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Sur un rythme de polar, une analyse du tabou de la stérilité masculine dans la société algérienne, particulièrement machiste.
Amor Hakkar est passionné par les réactions des gens confrontés à un problème auquel rien ne les préparait. Le trouble et l'embarras d'Ali, très bien joué, nous font partager cet intérêt.
Le film a un rythme très prenant qui tient de son volet ''policier'' sans nuire à son volet plus ''ethnographique''.
Visions d'Afrique 2015
Amor Hakkar est passionné par les réactions des gens confrontés à un problème auquel rien ne les préparait. Le trouble et l'embarras d'Ali, très bien joué, nous font partager cet intérêt.
Le film a un rythme très prenant qui tient de son volet ''policier'' sans nuire à son volet plus ''ethnographique''.
Visions d'Afrique 2015
La preuve qu’on peut faire un film sans grands moyens dans un pays ou l’art n’est pas une priorité.
Ce pays c’est le protagoniste c’est l’ Algérie. A travers les yeux de ses habitants, leurs histoires, leurs amours mais surtout leurs peurs et leurs hontes, le réalisateur nous montre le désarroi des gens. Par l’intermédiaire d’un chauffeur de taxi, ce qui nous pousse encore à faire de la voiture ( Kiarostami est mon ami ) on sillonne les routes poussiéreuses, on rencontre des clients...
Ce pays c’est le protagoniste c’est l’ Algérie. A travers les yeux de ses habitants, leurs histoires, leurs amours mais surtout leurs peurs et leurs hontes, le réalisateur nous montre le désarroi des gens. Par l’intermédiaire d’un chauffeur de taxi, ce qui nous pousse encore à faire de la voiture ( Kiarostami est mon ami ) on sillonne les routes poussiéreuses, on rencontre des clients...
traversay1
Tabou le thème de la stérilité masculine dans la société algérienne. La preuve d'Amor Hakkar, dont on n'a pas oublié La maison jaune, lève le voile dans un film écrit au rasoir, réaliste et palpitant comme un véritable thriller. Pris dans un étau, le héros a le choix entre perdre son honneur d'homme ou dissimuler la vérité quitte à mettre son couple et son équilibre en danger. Dilemme terrible que le film dépeint avec un grand naturalisme, sans afféterie ni dramatisation forcée. Ce tableau de l'intime face au regard social et à ses préjugés se pare de toutes les nuances dans une oeuvre dont la force vient de son intrinsèque humilité.
La Preuve s'inscrit dans un cinéma de l'intime qui table sur la rencontre sensible avec le spectateur, dans le sens d'une proposition de regard, d'une ouverture au dialogue, d'une invitation à l'évolution des mentalités et à la confiance en l'humain. La Preuve fait partie de ces films qui ne s'oublient pas.
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