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    Marvin ou la belle éducation
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    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Bien qu'ayant lu le livre, je me suis laissé prendre par le film, servi par d'excellentes actrices et d'excellents acteurs, dont les moindres ne sont pas ceux de la famille de Marvin. Plus que dans le livre, leur humanité à eux aussi est poignante, et rien que pour avoir échappé à ce manichéisme et à d'autres dans son film, Anne Fontaine peut être remerciée. Une belle oeuvre de création inspirée d'un livre marquant.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Bonne idée de montrer la vie dans ces differentes couches sociales ; ce film n'est que la réalité.
    Je l'ai venue. Ici bien vue, et bien jouée
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Quel moment ! Une histoire qui dénonce le dureté que d'être élevé dans la France profonde dans un milieu social de base et homophobe. Marvin est simplement désarmant de naturel et de sobriété. Isabelle Huppert magnifique comme à chaque fois. Un film culte pour la lutte contre l'homophobie et les préjugés.
    lacroix p
    lacroix p

    19 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Difficile de savoir que Anne fontaine a fait un film librement adapté du livre d’Édouard Louis, sans même y faire référence dans le générique. En effet , si les noms, les lieux, notamment sont différents, il suffit de se replonger dans les premières pages du livre pour être perplexe. Bref, peu importe, le résultat est très réussi : les excellents acteurs sont magnifiquement filmés même si le tout présente quelques longueurs.
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2017
    Très belle approche de l'homosexualité dans le milieu rural avec tout ce que cela implique d'incompréhension, de refus de la différence qui conduisent à plus que des vexations à la fois physiques et intellectuelles. Marvin exprime toutes ses émotions et rancoeurs via son apprentissage théatral et ses rencontres dans un milieu qui le conforte et le comprend. J'ai beaucoup aimé son mentor qui appelle ses cpnquêtes "ses petits chats". Mais la rencontre avec Isabelle Huppert qui débouche sur une pièce jouée ensemble me semble un peu trop "happy end".
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2017
    Marvin et la mécanique du cœur

    Il y a des films qui ne nous parlent pas. Des films qui se découvrent à reculons, sans envie particulière ni passion. Se retrouver embarqué dans des a priori, souvent injustifiés, pour finalement partir avec cette commune impression qu’il ne s’agit que d’une énième œuvre « auteuriste » à revendication déclamatoire. Oui, cette œuvre où le point de vue embourgeoisé de l’ascension sociale se mêlerait à une lourdeur textuelle sans vigueur ni caractère. Et cela, c’est également se faire une opinion tronquée de ce que peut nous offrir, encore aujourd’hui, le cinéma français. Car Marvin ou la belle éducation est un de ces films qui vous remuent, qui ne se laisse appréhender qu’en fragments fugitifs pour les assembler en une œuvre aussi intense que bouleversante. Un choc d’autant plus fort qu’il fut inattendu. Un peu comme ces moments où tout semble basculer dans une émotion nouvelle.

    En parler m’est encore difficile, car Marvin parle de Nous, de la Vie, dans ce qu’elle a de plus insouciante et de plus tragique. Et comment s’épancher sur la Vie si ce n’est par un vécu ? Peut-on seulement y placer des mots ? Sans compter cette inévitable peur du didactisme. Comment capter ces instants de pureté innocente sans sombrer dans quelque chose de vaguement artificiel ? En adaptant librement En finir avec Eddy Bellegueule, Anne Fontaine semble avoir réussi à contourner le puits du misérabilisme social, là où l’accident par la facilité est vite arrivé. Ne reste qu’une substance sans esbroufe ni larmes inutiles. Juste un format intimiste, comme pour confiner à l’essentiel, et se donner tout entier au cadre ; sans jamais accabler, juste montrer les choses dans leur authenticité. Et à cette déchirante et brute réalité, s’y mélange une fiction touchant à la complexité humaine. Une sorte de Billy Eliott où les ballerines se convertiraient en une mise à nue théâtrale.

    Du sourire aux lèvres à ces blessures émotionnelles, Marvin devient le metteur en scène de sa propre vie. L’enfant se regarde adulte comme l’adulte se souvient de l’enfant. Une sorte d’inspiration mutuelle où l’on prend dans son passé la substance nécessaire à son futur. Exploiter sa différence au lieu de l’insulter. Jouer sa vie comme la vie se joue de nous. Simplement le conte moderne d’un garçon en pleine métamorphose, qui à la sortie prématurée du cocon familial, tente d’être ce papillon en devenir. Une échappée à sa condition sociale comme pour transformer ce « mauvais départ » en une renaissance : le changement de nom en est quelque part une parfaite représentation. Un cheminement passant par cette passion naissante pour le théâtre et l’aspect libérateur de la création. A cela, s’ajoute la découverte d’un monde plus superficiel, une libération plus sexuelle et une nouvelle compréhension intérieure, l’espoir persévérant sans jamais donner dans la psychologie de comptoir.

    Et au-delà même de la question de la différence et du déterminisme, Anne Fontaine condense ces instants fugaces pour faire sortir des ténèbres la beauté de l’émancipation. La caricature du milieu prolétaire (ne serait-ce que dans les apparences très Tuche et Bidochon) et du harcèlement scolaire (à l’allure d’une campagne du ministère de l’éducation nationale) pourrait à ce titre paraître excessive, et ce sans compter sur cette volonté de vouloir briser progressivement les faciès trompeurs et donner toute leur profondeur aux personnages. Caricaturer pour mieux en extirper la sincérité en somme. Car de ce manque de mots pour dire les sentiments, de cet obscurantisme à regret, la figure du père notamment (Grégory Gadebois absolument sensationnel) s’en retrouve traversée par cette incompréhension culturelle dépassant l’écorce naturelle de la Faute d’Amour. Puisque tout n’est qu’une question d’éducation au fond dans Marvin. Il s’agit véritablement de chercher ce qui fait de nous un Homme, qu’il s’agisse de l’éducation parentale ou du regard des autres sur nous-mêmes. Des rencontres qui permettront à Marvin de vivre son émancipation et faire jaillir l’humanité à travers ces figures de bienveillance.

    Des personnages secondaires qui prennent alors toute leur importance, et ce notamment grâce à des comédiens tout en justesse et générosité : Vincent Macaigne y est d’une douceur et d’une retenue assez remarquables, tout comme Charles Berling et Isabelle Huppert, qui n’a jamais aussi bien joué son propre rôle. Mais plus encore, c’est bien Catherine Mouchet la figure de grâce et de délicatesse de Marvin, cultivant l'ambiguïté dans ses échanges de regards empreints d’une infinie tendresse. Des personnalités qui ne cessent de mettre en valeur Finnegan Oldfield et Jules Porier, en parfaite symbiose dans l’évolution de Marvin à Martin, de l’intériorité à l’expressivité. Et en cela, l’écriture y trouve une résonance assez intéressante en mettant des mots sur ce qui est difficile d’exprimer, et notamment dans le parcours des personnages en commune mutation : des visages qui crient, fuient, et changent d’opinion à mesure que leur fragilité se révèle à nous.

    Comme pour laisser le silence s’imprégner de nos émotions, Marvin se veut conter une humiliation fédératrice à regard d’enfant, puis la prise de recul conséquente à cette différence acceptée. Son désespoir rédempteur nourrit en quelque sorte le spectateur : de scènes insupportables (notamment celle des toilettes ou le récit de « l’expulsion » du bébé) en séquences du cœur, toute sa force, sa violence, son émotion résident dans cette sincérité de chaque instant. Une œuvre qui a réussi à fertiliser mon impatience quant au projet Gueule d’Ange, où l’on pourra sangloter sur la vision d’une enfant sombrant dans les déboires d’une absence maternelle, affrontant sa solitude et le manque d’affectif. Quoiqu’il en soit, Marvin aura laissé mon cœur noyé dans des larmes de bienveillance, avec ce même sentiment que j’éprouve à l’écoute d’un Another Love. Car, au final, tout n’est qu’une question d’amour à perte et de nouveaux départs.

    But all my tears have been used up…
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Marvin,a grandi dans un milieu très modeste et a du supporter les moqueries de sa famille, et ses camarades de classe.Sensible et intelligent, il va développer un goût marqué pour le théâtre et l'écritue, notamment grâce à l'influence heureuse d'Isabelle Huppert, qui va lui permettre de devenir un jeune homme célèbre.
    "De mon enfance je n'ai aucun souvenir heureux. Je ne veux pas dire que jamais, je n'ai éprouve de sentiment de bonheur ou de joie. Simplement la souffrance est totalitaire : tout ce qui n'entre pas pas dans son système, elle le fait disparaître." Edouard Louis, "En finir avec Eddy Bellegueule".
    vinper
    vinper

    15 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Une adaptation libre du roman autobiographique d’Edouard Louis « en finir avec Eddy Bellegueule ».
    C’est donc un point de vue très intellectualisé.
    Chacun peut reconnaître tout ou partie de cette histoire.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    J'ai vraiment aimé ce film, comme j'avais aimé le livre d'Edouard Louis. Même s'il n'a pas participé au scénario, on retrouve l'histoire d'Eddy Bellegueule. Le seul dommage c'est que cela se passe dans les Vosges et non dans ce petit coin de Picardie très bien décrit dans le roman, avec cette famille issue du sous prolétariat. N'en déplaise à ceux qui pensent que le trait est exagéré, ce milieu existe ! Grégory Gadebois joue parfaitement le rôle de ce père ivrogne et grossier qui ne sait pas parler à son fils, le personnage devient touchant à la fin.
    Ce qui est un peu moins réussi, c'est la vie adulte à Paris, L’apparition d'Isabelle Huppert dans son propre rôle est assez agaçant et n'apporte rien au film
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Vu le 20171208, avis le 20171211

    Juste, bien fait intéressant.

    Beaucoup d aller-retour entre le passé et le présent. Un peu trop pour mon goût mais ce n'est pas gênant car on s'y retrouve assez bien.

    Des idées fortes et intéressantes comme par exemple la différence entre le jeune noir et le gay qui rentrent chez eux, les discussions avec la directrice, ou les débats dans le couple d'homosexuels. Le film fonctionne beaucoup sur des choses simples qui fonctionnent bien : il m'a demandé de garder un œil sur toi -ce qu'il n'avait jamais fait pour un autre- alors je le ferais et serais toujours là pour toi ; la façon dont il rencontre le couple d homosexuel et dont il se lie d'amitié avec eux, ... Le film est grave en restant léger, c est rendu possible grâce à beaucoup de non-dit. Le non dit à de multiples avantages : il n'y a pas besoin de le prouver puisque c'est le spectateur qui se fait sa propre preuve, il renforce la cohérence du film puisque c est le spectateur qui la crée, il a encore plus de force car il paraît avoué avec réticence, ...

    J'ai longtemps cru durant le film que s'il ne participait pas aux discussions sur l'art / éthiques, c'est par ce que Marvin n'avait pas la culture nécessaire par son enfance. Peu après le milieu du film, je n'en étais plus sur me disant que depuis son enfance il avait pu évoluer, il avait probablement fait des études littéraires, il avait changé son cercle relationnel. De plus, j'ai pensé après coup, qu'au début du film, lors de la discussion "vous avez tous un lien avec l'art", il avait parlé de son travail sans difficulté.

    La famille de Marvin est un peu caricaturale. Surtout son frère de mon point de vue. Pour le père cela m'a paru normal pour faire ressentir l'aspect oppressant pour Marvin. Le frère m'a plus gêné car j ai trouvé que c était un peu gratuit, trop pour faire une démonstration.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2018
    Très joli film sur la difficulté à assumer son homosexualité quand on vient des classes populaires... L'histoire est âpre et très réaliste et c'est ce qui fait la force de ce film. On est en immersion totale dans la famille de Marvin et on a vraiment l'impression d'y être. Grégory Gadebois livre une prestation incroyable et je regrette que cet acteur ne soit pas plus reconnu à sa juste valeur car moi, dès que je le vois, je le trouve impressionnant de justesse. L'histoire est touchante et malgré quelques longueurs (notamment pendant la phase adulte de Marvin), j'ai beaucoup aimé ce film tout en sobriété sur l'homophobie ambiante dans les campagnes et l'acceptation de soi.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2017
    Ce film me fais penser au film belge « la Merditude des choses » de Félix Van Groeningen, mais en moins violent et beaucoup plus chic !
    Très bien joué et qui montre bien la complexité de sortir de sa situación social, avec un peu d’effort et bcp de chance tout est possible. Isabelle H ( que j’adore!) pour moi elle y était de trop.
    Anthony V.
    Anthony V.

    14 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    Film parlant de l'homosexualité d'un jeune issu d'une vieille famille française un peu ringarde. On voit comment ce jeune a réussi à se débrouiller seul en faisant des choses pas très convenables pour s'en sortir. Certaines scènes sont redondantes, le film aurait pu être plus court.
    @fredlvdf
    @fredlvdf

    18 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Très touchant, les acteurs sont remplis de sincérité, très belle leçon de vie... Fienegald Oldfield est excellent dans ce rôle, ce film est dramatique mais pleins d’espoir à la fin on ressort avec le sourire et l’espoir...
    yosatis1 ..
    yosatis1 ..

    1 abonné 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Ce film s'inspire un peu du livre très dur "Eddy belle gueule". Les deux acteurs qui "composent" le rôle principal jouent vraiment bien. La famille ouvrière défavorisée est dépeinte exactement comme dans l'ouvrage d'E.Louis. Plusieurs moments sont forts, émouvants. Par contre, il y a trop de flash back et la seconde rencontre avec la principale du collège (Catherine Mouchet) ne me paraît guère crédible
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