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Votre avis sur Marvin ou la belle éducation ?
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Dans Marvin tout commence comme un mélo à la "voyez d'où il vient voyez ce qu'il est devenu ça ete dur ..... " et contrairement à Marylin de Gallienne, le sujet n'est pas une étoiles est en train de naître voyez comme elle a souffert . Anne Fontaine travaille pleinement sur la force de ces racines, la puissance des névroses de son environnement familiale et sociale, elle décortique avec une très grande délicatesse la construction de la personnalité de Marvin. Et surtout elle ne juge pas à la fois les violences faites à Marvin enfant à la fois sa famille accumulant maladresse verbales et culturelles. Elle laisse à Marvin une part d'ambiguïté : il ressent une certaine fierté de ses origines modestes et ses Rencontres glaçantes et expériences enfantines. De spectateur enfant il passe acteur de sa vie de jeune adulte .
Pour cela la réalisatrice utilise Tres habilement les renvois dans le passé d'enfants. Cela permet de découvrir les origines de la personnalité en devenir . Cette fluidité permet de se plonger dans les yeux de Marvin discret et sensible enfant . Et très attachant.
Anne Fontaine a de l'audace! Les second rôles sont fort! Et ses comédiens jouent à contre emploi: Vincent Macaigne m'a profondément bouleversé en qq scènes, notamment la première rencontre avec Marvin- à l'évoquer j'en ressent encore l'émotion ! Gregory Gatbois m'a dégoûté puis puissamment touché par la sensibilité de son jeu -homme sensible certainement blessé par une enfance violente ! Catherine salés m'a effrayé par ces paroles de mère, déplacées et Catherine Mousset a fait mouche dans son humanité - une des scènes centrales du film. Le tourbillon!
Finnegan Oldfield confirme la palette de son jeu! Déjà dans Cowboy sa démarche non chalande et raide ne laissait pas indifférent. Soit ça agace soit ça match.
Cette belle éducation à été pour moi une magnifique découverte et une très belle EXPERIENCE émotionnelle. Un film marquant de 2017.
Pour cela la réalisatrice utilise Tres habilement les renvois dans le passé d'enfants. Cela permet de découvrir les origines de la personnalité en devenir . Cette fluidité permet de se plonger dans les yeux de Marvin discret et sensible enfant . Et très attachant.
Anne Fontaine a de l'audace! Les second rôles sont fort! Et ses comédiens jouent à contre emploi: Vincent Macaigne m'a profondément bouleversé en qq scènes, notamment la première rencontre avec Marvin- à l'évoquer j'en ressent encore l'émotion ! Gregory Gatbois m'a dégoûté puis puissamment touché par la sensibilité de son jeu -homme sensible certainement blessé par une enfance violente ! Catherine salés m'a effrayé par ces paroles de mère, déplacées et Catherine Mousset a fait mouche dans son humanité - une des scènes centrales du film. Le tourbillon!
Finnegan Oldfield confirme la palette de son jeu! Déjà dans Cowboy sa démarche non chalande et raide ne laissait pas indifférent. Soit ça agace soit ça match.
Cette belle éducation à été pour moi une magnifique découverte et une très belle EXPERIENCE émotionnelle. Un film marquant de 2017.
Beau, touchant, personnages très vrai, une histoire de vie difficile de ce garçon qui doit faire face à un milieu familial pauvre de tout point de vue tout en découvrant son homosexualité. Très bons acteurs qui donnent vie à ce film et le rend passionnant.
Marvin ou la belle éducation, le titre montre déjà qu'il s'agit de l'histoire d'un jeune homme et de ses tentatives pour trouver le bonheur et surmonter toutes sortes d'obstacles. Il s'agit notamment de ses ambitions dans le monde de l'art pour être plus précis ses plans pour devenir acteur. Un autre problème clé est son homosexualité et la façon dont il la gère ainsi que la façon dont les personnes les plus importantes et les plus proches de sa vie la gèrent. Il y a beaucoup de douleur à regarder ici. De nombreuses scènes qui ont un grand potentiel de choc en particulier pendant les parties de flashback. Mais malheureusement presque jamais vraiment d'impact en termes de composant global de narration. Et c'est bien dommage. Pour moi le résultat a été assez décevant. C'était un très long film de presque 2 heures et je ne peux pas nier qu'il a traîné un peu plus que quelques occasions. Il n'y a pas eu non plus de grands moments vraiment, seulement quelques uns qui ont rehaussé l'ensemble du produit avec ses nombreuses séquences médiocres et souvent faibles. Les meilleures parties étaient peut-être ces scènes de flash-back qui incluent la vie de famille avec père, mère et frères. Leurs histoires et leurs relations avec Marvin peuvent être la seule raison de regarder le film. Mais ça ne vaut pas la peine de passer les 90 minutes restantes. L'inclusion d'Isabelle Huppert semblait un peu étrange l'idée était intéressante, mais l'exécution ne le rendait pas du tout mémorable. Il y avait de la place pour plus sans aucun doute. L'oubliable, le négatif est bien plus fréquent que tout ce qui est positif. J'ai également trouvé les scènes de flashback très tôt déroutante. L'acteur principal Oldfield a reçu des éloges pour son interprétation mais je n'ai pas été impressionné. Il s'intègre parfaitement à tout ce qui est oubliable dans ce film. Je suis assez fan des films français mais ce doit être l'un des plus faibles que j'ai vu ces derniers mois, voire des années. Le sujet à lui seul n'en fait en aucun cas un film fort comme certains semblent le penser....
Je n'ai pas vu le film, n'irai pas le voir et j'explique pourquoi.
Le roman tellement surévalué d'Edouard Louis "En finir avec Eddy Bellegueule" m'avait écoeurée et scandalisée par la caricature qu'il faisait de sa famille (il y allait avec une kalach, sans aucune finesse). Ca suintait la haine, le mépris et la honte. Edouard Louis, de par ses positions ultérieures m'a tout à fait confortée dans l'idée que je me faisais du personnage.
La réalisatrice a apparemment pris beaucoup de libertés avec l'original.
Le roman tellement surévalué d'Edouard Louis "En finir avec Eddy Bellegueule" m'avait écoeurée et scandalisée par la caricature qu'il faisait de sa famille (il y allait avec une kalach, sans aucune finesse). Ca suintait la haine, le mépris et la honte. Edouard Louis, de par ses positions ultérieures m'a tout à fait confortée dans l'idée que je me faisais du personnage.
La réalisatrice a apparemment pris beaucoup de libertés avec l'original.
... il ne peut pas plaire à tout le monde ce film... l'axe essentiel reste pour moi, l'ouverture sur un autre monde, celui de la beauté et du désir... deux images esthétique sur ce thème "la sanguine au mur du salon gris et noir du gentleman" et l'olivier dans le champ de la Tour Eiffel, une beauté après l'arrêt sur la misère... quelques longueurs malgré tout et un peu trop de point sur les i...
superbe histoire d'un jeune homme cherchant sa voie , dans un univers familial glauque.
Découverte de son potentiel théâtral et en parallèle , de son identité homosexuelle refoulée.
Découverte de son potentiel théâtral et en parallèle , de son identité homosexuelle refoulée.
J'adore les films qui dérangent et quand ils sont particulièrement bien joués, alors là j'adhère totalement, même si l'acteur principal est très performant, une mention particulière pour Marvin jeune, j'ai beaucoup aimé ce film!
Un film émouvant, drôle et profond tenu par des acteurs impressionnants de maîtrise. A voir absolument !!
Film d'une délicatesse et d'une émotion incroyables. J'ai adoré aussi bien le jeu des acteurs que le scénario. Un très très joli film.
Un film bouleversant porté par des acteurs attachants et troublant...
un film qui vous donne envie de réfléchir à ce qu’on est ce qu’on représente et ce que l’on transmet
un film qui vous donne envie de réfléchir à ce qu’on est ce qu’on représente et ce que l’on transmet
Je suis tombé sous le charme de ce film bâti pourtant autour d'un thème ingrat.De jolies histoires de rencontres. Tous les acteurs sont parfaits, en premiker lieu Finnegan Oldfiels, Grégory Gadebois, Vincent Macaigne, Catherine Mouchet, Charles Berling et Isabelle Huppert.
Ànne Fontaine a réussi un film sensible et puissant.
Ànne Fontaine a réussi un film sensible et puissant.
Il fait de la peine ce petit bonhomme dans cette vie si dure et injuste.
Il est tellement seul .... et il va en tirer une force et une intelligence incroyable.
Film très touchant sincère joué par des acteurs authentiques.
Les thèmes de la différence, de la pauvreté sont traités avec pudeur et respect et le résultat est beau et une belle leçon
Il est tellement seul .... et il va en tirer une force et une intelligence incroyable.
Film très touchant sincère joué par des acteurs authentiques.
Les thèmes de la différence, de la pauvreté sont traités avec pudeur et respect et le résultat est beau et une belle leçon
Un film qui débute difficilement, car Anne Fontaine essaie de garder la juste distance pour montrer la "France profonde" puis les "bobos gays" . Equilibre délicat frisant la caricature ; de plus si l'on n'est pas fan de théâtre contemporain et d'Isabelle Huppert, on peine un peu ! La seconde partie est plus digeste, et au final on note la qualité de la réalisatrice.
Pas facile ce film ... mais quelques jolis moments tout de même.
Pas facile ce film ... mais quelques jolis moments tout de même.
Marvin ou la belle éducation est un film largement inspiré du roman d’Edouard Louis, « En finir avec Eddy Bellegueule », même s’il s’en éloigne aussi en le dépassant. Magistralement interprété par Finegan Oldfield, qui a su allier une fragilité et une intensité bouleversante, ce film est le parcours initiatique d’un jeune homme qui semble être né au mauvais endroit.
L’interprétation de cet anti-héros est complétée impeccablement par Isabelle Huppert, Charles Berling, Vincent Vincent Macaigne, Gregory Gadebois et Catherine Mouchet. On pourrait reprocher à Anne Fontaine que certains de ces personnages soient caricaturaux, mais l’on pourrait aussi penser que ce sont tout simplement des partis pris de personnages peut-être caricaturaux mais réalistes, ce qui n’est pas incompatible. Pour couronner le tout, le casting de Marvin enfant, Jules Perrier est tout simplement magnétique.
Dans cette sorte d’ode au dépassement de soi, qui exprime tant comment échapper à tout prix à son milieu, qu’une dénonciation des dangers de l’homophobie liés, au-delà de la peur, à l’ignorance, on se demande perpétuellement si Marvin ira jusqu’au bout. On le sent fragile, régulièrement près à chuter, à faire demi-tour, à prendre des chemins de traverse…
C’est par une plongée au cœur d’un homme qu’Anne Fontaine, en tenant l’empathie à bonne distance pour éviter la démagogie larmoyante, nous procure des moments de grâce et d’émotions pures. En outre, les scènes familiales sont admirablement bien réussies. Pour peu qu’on ait vécu à la campagne, on s’y croirait presque, aussi grossier que cela puisse paraître, ces moments sont finalement sans condescendance ni mépris de classe.
L’interprétation de cet anti-héros est complétée impeccablement par Isabelle Huppert, Charles Berling, Vincent Vincent Macaigne, Gregory Gadebois et Catherine Mouchet. On pourrait reprocher à Anne Fontaine que certains de ces personnages soient caricaturaux, mais l’on pourrait aussi penser que ce sont tout simplement des partis pris de personnages peut-être caricaturaux mais réalistes, ce qui n’est pas incompatible. Pour couronner le tout, le casting de Marvin enfant, Jules Perrier est tout simplement magnétique.
Dans cette sorte d’ode au dépassement de soi, qui exprime tant comment échapper à tout prix à son milieu, qu’une dénonciation des dangers de l’homophobie liés, au-delà de la peur, à l’ignorance, on se demande perpétuellement si Marvin ira jusqu’au bout. On le sent fragile, régulièrement près à chuter, à faire demi-tour, à prendre des chemins de traverse…
C’est par une plongée au cœur d’un homme qu’Anne Fontaine, en tenant l’empathie à bonne distance pour éviter la démagogie larmoyante, nous procure des moments de grâce et d’émotions pures. En outre, les scènes familiales sont admirablement bien réussies. Pour peu qu’on ait vécu à la campagne, on s’y croirait presque, aussi grossier que cela puisse paraître, ces moments sont finalement sans condescendance ni mépris de classe.
Adaptation du livre d Edouard Louis "En finir avec Eddy Bellegueule", on ne peut s'empêcher de faire le rapport avec l'autre film: "Billy Elliot", un film qui dénonce un enfant subir le milieu sociale.
Certes, on arrive pas aux performances de ce film au niveau mise en scène et acteurs, mais il dénonce très efficacement ce que peuvent subir les enfants "différent" ou en dehors "la norme", dans un milieu culturellement et financièrement pauvre (l'un va avec l'autre...).
C'est un film que je conseil de voir, malheureusement rarement traité dans les films et littératures.
Certes, on arrive pas aux performances de ce film au niveau mise en scène et acteurs, mais il dénonce très efficacement ce que peuvent subir les enfants "différent" ou en dehors "la norme", dans un milieu culturellement et financièrement pauvre (l'un va avec l'autre...).
C'est un film que je conseil de voir, malheureusement rarement traité dans les films et littératures.
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