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Flaw 70
262 abonnés
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1,5
Publiée le 10 mai 2016
Lorsque l’on est une star vieillissante à Hollywood, on se voit dans l’obligation de se recycler dans des archétypes de rôles pour au final ne plus en ressortir. Pour les hommes, ce recyclage se cantonne aux films d’actions, une mode lancée par Liam Neeson avec Taken et qui s’est vu donner l’exemple à d’autres stars en quêtes de comeback comme Mel Gibson ou celui qui nous intéresse ici, Kevin Costner. Déjà héros du très mauvais 3 Days to Kill, il retente ici ça chance dans le thriller musclé très inspiré de la saga Jason Bourne (le quatrième film mis à part), qui a engendré une foule de films du genre mais qui n’ont jamais réussi à dépasser le maître et sont restés cloisonnés dans la série B voire même Z parfois. C’est Ariel Vromen qui a la lourde tâche de rendre ce énième film d’action digeste, après avoir réalisé le plaisant The Iceman en 2013, mais qui ne s’est jamais imposé par le succès ni la qualité limité de ses films. Autant dire que ce Criminal a de quoi inquiéter. Le scénario part d’un pitch digne des plus grands nanars pour amener de la science-fiction à un film qui n’en n’avait pas forcément besoin. Surtout que le procédé de transférer la conscience d’un individu dans un autre n’est pas pleinement exploité et est traité de manière facile et incohérente. On a vu une idée similaire -et autrement mieux géré- dans le sympathique Self/less sorti l’an dernier. Là, ce n’est qu’un prétexte pour pouvoir s’offrir un anti-héros plus « original » que la moyenne. A la décharge du film, il est vrai que cet anti-héros en est le principal atout notamment dans les deux premiers tiers où il s’impose par sa violence et son absence de bon sens, n’ayant aucune notion de bien ou de mal. Cela permet d’emmener le tout vers des élans de noirceurs assez inattendus pour une telle production. Ça flirte avec la gratuité mais ça donne à l’ensemble un côté imprévisible et indomptable. Il est juste dommage qu’après ça le récit revienne sur les rail du classicisme avec l’habituelle histoire de famille mièvre que le « héros » devra protéger, le méchant ultra caricatural ainsi qu’un tas de seconds rôles inutiles et jetables qui sont lancés a la poursuite du personnage principal. D’ailleurs en ce qui concerne le méchant, non seulement son plan machiavélique est totalement improbable et stupide mais en plus le personnage semble forcé dans le récit. Chaque scène où il apparaît donne l’impression d’avoir été rajouté maladroitement apportant un lot d’incohérences assez incroyable. Ça part dans tout les sens, les dialogues sont médiocres, tout ce qui entoure la famille du personnage est forcé et agaçant et on a l’impression que rien n’est vraiment connecté dans tout ça, comme si les intrigues avançaient en « va comme je te pousse ». On à la sensation d’un truc inconsistant qui peine à accrocher le spectateur et qui finit par être ridicule surtout dans un dernier tiers qui enchaîne les aberrations et les moments totalement débiles. Le casting prestigieux aurait pu sauver le tout du naufrage si il avait été utilisé à bon escient. Ici les acteurs ne sont pas en cause, étant globalement tous impeccable à part Jordi Mollà qui offre un cabotinage ridicule dans le rôle du méchant mais c’est davantage la direction d’acteurs et l’écriture du personnage qu’à l’acteur en lui-même qui doit être pointé du doigt. Le problème vient du fait que le film place des acteurs d’envergures pour leurs faire jouer des seconds couteaux inutiles et oubliables. Tommy Lee Jones, Gary Oldman et Ryan Reynolds, dans une moindre mesure, n’ont absolument rien à jouer et ne font qu’acte de présence. Ils ne jouent pas mal, il ne jouent tous simplement pas car ils n’ont pas la place pour faire vivre leurs personnages et les avoir embauché relève du gâchis. Des acteurs moins connus auraient tout aussi bien fait l’affaire et auraient été plus en accord avec les rôles. Par contre on retiendra Kevin Costner, qui à défaut d’offrir une grande performance s’amuse beaucoup. Il est toujours aussi énergique et assure dans les phases plus intimistes comme dans les moments plus bourrins. Il est accompagné de Gal Gadot qui est juste malgré un rôle peu développé et de Michael Pitt qui malgré le fait qui soit mis de côté durant tout le récit arrive souvent à voler la vedette lorsqu’il apparaît. Sans trop forcer, c’est lui qui apporte le plus de profondeur à son personnage. La réalisation est plutôt réussi dans son genre, la photographie est générique mais pas honteuse, le montage est suffisamment maîtrisé pour maintenir un rythme soutenu et ne cède pas au sur-découpage, ce qui offre des scènes d’actions qui gardent leurs lisibilités. La musique n’est pas des plus inspirés mais fait convenablement le travail, ayant des relents électro pas désagréables et dynamisant bien les certaines séquences. Même si celle que l’on retiendra le plus ne provient pas des compositions originales, mais d’une musique déjà existante et qui vient parfaire une séquence nocturne assez cool et qui s’impose comme la meilleure du film. Durant ce passage, c’est là que la mise en scène d’Ariel Vromen se fait plus inspirée, montrant les traumas du personnage principal avec plus de subtilité et de grâce arrivant même à augurer le meilleur pour la suite. Dommage que ce passage intervient au début du film et que par la suite la mise en scène devienne terriblement fade. Par leur mollesse, les scènes d’actions finissent par manquer d’envergure et les passages de dialogues sont de simples champ/contrechamps ennuyeux qui ne profite jamais du casting pour faire quelque chose de plus excitant. C’est décevant surtout lorsque l’on a tout un passage qui réunit Tommy Lee Jones, Kevin Costner et Gary Oldman pour ne rien en faire. On sent très clairement qu’une opportunité a été manquée face à l’insignifiance de la scène. Il y a donc quelque chose de visuellement pauvre mais qui dispose d’une certaine maîtrise, c’est mieux que certains films qu genre qui ne peuvent même pas se vanter d’être fait proprement, même si ça reste un produit dérisoire et feignant. En conclusion Criminal est juste un mauvais film de plus parmi la horde de médiocres films d’actions estampillés Jason Bourne (la référence se fait bien ressentir ici) qui vient hanter nos écrans chaque année. C’est mou, c’est chiant et c’est mal écrit mais ça a au moins le mérite d’être plus digeste et lisible que les productions Luc Besson même si ce n’est pas forcément un exploit en soi. On retiendra peut être un premier tiers assez sympa qui laissaient présager un divertissement efficace, un casting certes sous-exploité mais qui reste convenable et un traitement du personnage principal plus « audacieux » que la moyenne du genre. C’est très limité et ça ne sauve pas le film de la noyade mais ça permet d’avoir un petit lot de consolation pour quelque chose qui au final ne mérite pas le coup d’œil.
"Criminal - Un espion dans la tête" est un titre imagé qui résume et présente déjà l'histoire et au fond, ce n'est déjà peut-être pas la meilleure idée qui soit en insistant tant sur ce point ! Maintenant, le traitement général de cette réalisation est typiquement américain, et donne ainsi l'impression d'avoir déjà vu cent fois ce type d'histoire... CIA et camp adverse, hacker et complot dangereux pour le monde entier, tout est réuni comme à l'habitude ! Mais on y ajoute le passage d'un esprit venu d'un espion décédé dans l'enveloppe charnelle d'un dangereux criminel psychopathe, ce qui aurait pu faire espérer au moins une différence, même si là aussi, ce thème devient récurrent au cinéma. Mais non, ce point pourtant central n'influe pas plus que cela l'enjeu du film mais permet plutôt à Kevin Costner de tenir la dragée haute jusqu'au bout du bout, dont on a d'ailleurs vite deviné l'issue. Alors que justement, il aurait fallu creuser le sujet et développer l'aspect SF, un peu comme ce qui avait été entrepris dans "Renaissances" à mon avis déjà plus intéressant. Au fond, un rôle et un film taillés pour l'acteur toujours seul et très fort contre tous, avec une dose de "Bad boy" très méchant, de l'action, des rebondissements plus ou moins cohérents et bien sûr la petite dose de romantisme et de sentimentalisme pour humaniser cette brute sanguinaire ! La fin correspond évidemment à ce que l'on l'attendait... Pas bien original, ne renouvelant absolument pas le genre, cette énième réalisation standardisée de Ariel Vromen, ne fait que surfer sur des lieux communs et on s'ennuie très vite !
Le casting était prometteur, mis à part Ryan Reynolds, toujours sans aucun charisme. Le film hésite entre science fiction et polar et ne trouve jamais son style. La réalisation est plate, le suspens réduit, la partie science fiction pas assez développée. On s'ennuie "grave" et c'est un comble. Le film ne décolle jamais et nous laisse sur le tarmac, frustré. Le film ne restera pas dans les mémoires.
Quand je vais au cinéma c'est pour me vider la tête, passer un bon moment, ne pas m'ennuyer. C'est le cas avec ce fil. Nous sommes allés le voir à trois et nous avons tous aimé. On ne s'ennuie pas un instant. Kevin COSTNER est bon. De bons acteurs. Une actrice ravissante. Bref nous n'avons pas regretté notre sortie ciné. A voir s'il on aime les films où ça bouge.
La presse dit que Kevin Costner et usé!, c'est eu qui le sont moi c'est bizarre j'ai vue un acteurs en pleine forme le film et très bien réaliser, j'ai beaucoup aimée l'histoire très intrigante,le reste du casting et super. en revanche j'aurais aimée voir Rayan Reynolds impeut plus au début du film mais ce n'est qu'un détail! très beau film,très belle histoire j'ai vraiment adorée.
ma note tend davantage vers le 3,8... Kevin Costner est éblouissant !! Il apporte à son personnage toute la complexité nécessaire à l'évolution d'un esprit dépourvu d'émotions, de sentiments, d'ampathie, de manichéisme... Il lui apporte toute son humanité, son émotion... fidèle à ses interprétations souvent très touchante.. Il est entouré d'autres très grands acteurs. Le scénario quant à lui est très original et très intéressant. Action, suspense (bien que les grandes lignes ne soient pas surprenantes) et émotion sont au programme
Film nerveux et efficace tant dans sa mise en scène que dans le scénario. Le tout bien servi par son trio d'acteurs avec une mention spéciale pour K.Costner parfait dans le rôle de la brute antisociale.
Histoire déjà traitée au cinéma mais en mieux! J'ai de suite pensé au "volte face" de John Woo mais il y en a d'autres dans le genre. Rien de très originale en effet dans cette histoire un peu tirée par les cheveux dont on a du mal à saisir les enjeux.... On dirait qu'il n'y a que Gary Oldman qui a l'air de s'inquiéter!!! A côté de lui, Tommy Lee Jones n avait pas l'air bien intéressé son rôle, je ne l'avais jamais vu aussi fade le Tommy. Au contraire de Costner qui en fait des caisses pour pas grand chose au final! Malgré sa mise en scène plutôt speedée, Ariel Vromen ne m'a pas convaincu malgré son précédent long ("the iceman")qui laissait présager mieux que ces petites facilités (ou grosses d' ailleurs!) dans le scénario spoiler: (Il lui faut pas grand chose à ce "bourrin" pour qu'il devienne si "mignon" et attachant! la fin m'a fait mourir de rire! ), des acteurs pas bien inspirés et encore moins bien dirigés etc... Encore un de ces films US aussitôt vu, aussitôt oublié... Au Suivant !
Kevin Costner en bad boy, personnellement, je n'y ai pas cru une seconde!!! Je ne sais pas si c'est dû à la voix française de Costner mais cet acteur a plus un côté gentil que méchant. Et ça plombe tout le film: quand un acteur joue mal ou ne fait passer aucune émotion, le film en devient risible (j'ai même souris quand COSTNER prenait sa voix de méchant). Ensuite, il n'y a vraiment pas beaucoup d'action et ne croyait pas voir un film à la Jason bourne non plus, le côté espionnage est vite vu, tout comme la psychologie des personnages secondaires ! Je ne conseille pas ce film.
c pour ce genre de film que je paie encore ma place au ciné. vraiment à ne pas rater... très bon scénario mais par fois c un peu gros de la part du flic. mais ca reste un film d'action casting parfait.
Un agent de la CIA est en pleine mission mais se fait assassiner, sauf qu'il est le seul à détenir une information ultra importante. Du coup son esprit est implanté dans la tête d'un maniaque emprisonné depuis longtemps. Une sorte de seconde chance.
Ce film ressemble à s'y méprendre à Renaissances, sorti l'été dernier ou l'esprit d'un homme est importé dans celui d'un autre. Autre point commun a ces deux longs métrages, l'acteur Ryan Reynolds, mais pas du tout le même temps passé à l'écran car dans celui de Tarsem Singh c'est lui qui survit alors que dans celui ci c'est son esprit qui hante celui de Kevin Costner.
Kevin Costner joue le rôle du criminel Jericho. Il ne possède aucune valeur ni même de sentiment et est ultra violent. Mais quand l'esprit de Bill commence à prendre le pas sur le sien il se découvre de l'empathie pour sa famille et une envie de sauver le monde. Contrairement à un autre acteur de la même génération, Nicolas Cage pour le citer, il enchaîne les petits films soit au ciné soit en direct to DVD et ses rôles ne sont pas aussi mauvais que le neveu de Coppola. Toujours aussi a l'aise quand il s'agit de distribuer des baffes (comme dans son dernier film 3 days to kill que j'avais bien aimé). Ryan Reynolds joue Bill Pope, celui dont l'esprit va devenir l'élément central du film. On ne le voit que très peu mais l'intro du film avec lui reste un excellent moment. Je disais que le casting était composé d'acteurs connus et bien les deux vieillissants Tommy Lee Jones et Gary Oldman qu'on ne présente plus, jouent respectivement le rôle du chef de la CIA et du docteur chargé de l'opération de transplantation de l'esprit. Autant le dire de suite, je les ai vu bien plus à l'aise dans leur carrière, Oldman étant un peu meilleur que Jones, assez effacé ici. La touche de charme féminin est représentée par celle qu'on commence à voir de plus en plus : Gal Gadot, la Wonder Woman dans Dawn of Justice joue ici la femme de Bill. Elle est très touchante même si son rôle est rempli d'utilisation de clichés faciles. Elle a une beauté naturelle. Enfin le méchant est joué par Jordi Mollà, inconnu au bataillon pour moi et pourtant sa filmographie est assez longue. Il est vraiment ridicule ici je trouve, absolument pas crédible. Enfin à noter le premier rôle de la petite Lara Decaro dans le rôle d'Emma, la fille de Bill et de Jill, qui s'attache à Jericho.
Le film n'évite pas les clichés évident comme l'ancien méchant (Jericho) qui devient gentil au fur et a mesure et prêt à tout pour sauver une famille qu'il considère comme la sienne alors qu'il ne la connaissait même pas au début.
La mise en scène est confiée à Ariel Vromen (Iceman, un thriller de 2013 avec Michael Shannon). Sa réalisation fait un peu "clip tv" parfois. Comme je le disais plus haut l'intro est vraiment bonne et pose des bases solides, mais ensuite ça part un peu en vrille parfois. Par contre le montage est asse efficace et renforce le bon rythme du film, en effet je ne me suis pas ennuyé une seconde, peu de moments calmes et beaucoup d'action jusqu'au final attendu de tous.
Artistiquement le film n'est pas folichon, pas noté de bonnes musiques et une photographie quelquonque.
Au final ce film est difficile à juger puisque si je me place d'un point de vue cinématographique, le scénario est vu et mille fois revu, beaucoup de clichés et la mise en scène n'est pas formidable. Par contre si je me place de mon point de vue "ma fameuse note fun" et bien je dois dire que j'ai bien aimé, c'est rythmé, sans temps morts, Kevin Costner et Gal Gadot jouent bien et même si c'est très cliché, le père que je suis a trouvé de bons sentiments.
Scénario original, bien ficelé, très beau casting…un film qui en promet beaucoup et tient ses promesses. On plonge au cœur de l'action dès le début et mené tambour battant jusqu'à la fin. Un brin complexe à suivre mais faut s'accrocher ça en vaut la peine. Allez-y!
Une idée de départ pas nouvelle... Un transfert de cerveau. Mais un scénario bien huilé qui tient en haleine. Les méchants d'un côté, les gentils de l'autre et un méchant qui devient gentil....
Pas mal Kevin Costner est magistral. C'est lui qui fait le film On passe un bon moment, mais on met du temps pour rentrer dans le sujet. Cela se regarde