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    Marguerite & Julien
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    2,7
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    72 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    838 abonnés 1 688 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Un accident industriel : voilà comment on peut qualifier le nouveau film de Valérie Donzelli, dont la filmographie se dégrade au fil des sorties.

    Marguerite et Julien relève du pire dans tous les domaines : pire film en compétition à Cannes, plus mauvaises idées vues récemment dans un film (des gendarmes en képi au Moyen Age), histoire d'amour la plus plate filmée depuis longtemps, pire rôle d'Anaïs Demoustier, plus triste hommage à Jacques Demy (l'hélicoptère en souvenir de Peau d'âne), etc.

    Il y a tellement de sujets de moqueries potentiels dans le film, tellement d'effets ratés, tant de tics inutiles (les scènes figées qui se débloquent, procédé d'une laideur insensée) que l'esprit critique s'affole. Sur quoi taper en premier ? Sur la banalisation ridicule de l'amour incestueux (qui ne peut quand même pas être la bleuette décrite par le film) ? Sur l'extrême mauvais goût des anachronismes et de la direction artistique en général ? Sur l'aspect fauché des décors, dignes d'une kermesse de CM2 ?

    Si le but de Valérie Donzelli était de suggérer une sorte d'intemporalité à travers ces grossiers artifices, c'est raté, et dans les grandes largeurs. Le film suinte la mièvrerie et la bêtise : pour évoquer l'amour, on montre un arc-en-ciel, pour la vie sauvage en forêt, un cerf ou un hibou. On est dans le degré zéro de la réflexion.

    Les dialogues se mettent au diapason de la niaiserie absolue du film : "Si on a des enfants, tu seras à la fois le père et l'oncle? Oui ! Ah ben c'est grave !"

    Un naufrage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Film sur le sujet de la passion: sa naissance, souvent lors d'un interdit (ici question de l'inceste), son caractère incontrôlable et terrible. La passion amène elle toujours à la mort? Plaisir et souffrance, duo irrésistible. Film réalisé sur un ton romantique et romanesque, parfois un peu prévisible et lent. Intéressant.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Ne passer pas à côté du film. Les critiques sont plutôt sur la réserve, je vais vous dire pourquoi. Dans ma critique de "Main dans la main", j'avais noté l'émergence d'une grande. Et cela se confirme ici. Il y a une multitude de proposition de mise en scène, la lumière est sublime, la bande son est divine. Valérie Donzelli est une cinéaste qui propose des choses, la meilleure défenseur de l'amour passionnel. Le film va vous sembler bancale, comme si il manquait quelque chose. Alors oui effectivement, ce quelque chose est vraiment rageant, car j'aimerais adoré le film. Mais si je vous dis d'aller voir ce film, c'est que l'audace de cette femme portera un jour ses fruits aux yeux de tous. Aidez-la à en faire plein d'autres, et vous ne le regretterez pas.
    pierre72
    pierre72

    144 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    C'est avec curiosité que je m'en suis allé découvrir "Marguerite et Julien " après le foutraque mais sympathique "Main dans la main". A l'issue de sa projection cannoise, les critiques ont jeté violemment film et réalisatrice dans la catégorie des nanards de l'année. Mon petit doigt me disait qu'il devait y avoir quand même anguille sous roche, on n'arrive pas en sélection officielle du plus grand festival du monde par hasard !
    Premier constat, totalement personnel, " Marguerite et Julien " était tout à fait sa place à Cannes et n'avait pas à avoir des complexes dans une sélection en demi-teinte, mais mettant en valeur des cinéastes qui cherchaient (pas toujours de façon convaincante) de nouvelles façons de transposer leurs idées au cinéma.
    Et le cinéma qui essaie de sortir des sentiers battus, il est bien dans ce film à la fois romantique, déglingué, vibrant, mal fichu, original et imprégné d'enfance. Sur la base d'un fait divers du 17ème siècle, restituant la passion incestueuse d'un frère et d'une soeur issus d'une noble famille normande, le récit prend très vite une allure de conte intemporel très agréable à l'oeil car bourré d'anachronismes. Cette singularité qui peut agacer certains spectateurs trop rationnels, se révèle pourtant une très belle idée de mise en scène, mettant ainsi en distance le sujet casse-gueule et délicat de l'inceste ( moins que dans "Peau d'âne" de Demy qui l'avait pas mal dilué avec son côté pop et chantant). Car, malgré les déclarations de Valérie Donzelli qui semble minimiser le sujet de l'inceste dans les interviews qu'elle donne, préférant parler de passion irrémédiable, c'est bien cela qui est au coeur du film et qui vaudra aux personnages ce tragique destin. Marguerite et Julien sont touchants, on les suit avec plaisir mais on n'arrive pas toutefois à se projeter en eux, tabou sociétal oblige. Ils sont à la fois de chair et de chiffon, marionnettes d'une histoire qui dépasse tout le monde et qui vivent à l'écran comme les héros d'un jeu inventé par des enfants. Cette part enfantine est prégnante dans le film, des petites filles dans un dortoir écoutant l'histoire comme des groupies( mauvaise idée abandonnée à mi-chemin) jusqu'à la façon de bouger, courir, sauter, sans beaucoup parler des deux comédiens donnant à cet inceste une part d'innocence qui là aussi peut déranger. Mais, Valérie Donzelli slalome ludiquement parmi les écueils d'un thème scabreux en imposant des images originales, décalées, comme l'immobilisme des personnages en début de scènes, ou une sorte de reportage photo pour symboliser la violence d'une arrestation. C'est en partie avec cette inventivité, cette désinvolture qu'elle surprend et accroche l'intérêt. L'image est accrocheuse, admirablement composée mais aussi chargée de références (inconscientes dixit Valérie D.) pour le plaisir des cinéphiles. J'ai parlé de Jacques Demy bien sûr pour les nombreuses références à "Peau d'âne" puisqu'en plus des hélicoptères, des fenêtres rouge vif du château, il se trouve qu'Anaïs Demoustier a le même âge que Deneuve lors du tournage du conte de Perrault. ( Il n'est pas certain que "Marguerite et Julien" ait la même importance dans sa carrière malgré sa vibrante prestation... )
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    totor22
    totor22

    8 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Bon film, belles images. Un très bon jeux d'acteur. J'aime beaucoup Anais Demoustier. Je comprend qu'une histoire d'inceste peut choquer mais bon comme on dit l'amour ça se contrôle pas. Je trouve que la transposition entre le 20eme siècle et le 17eme marche bien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Ce film est un condensé de scènes douteuses à la base filmées et montées à travers une foule de tics de réalisation et une direction d'acteurs catastrophique, dans un emballage suintant de guimauve. Je suis intimement persuadé que l’on tient le Flash Gordon de notre siècle.
    luc S.
    luc S.

    10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Quelle déception... Certes l'accueil à Cannes et les critiques étaient très mauvais mais je ne m'attendais pas à un film si prétentieux et si vide....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Film vibrant de poésie sur une histoire d'inceste entre frère et sœur qui ne s'engage pas mais qui en représentant une non-existence pousse le spectateur à réfléchir sur sa position sur des sujets similaires. Spectateur qui se trouve tirailler entre un amour fou où chacun peut se reconnaître et l'inceste qui nous semblerait être un thème moins connu. Les éléments anachroniques sont là pour nous faire prendre conscience du caractère intemporel, nous invitant toujours nous, spectateurs, plus de 400 ans après les faits, à la réflexion.
    spoiler: -On est quoi alors ? -On n'existe pas... -Alors ça va, si on n'existe pas, c'est pas grave
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2015
    Époustouflant! Valérie Donzelli ose et propose des idées de mise en scène différentes et nouvelles.
    Totalement intemporel ce film brille par sa fraîcheur et son inventivité.
    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Qu'on se le dise tout de suite, Marguerite et Julien n'était pas à Cannes pour plaire. Le sujet choc et très spécial a dû scandaliser quelques réactionnaires endurcis qui ont vu dans le nouveau film de Valérie Donzelli une honte pour l'image de la France. Dommage, car si le film n'est pas parfait, ils sont passés à côté du plus créatif de la sélection ! La réalisatrice choisit d'adapter un fait divers du XVIIème siècle en passant par un aspect totalement irréaliste, où l'histoire est présentée comme un conte de fée intemporel (des carrosses et un château côtoient ainsi des polos sport et un baby foot) dans lequel chaque début de chapitre est « illustré » par des acteurs immobiles, comme gravés dans le papier d'un vieux bouquin. Il nous arrive de nous demander si toute la mise en scène est en vérité bien maîtrisée, mais c'est là aussi que réside le charme de Marguerite et Julien. Valérie Donzelli sait user des effets de caméra, et prouve aussi qu'elle est capable de présenter une belle photo. On retiendra surtout une des dernières scènes du film, où la voix des acteurs clôturent ce conte par des images frôlant presque le domaine de l'expérimental. Donzelli est astucieuse, avec une certaine légèreté dans l'écriture, rendant cet inceste assez doux et beau. Et que dire d'Anaïs Demoustier ? Avec sa frimousse malicieuse, on a l'impression que partout où elle apparaît elle transforme son univers.
    Toutefois, on regrettera une fin un peu ridicule, qui se cherche, ni dans la brutalité ni dans la douceur… La chute est un peu terrible pour Marguerite et Julien puisque c'est justement dans ses dernières minutes que le film manque quelque peu de nuance. Et quel message souhaite passer Valérie Donzelli sur l'inceste ? La liberté de réflexion est-elle vraiment permise au spectateur ? Voici une des raisons qui font qu'un certain recul, comme une certaine ouverture d'esprit, sont nécessaires pour se plonger dans ce film…

    Donzelli et son duo d'acteurs redéfinissent le Romantisme dans un drame à la fois ténébreux et pétillant. Malgré quelques maladresses, ce cocktail improbable fait quand même son effet et on ressort de la salle en se disant qu'on a assisté à un film de cinéma, au sens propre du terme.

    Retrouvez cette critique et bien d'autres sur Be French !
    Yannick D
    Yannick D

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2015
    J'ai vu ce film lors de sa projection en compétition au festival de Cannes. Je ne m'attendais à rien de particulier.
    Au final une belle histoire (vraie paraît-il).
    Le problème que j'ai eu, c'est que je n'ai pas tout compris...
    Pourquoi tous ces anachronismes ?
    Pourquoi cette Ford Mustang au milieu des calèches ?
    Pourquoi cet hélicoptère du temps de la royauté ?
    Pourquoi ces micros dans ce tribunal d'un autre temps ?
    Pourquoi ... ?
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    80 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Accueilli très froidement par la presse au dernier Festival de Cannes où il était en compétition officielle, j’étais sceptique. Un rejet aussi unanime a vite fait d’exciter ma curiosité, surtout quand la réalisatrice est également l’auteure de deux films qui ont chaviré mon cœur ces dernières années (« La Guerre est déclarée » et « Main dans la main »). Julien et Marguerite sont frère et sœur. Leur amour fraternel et fusionnel se mue petit à petit, et avec l’âge, en passion incestueuse, charnelle et dévorante. Séparés par leurs parents, Julien (Jérémie Elkaïm, dont la prestation manque un poil de fièvre) est envoyé en Europe pour parfaire son éducation, tandis que Marguerite (Anaïs Demoustier) se morfond dans son château. Elle épouse par désœuvrement un notable qu’elle déteste. Mais les sentiments perdurent, se renforcent et les réunissent à nouveau. Donzelli s’est donc emparée d’un scénario de Jean Gruault (scénariste star de la Nouvelle Vague) destiné, à l’origine, à François Truffaut. Cette histoire vraie (Marguerite et Julien de Ravalet vécurent au XVIe siècle en Normandie dans le château de Tourlaville, où le film fut tourné), elle n’a pas voulu l’inscrire dans l’époque originelle ni souhaité l’ancrer dans le présent, comme pour rendre ce conte intemporel, tout comme le tabou dont il traite. Formellement atypique, volontairement anachronique, le film voit passer des calèches et des hélicoptères, comme dans « Peau d’Âne » de Jacques Demy, auquel on pense souvent. Extrêmement romantique (donc dramatique !), MARGUERITE & JULIEN est un conte sur un amour empêché, où des êtres se consument de l’intérieur, comme Roméo et Juliette, Tristan et Yseult ou Paul et Virginie. Personnellement j’ai très vite oublié le caractère incestueux de leur relation, je n’y ai vu que deux êtres éperdus d’amour, contraints de fuir pour s’aimer. L’amour n’est pas rationnel, il peut surgir partout, quels que soient le genre, le lien, le sexe ou les interdits. C’est tout l’enjeu de ce film audacieux et ça m’a touchée.
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