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    Marvin ou la belle éducation
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    @fredlvdf
    @fredlvdf

    18 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Très touchant, les acteurs sont remplis de sincérité, très belle leçon de vie... Fienegald Oldfield est excellent dans ce rôle, ce film est dramatique mais pleins d’espoir à la fin on ressort avec le sourire et l’espoir...
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Librement inspiré de l’autobiographie d’Edouard Louis « En finir avec Eddy Bellegueule », « Marvin » est un film sur la difficulté d’être différent, sur la difficulté de sortir de sa condition sociale, mais aussi de sa condition « culturelle », en gros sur la difficulté d’être soi. C’est dire que même si on ne s’est jamais senti autant décalé que Marvin dans sa famille vosgienne puis que Marvin dans les beaux salons parisiens, c’est une question qui nous a tous taraudé un jour où l’autre, et qui parfois revient nous tarauder en douce quand on ne s’y attend plus : « Quelle est ma place dans cette famille ? », « Quelle est ma place dans cette société ? ». Anne Fontaine construit son film en alternant les scènes vosgiennes d’un petit Marvin en proie à une enfance cauchemardesque et un Marvin adulte qui cherche sa voie dans un milieu dont il ne possède pas les codes. Autant le dire franchement, ce sont les scènes d’enfance les plus intéressantes, les plus pertinentes et surtout les plus douloureuses. Plus on avance dans le film, plus elles s’espacent et c’est donc assez logiquement que l’on finit par trouver que « Marvin » tire un peu en longueur sur la fin. Même si ça parait un peu long, ce montage est intéressant, il donne un rythme particulier au film, et il permet aussi de souffler entre deux scènes d’enfances. Ces scènes sont assez éprouvantes, que ce soit les scènes de harcèlement au collège ou celles en famille, la violence physique ou psychologique est souvent omniprésente, et elle devient vite (et c’est le but j’imagine) oppressante. De jolis plans, une musique discrète, Anne Fontaine livre une copie académique mais très propre. Son film est cru mais il n’est jamais complaisant ou voyeuriste. Marvin adulte, c’est Finnegan Oldfield, qui m’avait déjà épaté dans « Les Cow-Boys » et qui est là très juste, très sobre, très émouvant aussi lors des très rares scènes ou Marvin se laisse aller à exprimer sa douleur intérieure. Marvin petit, c’est Jules Porier et ce petit bout d’homme campe avec une justesse bluffante un gamin différent, silencieux, sensible et immédiatement attachant. Jules Porier vole presque la vedette à Finnegan Oldfield, ce qui n’est pas rien ! La qualité des seconds rôles est aussi une chose que je veux souligner, que ce soit dans l’écriture ou dans l’interprétation : Vincent Macaigne, Catherine Mouchet, Charles Berling mais surtout, surtout Gregory Gadebois. Cet acteur, un grand habitué des seconds rôles, incarne ici Dany, le père de Marvin. Le rôle est difficile car il peut sombrer dans la caricature à tout moment, et même s’il flirte avec cette limite, il ne la franchit jamais complètement, c’est presque un numéro d’équilibriste que ce rôle d’homme frustre, homophobe, socialement et culturellement limité. Cette peinture d’une famille de province très déshéritée dans tous les sens du terme peut ne pas plaire à tous le monde, je peux facilement le comprendre. Il faut dire que le scénario de « Marvin » y va fort avec cette sorte de « quart-monde culturel ». Dans la petite maison de la campagne vosgienne des Bijou, on mange mal, on parle mal, on est raciste, homophobe, violent, on boit trop, on fume trop, on aime mal, on éduque mal, on n’écoute pas, on ne console pas, on ne comprend pas, on vit de très peu et on semble s’en contenter. Cette peinture sans nuance ni concession d’une classe ouvrière de province vautré dans sa médiocrité peut sembler caricaturale, et je les entends d’ici, les pourfendeurs d’un cinéma « bobo parisien ». Je peux le comprendre mais c’est oublier un peu vite que tout cela correspond aussi à une certaine réalité, d’une certaine frange de la « France d’en bas », dans une certaine partie de la province française. Oui, elle existe, cette France désœuvrée financièrement mais aussi culturellement et même, osons le dire, intellectuellement. Cette France médiocre, où l’on est naturellement homophobe, naturellement raciste, naturellement inculte. Marvin, grâce à l’école et par le théatre, s’en extirpe difficilement, mais elle lui colle à la peau lorsqu’il tient une coupe de champagne dans un bel appartement parisien. Il n’était pas à sa place là bas, il ne l’est pas davantage ici, il n’est à sa place nulle part et cette souffrance solitaire l’accompagne partout. Cette souffrance, c’est comme un abcès qui lui faut crever, même si ça fait mal, même si ça fait souffrir autour de lui, pour renaître et enfin trouver sa place. La façon dont le film met en parallèle les scènes d’enfance avec celles reconstituées sur scènes par un Marvin adulte souligne ce besoin d’amour immense et jamais assouvi. Il y a quelque chose de très douloureux dans le film d’Anne Fontaine, et en même temps, la fin est plus douce que prévue. Dany, le père de Marvin, va lui aussi évoluer de son côté : spoiler: refaire sa vie, se mettre à boire du soda et à trouver un travail fixe. On ne sait pas comment il en arrive là, à ce petit renouveau, mais il accompagne ainsi son fils, à sa manière, vers un certain accomplissement de soi.
    Le film d’Anne Fontaine ne parlera peut-être pas à tout le monde, il est âpre, parfois éprouvant, il est parfois sans nuance mais à bien y réfléchir, il est bien plus optimiste qu’on pourrait le croire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Film émouvant d'Anne Fontaine
    Bon jeu des acteurs Finnegan Oldfield, Jules Porier, Vincent Macaigne, Grégory Gadebois, Catherine Salée, Charles Berling
    Patrice L
    Patrice L

    21 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Pour en finir avec Marvin.
    Aussi lourdement démonstratif et péniblement didactique que le roman « Pour en finir avec Eddy Bellegueule » dont il est l'adaptation mal assumée, aussi bien par l'auteur (quand on se cantonne au récit de soi, même enjolivé, on n'est pas romancier) que par la réalisatrice, qu'on a connue plus inspirée (« Nettoyage à sec »), aussi bien en termes de mise en scène que de direction d'acteurs, ici carrément en roue libre.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Dans Marvin tout commence comme un mélo à la "voyez d'où il vient voyez ce qu'il est devenu ça ete dur ..... " et contrairement à Marylin de Gallienne, le sujet n'est pas une étoiles est en train de naître voyez comme elle a souffert . Anne Fontaine travaille pleinement sur la force de ces racines, la puissance des névroses de son environnement familiale et sociale, elle décortique avec une très grande délicatesse la construction de la personnalité de Marvin. Et surtout elle ne juge pas à la fois les violences faites à Marvin enfant à la fois sa famille accumulant maladresse verbales et culturelles. Elle laisse à Marvin une part d'ambiguïté : il ressent une certaine fierté de ses origines modestes et ses Rencontres glaçantes et expériences enfantines. De spectateur enfant il passe acteur de sa vie de jeune adulte .
    Pour cela la réalisatrice utilise Tres habilement les renvois dans le passé d'enfants. Cela permet de découvrir les origines de la personnalité en devenir . Cette fluidité permet de se plonger dans les yeux de Marvin discret et sensible enfant . Et très attachant.
    Anne Fontaine a de l'audace! Les second rôles sont fort! Et ses comédiens jouent à contre emploi: Vincent Macaigne m'a profondément bouleversé en qq scènes, notamment la première rencontre avec Marvin- à l'évoquer j'en ressent encore l'émotion ! Gregory Gatbois m'a dégoûté puis puissamment touché par la sensibilité de son jeu -homme sensible certainement blessé par une enfance violente ! Catherine salés m'a effrayé par ces paroles de mère, déplacées et Catherine Mousset a fait mouche dans son humanité - une des scènes centrales du film. Le tourbillon!
    Finnegan Oldfield confirme la palette de son jeu! Déjà dans Cowboy sa démarche non chalande et raide ne laissait pas indifférent. Soit ça agace soit ça match.
    Cette belle éducation à été pour moi une magnifique découverte et une très belle EXPERIENCE émotionnelle. Un film marquant de 2017.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Un joli film, le sujet est difficile, mais bien emmené, sans jamais verser dans le larmoyant. Le casting porte le film, notamment ce jeune acteur, jouant le rôle de Marvin enfant. Peut-être trop bien-pensant pour marquer, non pas que la bien-pensance soit un défaut, mais je crains qu'elle n'est dans ce cas précis bloqué toute véritable émotion, au profit en revanche de la réflexion. Une petite déception, car j'attendais plus d'intensité ; j'ai malgré tout passé un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    Bien sûr le parti pris des flashes back répétitifs alourdit le propos, mais l'essentiel est là: l'émotion du héros à se re-decouvrir tel qu'il se pressentait être depuis son enfance. Les deux comédiens jouant le personnage à deux âges différents sont superbes. Les critiques trouvant " caricatural " la description du milieu prolétaire ont mal lu le livre d'Eddy Louis, et le film qui s'en inspire beaucoup, malgré les dénégations des uns et des autres, nous emporte au final.
    sociable
    sociable

    5 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    Le thème est émouvant, alors on est ému. Mais le film est constamment en deçà du livre d Edouard Louis qui est une bombe d'émotion, d'analyses fines, de constats déchirants. Quand le livre disait 'au diable la pudeur!' et nous poignardait en plein coeur, le film semble en permanence sous contrôle, par peur de tomber dans le pathos. C'est une erreur. Le sujet est dur, il fallait foncer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    Film d'une délicatesse et d'une émotion incroyables. J'ai adoré aussi bien le jeu des acteurs que le scénario. Un très très joli film.
    Kim D
    Kim D

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    "Puisque vous êtes comme moi .... faites quelque chose de votre différence". Marvin est un enfant sensible, proche des êtres , le regard lucide ; mais il se fait harceler sexuellement au collège par des "grands". Personne ne voit rien. Sa famille, très populaire, violente, en souffrance. Il se lance dans le théâtre, pour se guérir de ce chemin de vie qui ne l'a pas épargné. Et trouve sa rédemption. Les acteurs sont fabuleux, Marvin, Martin, sont vrais de générosité, d'émotions. Une scène théâtrale avec Isabelle Huppert est un moment fort de l'histoire de Martin, et de celle de beaucoup de jeunes hommes homosexuels je suppose ... On ne peut rester insensible à la souffrance d'une "différence". Allez le voir ce film, le cœur ouvert et regardez bien ...... Entendez ....;
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Très inspiré du roman d’Edouard Louis - « En finir avec Eddy Bellegueule » - ce film s’élève surtout grâce l’interprétation subtile de finnegan Oldfield et Vincent Macaigne (que j’adore), vraiment très justes.
    Utilisant l’analepse, Anne Fontaine fait de l’éclosion une analyse pragmatique - et optimiste - du destin, échappant à tout fatalisme dû au déterminisme social ... 🎬🎬🎬
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    On ressent beaucoup d'émotions dans ce nouveau film d'Anne Fontaine. Une nouvelle fois, elle ose aborder une thème difficile dans un mélange de sensibilité et controverses. Il y a aussi certains clichés et facilités (on a peur au début avec cette représentation de la famille du héros : beaufs, soulards, violent pour le frère...mais malheureusement, il faut le savoir, et oser le dire : ils existent bel et bien!).
    Mais l'interprétation est telle que l'on oublie en fait assez vite ses réticences. Mention à Grégory Gadebois, comme d'habitude intense et qui démontre avec ses scènes finales, toute l'étendue de son immense talent ; comme la sensibilité et la pudeur de son personnage d'énorme patriarche, élevé lui-même dans un carcan.
    Huppert en qq scènes est merveilleuse, Berling est intense et surprenant, Vincent Macaigne est pour moi une vraie surprise (depuis Le sens de la fête, je me régale en le voyant jouer). Il sort ici de sa zone de confort en interprétant un homosexuel droit et humain, qui lancera le héros sur sa voie. Et quel héros interprété tour à tour, mais tjs intensément, par Jules Porier (adolescent) et Finnegan Oldfield (adulte). Ce personnage est bouleversant dans sa recherche de lui-même à travers son parcours fait de brimades, d'éclats, de rencontres douteuses comme sincères. Les situations sont souvent dures, âpres, mais remplies de vérités spoiler: ("la souffrance fait oublier les bons souvenirs"..."c'est ma vérité car c'est moi qui l'ait vécu" etc.)
    et d'un grand amour pour ses personnages, remplis de failles et de blessures. Tout sonne juste. Des scènes sont totalement bouleversantes tant les 2 héros sont imprégnés par leur rôle. Les corps sont filmés avec passion et amour par Fontaine. Il y a autant de pudeur que de démonstration dans certaines scènes. Mais la caméra de Fontaine reste vraiment majestueuse, poétique, sensuelle, au plus près des émotions. Une claque émotionnelle au moment du générique de fin. Un vrai beau discours sur le droit à la différence.
    On pourra tjs reprocher au cinéma d'Anne Fontaine son aspect froid ou qq peu "bourgeois" (rempli de clichés autant sur l'univers artistiques, prolétaire que celui des riches, semblant s'adresser à une certaine élite). Mais il y a cette force et courage de débattre de thèmes difficiles qui emporte tout pour moi.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    l'histoire douloureuse et le récit de l'enfance de ce jeune garçon
    Marvin Bijou molesté aussi bien à l'école que dans sa propre famille
    et ça Vincent Macaigne l'explique très bien jusqu’à sa découverte grâce
    à la principale de son collège du théâtre qui va lui ouvrir de nouvelles voies.
    les deux acteurs qui portent Marvin sont magnifiques authenticité mais que dire
    de la prestation extraordinaire de Grégory Gadebois en père alcoolique et absent
    qui transcende les scènes où il apparait.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2017
    C’est une histoire vraie inspirée par le roman d'Édouard Louis « En finir avec Eddy Bellegueule » dans laquelle on peut reconnaître à différents niveaux des instants de la vie. Mais quel qu’en soit le degré, il faut admettre la perception très subjective et signifiante de la réalisatrice. Elle a su me semble-t-il canaliser les intentions du romancier pour figurer une représentation très juste de la société française, qui toujours frôle la caricature sans jamais sonner la charge ou le trémolo. La peinture rurale qu’elle en fait va en choquer certainement plus d’un, comme d’autres seront offusqués par le monde de la culture stigmatisé à travers des comportements légers, voire inhabituels. Il me semble qu’elle touche au chaos généralisé par le destin de ce gamin malmené dans sa maison, violenté dans son école et qui de sa sexualité n’arrive pas à assumer un comportement logique et stable. C’est par le geste culturel que le gamin deviendra un homme, que Marvin pourra devenir Martin, un cheminement élaboré avec parfois trop d’insistance par une réalisatrice qui aurait pu s’abstenir de quelques disgressions. Mais le fond du propos dépasse le simple écho du septième art. Marvin pourrait en devenir un personnage à part entière.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Jean HERVE
    Jean HERVE

    9 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2017
    Une enfance difficile dans une famille très très prolétaire la campagne peu enclin à accepter un enfant avec une sensibilité différente pourtant parfois une rencontre peut changer la vie
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