lui est cher de la confusion des sentiments chez les adolescents. Damien est attiré par Thomas ; mais Thomas n'est pas au clair avec ses désirs. C'est Marianne, la mère, lumineusement interprétée par Sandrine Kiberlain, qui les rapprochera lentement.

    Le Monde s'enthousiasme pour ce portrait d'une "adolescence pleine de grâce et de fureur". Au contraire, j'ai trouvé ce trio peu crédible sinon caricatural. Les éclats de rire gênés de la salle devant certaines scènes particulièrement ratées en témoignent. La description des premières amours adolescentes, homo ou hétéro, est un sujet cinématographique éculé. André Téchiné lui-même l'a déjà traité avec autrement plus de succès dans "Les Roseaux sauvages".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Un peu inquiet après ayant lu certaines critiques quant aux prétendues "longueurs" du film, j'ai hésité à aller voir "Quand on a 17 ans", mais me suis finalement laissé tenté et j'avoue avoir été bien inspiré!

    Le trio "Kiberlain, Fila, Mottet Klein" fonctionne a merveille, la distribution sans faute note, les acteurs de prometteurs a excellents, et le scénario tient le spectateur en haleine du début à la fin de l'histoire.

    Jamais vulgaire, le film aborde différents phénomènes sociétaux avec un réalisme bouleversant.

    Les différences sociales, la découverte de soi, le regard des autres, la peur ne ne pas être en adéquation avec la société, l'isolation, le déni, la tolérance et les travers de l'acquisition de la maturité sont autant de thèmes abordés avec brio.

    A recommander pour TOUS les âges.... Disons à partir de 8 ans pour qu'ils soient à même de saisir certains messages parfois un peu abstraits.

    C'est en exposant notre jeunesse à ce genre de films que nous parviendrons peut-être à les sensibiliser aux véritables écueils qu'ils ne manqueront pas de rencontrer dans le cheminement qui les mènera à la maturité.
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Un film magnifique. Téchiné aime et sait parfaitement extraire, la fureur, le trouble et le désir amoureux, l'essence même d'une jeunesse au seuil de l'âge adulte ...
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Film tout en pudeur et finesse sur la découverte des sentiments amoureux de sa sexualité mais aussi de la vie d'adulte. On devine rapidement le pourquoi de tant de haine et donc, on peut trouver que le réalisateur fait trainer inutilement ce "jeu" de violences entre les 2 jeunes hommes. Cette partie est néanmoins très forte et maîtrisée. Le jeu des jeunes (et courageux!) acteurs y fait pour beaucoup. Des vraies révélations à suivre!
    Bémol : le changement dans leurs comportement est pour ma part trop soudain presque.
    La 2ème partie est toutefois tout aussi intéressante car sensible encore, intelligente. Téchiné sait mieux que quiconque décrire cette valse des émotions et des sentiments humains. Autre bémol : l'interprétation de Kiberlain que j'ai trouvé un peu en-dessous de d'habitude. Comme aussi fatiguée que son personnage parfois, elle peut cabotiner à mon sens. Mais toujours aussi belle et humaine. Le film s'étire malheureusement et aurait du être raccourci aussi.
    Reste un beau film sur l'homosexualité mais pas que. Un drame sur les Hommes, sur l'amour (sous différents aspects car Téchiné parle aussi très bien des relations entre les parents/enfants), sur la vie, sur la nature aussi (la montagne est à elle seule un personnage : pure par sa beauté ; comme sauvage et dangereuse comme la personnalité de son jeune personnage).
    On passe un très beau et bon moment. On réfléchit, on vibre souvent grâce à ce couple magnifique. On en sort ému et avec l'envie d'accepter la vie telle qu'elle est et surtout les autres dans ce qu'ils sont. Belle leçon d'humanisme à 73 ans de ce Monsieur!
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2016
    J'ai mis deux étoiles pour les acteurs tous excellents. Et ils ont du mérite, celui d'essayer de donner de la vraisemblance à leur personnage caricatural : médecin de campagne bonasse, ados virils gay refoulés mais très vite fan de sodomie, etc. Le film est une succession de scènes simplistes et exemptes de toute émotion, quant au thème de l'éclosion de l'homosexualité, je conseille au scénariste de quitter les fantasmes douteux pour se rapprocher de la vie réelle, pour un prochain film peut être
    Patrick S.
    Patrick S.

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2016
    En fait ce réalisateur revient une fois de plus à son thème de prédilection : l'homosexualité.
    Certainement il est personnellement concerné par ce sujet, et la fin attendue du film est lorsque les deux personnages vont avoir un rapport sexuel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 avril 2016
    C'est sans surprise: on sait comment cela va se passer et pourtant, c'est beau, c'est bien joué, c'est un bon moment que l'on passe et on en ressort content.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 avril 2016
    Très beau film dans tous les sens avec de magnifiques acteurs, des paysages grandioses et une super belle histoire très touchante. On sort de la salle très ému. Du beau Téchiné comme on l'aime. Je vous recommande.
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