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Jean Francois L
14 abonnés
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3,5
Publiée le 27 mars 2015
Un trio amoureux, sans aucune vulgarité, avec de beaux sentiments, des interrogations, des attirances, des scènes cocasses, marrantes. Les acteurs sont beaux et touchants et très crédibles. Une fin sans grande surprise même si on aimerait penser qu'une telle attirance et complicité puisse être un idéal au sein d'une union...
Un joli film plein de légèreté et de fraicheur. "On y va à trois" est une comédie pleine de quiproquos, de scènes de vaudeville et de sensualité mais ne tombe jamais dans la vulgarité et la lourdeur. Le casting est parfait: délicieuse Anaïs Desmoutiers avec un rôle qui n'est pas sans faire penser à son personnage ambigüe de "une nouvelle amie" de François Ozon... Olivier Broche hilarant et inquiétant en pervers minable. Je le classe dans ma liste de film qui font du bien!
Jérôme Bonnell avait réussi à nous faire pleurer en 2013 avec le poignant Temps de l’Aventure. A trois on y va raconte aussi une histoire d’amour mais avec davantage d’humour. Ainsi Anaïs Demoustier parvient à être pétillante de beauté tout en conservant une certaine pudeur propre à son visage. Ses deux collègues se laissent quant à eux embarquer dans le triangle amoureux. Bonnell oppose ici le fantasme d’être amoureux de qui on veut avec le nombre qu’on veut avec la réalité sociale qui impose une norme. Souvent maladroit, ces séquences où chacun se cachent à son charme et prend beaucoup de sens sur l’issue de film. On regrette néanmoins un final bâclé par une facilité de scénario choisie qui aurait pu être plus complexe. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Franchement ce film est nase ! Pas drôle, puéril, pas crédible, agaçant et par dessus le marché les acteurs sont mauvais ! Rarement vu quelqu'un d'aussi pathétique qu'Anais Demoustier en avocate ! Bref un film à oublier au plus vite...
"A trois on y va" est une comédie légère mais parfaitement réussie, portée par 3 comédiens criants de vérité, avec au centre de tout, la réjouissante Anaïs Demoustier, aussi charmante que pétrie de talent. La subtilité mélancolique parfaitement équilibrée rend le tout agréable et émouvant, nous faisant passer un très bon moment et atteignant de façon très juste nos émotions.
Élégant, intelligent, drôle : ce marivaudage sur le couple à trois est superbement porté par Anaïs Demoustier, Sophie Verbeeck et Félix Moati. Soutenu par des dialogues ciselés et un scénario travaillé, À trois on y va se laisse suivre avec le plus grand des plaisirs.
Ce long-métrage est regardable. Une comédie romantique réussite qui vaut surtout grâce à l'alchimie naturelle de ses interprètes : Anaïs Demoustier ( Mélodie ) ; Félix Moati ( Micha ) et Sophie Verbeeck ( Charlotte ) , tout les trois convaincants dans la peau de leurs personnages. Le récit est bon où l'on suit le voyage de ses trois amis qui s'épanouissent, afin d'oubliés le passé pour continuer d'avancés. L'histoire réussie à maintenir son suspense et parvient à nous scotchés jusqu'au dénouement. La distribution est convaincante , le récit est bon , le son est très bien ajusté et la réalisation s'en sort très bien. Le film ne parvient pas surprendre, mais il reste tout de même sympathique.
Une certaine idée originale à la base de ce film, qui renouvelle le film d'amour, le "modernise", mais qui n'est pas tout à fait exploitée jusqu'au bout. Quelques scènes sont belles, agréables, dans cette expression de l'amour à travers un trio tout en sensualité. L'humour, qui est également un fondement, est parfois bon, n'est pas lourd (même si discutable à certains moments), mais certaines situations deviennent trop répétitives et cela s'essoufle donc. Celui-ci alterne entre de l'originalité et du convenu, du déjà-vu, du quasi "vaudeville". L'ensemble est intéressant à découvrir néanmoins.
Subtile et sensuel A trois on y va est un film touchant et mélancolique qui joue avec les sens charnels du spectateur. Rafraîchissants et nostalgiques, la protagoniste principale et plus largement le trio très alchimique, créent l'empathie chez le spectateur qui se fait séduire constamment par les courbes inattendue du long métrage.
Une petite bluette sur le sentiment amoureux, une jeune fille amoureuse de l'homme et de la femme du même couple, quelques scènes où l'on sourit, bonne interprétation.
Que de scenes de baisers, d'embrassades, de pelles, de galoches, qui n'apportent pas vraimment un plus à ce film au scenario trop alambiqué, heureusement les filles sont belles ça sauve tout de même,
Scénario original mais finalement pouvant s'appliquer au quotidien. De jeunes acteurs émouvants, attachants qui nous entrainent agréablement dans cette histoire.
Mélancolie douce et légère, "A trois on y va" est une fable sexué et pittoresque. Sortie ennuyé de "J'attends quelqu'un" et "Le temps de l'aventure", ici je ravise. Le récit me tiens une heure. Je ris et frissonne. Mais surtout j'écarquille mes yeux ébahis devant demoiselle Anaïs. En l'espace d'un an et demi, c'est six films sur grand écran. Après sa fascinante éclosion chez Pascale Ferran, son envol chez Ozon, voici qu'elle méduse le pauvre garçon que je suis. La grande actrice de demain, indéniablement.
Micha est amoureux de Charlotte, sa compagne. Mais Charlotte a une relation depuis cinq mois avec Mélodie, une amie du couple. Pour boucler la boucle, Mélodie vient de s'éprendre de Micha, alors qu'il la raccompagnait chez elle. Film poétique, volontairement naïf mais faussement innocent, A trois on y va est la comédie romantique à voir du moment. Et cela grâce à quatre personnes.
Jérôme Bonnell d'abord, auteur d'œuvres d'ordinaire bien plus sérieuses. Sa plume fine et précise donne au récit une légèreté très attrayante qui plongera le spectateur dans une histoire d'amour pleine d'ironie. Le triangle amoureux, figure usée jusqu'à la moelle dans les cinémas du monde entier, est réinventée par le cinéaste. Contrairement à Gray (Two Lovers), Honoré (Les chansons d'amour) ou Frears (Les liaisons dangereuses), il injecte une bonne dose d'humour à son récit. En jouant sur le suspens, le réalisateur installe un comique de situation qui met constamment à mal ses protagonistes.
Anaïs Demoustier ensuite, actrice éclatante et boulimique des tournages. Malgré ces cinq films l'année dernière, on ne se lasse pas de la voir dans des rôles toujours plus intéressants. Aujourd'hui, elle constitue le point central de la narration en tissant le lien entre ce couple à la dérive. De manière habile, elle oscille entre vives émotions et candeur séductrice.
Moati et Verbeeck enfin, acteurs au charme ravageur et parfaitement crédibles en tant que couple. Leur relation est au plus mal et pourrait être pathétique si Bonnell n'était pas derrière la caméra. Mais un paradoxe insoupçonné s'installe dans le lien qui les unit et le rend d'autant plus fort, et complexe. L'expression "Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis" prend alors tout son sens.