Avis : Another Day in Paradise - Page 5

Bluesy à n'en plus finir ! Ce film revêt de magnifiques gonades avec pour distribution un J. Woods des plus décalés et une M. Griffith des plus inattendues ! Un scénario qui décoiffe façon seventies mais une réalisation toute sommaire, il aurait peut-être fallu d'un O. Stone sous champignons hallucinogènes pour mettre un peu plus de piquant à tout ça (genre "Tueurs-Nés").
C'est en voulant faire culte qu'on fait cucul la praline l'ami !
En tout cas, sacrée BO !

de la musique, de la musique, et encore de la musique meme pendant un dialogue serieux...du jamais vu dans le cinéma. pour le reste c'est trés moyen

En grand adorateur de Larry Clark et de sa vision "désastreuse" du monde, ce film du maestro ne déroge pas à la règle : une nouvelle descente en enfer pour 2 ados paumés "recueillis" par un couple de truands, voleurs, dealers et toxicos. Un film profondément désespéré qui condamne ses protagonistes d'entrée de jeu. Des acteurs qui jouent à la perfection au milieu d'un univers ultra violent.

Un film noyé dans la défonce et les scènes sexuelles explicites. Pour ma part, je n'ai pas trouvé le moindre intérêt. Les personnages passent leur temps a se droguer et a s'envoyer en l'air. Dans le genre, certains films comme "Requiem for a dream" ou "Trainspotting" sont bien meilleurs que ça. Mais ce thème terne qui réunit la drogue et le sexe n'arrive pas à nous captiver à un seul instant sûrement a cause d'un très grand manque d'originalité. A part des bons acteurs, "Another day in paradise" n'a pas grand chose a offrir. On s'ennuie plus qu'autre chose. Même la fin est décevante.

Un bon film bien mené par les deux couples à la Bonnie & Clyde qui forment un très bon quator. Un bon scénario relativement bien fait dès le début de leur rencontre qui ensuite de casse en magouille nous offre de bonne péripétie, Jusqu'au début de leur déboire et des drames qui se succèdent. Bref un bon moment sur ce film relativement violent et plutôt dur.

Pour commencer, il faut que vous sachiez que je suis un putain d'inconditionnel de Monsieur Clark, que ce soit en tant que photographe que cinéaste.
Another Day in Paradise est une histoire qui relate parfaitement la vision quelque peu nihiliste (souvent catégorisé comme tel, la seule réelle et explicite note d'espoir réside dans la fin de Ken Park, sur toute son oeuvre). Ici nous suivrons le parcours d'un jeune couple de junkies de même pas 20 ans, vivant dans un trou merdique avec un autre rebut de la société, vivant en volant le blé dans les flippers et autres baby-foot pour se payer leur dope.


Bobby (Vincent Kartheiser) va se faire rapidement prendre la main dans le sac par le gardien d'un bâtiment qu'il vandalise, qui va le menacer de le tuer, l'ayant déjà bien ammoché. Le jeune homme se verra contraint de poignarder le gardien pour pouvoir sauver sa peau.

De retour dans son trou, son coloc' appellera d'urgence son oncle (James Woods) censé être médecin. Il s'avère que ce bonhomme n'est rien d'autre qu'un dealer connaissant bien les ficelles de son milieu, et qui proposera par la suite de confier ses tuyaux à Bobby, pour que celui-ci se fasse un peu d'oseille et puisse vivre convenablement avec sa dulcinée. Au départ, tout se passe pour le mieux. Le jeune couple de Bonnie & Clyde fera équipe avec les Bonnie & Clyde séniors (James Woods et Melanie Griffith) afin de préparer des casses de plus en plus importants. Mais très vite, le vrai visage aux allures sympathique de Woods se dévoilera, pour laisser place à un homme perdant les pédales, alcoolique, plus sûr de rien. Et tout va déraper ... Un autre jour au paradis, loin d'être paradisiaque.

Ce qui est bon chez Larry Clark, c'est qu'il n'a peur de rien. Il se fout que les gens apprécient son oeuvre ou non, il fait ce qu'il a à faire, avec un joli majeur levé face au spectateur.
Les films de Larry Clark sont d'une sincérité à toute épreuve, et pour le coup, l'empreinte artistique se fait clairement ressentir. Another Day in Paradise n'est pas un film à thune, c'est un film artistique, sincère et bien construit, bien qu'il ne soit pas mon préféré.

J'aimerais cependant serrer la paluche de monsieur Kartheiser dès que possible, car le jeu de ce jeune homme est tout à fait incroyable. Chapeau les artistes.

De la drogue ? OUI. Du sexe ? OUI. De la violence ? OUI. Des dialogues crus ? OUIIIII.
Limite jouissif Another Day In Paradise joue avec nos nerfs jusqu'a la fin... Je lui en donneré moi a Mel :-P
Un bon chef d'oeuvre signé Larry Clark.

Malgré le bon casting, je ne comprends pas que l'on puisse apprécier un film de ce genre !
Aucune morale, appologie de la drogue, de la violence, voir de l'ultra-violence gratuite, je ne vois pas l'intérêt...

Après avoir vu kids,bully et ken park, les premières scènes ne m'ont pas vraiment surpris. Les ingrédients fétiches de larry clark sont la : teenagers, violence et drogues.
La suite beaucoup plus par contre, le quasi huis-clos entre ces deux couples est des plus interessant. Chaque couple pense avoir besoin de l'autre et s'apercoit finalement qu'il est temps de se séparer.
Le fils est ingrat, le père ne comprend rien. C'est pas nouveau, seulement quand c'est mis en scène par larry clark, ca fait toujours mal aux tripes.

Vraiment bon film de " bad boys " si je puis dire. L'histoire est entrainante et les acteurs incarnent plutôt bien leurs personnages. La drogue, le sexe et les flingues représentent assez bien ce film. Je vous le conseille.

Bien qu'ayant décroché à quelques moments du film, en gros c'était tout de même un joli portrait de famille décalé. James Woods excellant comme à son habitude dans les rôles de marginaux.

Drug, Sex and Rock'n'Roll. Tels sont les thèmes de Another Day in Paradise, film très propre au style de Larry Clark. Alors que son film Wassup Rockers vient de sortir, je me suis permis de voir un de ses plus grands films. Ce ne fut pas une surprise. J'avais déjà vu son sulfureux Ken Park qui en avait choqué plus d'un et je savais à quoi m'attendre. Another Day in Paradise est bien moins sulfureux mais bien plus appuyé sur la drogue et le vol. Un film sur la jeunesse ? Non. Un film sur le pouvoir du capitalisme ? Non plus. Simplement un film unique à la sauce Larry Clark qui restitue la collaboration d'un jeune voleur pommé junkie avec un homme d'une quarantaine d'année aussi junkie et voleur que lui. Les acteurs sont époustouflants. Ainsi, James Wood aussi terrifiant que fascinant révèle son talent, accompagné de Melanie Griffith aussi brillante que lui. Bref, Another Day in Paradise donne envie d'en savoir plus sur le cinéma de Larry Clark et d'aller voir Wassup Rockers, son nouveau film.

Si on reconnaît bien la patte de Larry Clark, je n'ai que très peu retrouvé le style choquant du réalisateur. Toutefois, même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, le film mérite quand-même d'être vu, au moins pour la BO et pour James Woods. Concernant Mélanie Griffith, je n'aime pas trop cette actrice, que je trouve un peu trop "regarde moi". J'ai vu plus haut quelqu'un qui a dit de la BO qu'elle était "faiblarde"... Mais qu'est-ce qu'il lui faut ??? Elle est tout simplement géniale !

Suis-je le seul à avoir reconnu Lou Diamond Phillips en "tantouze" maquillée (deuxième partie du film) ? Ou est-ce moi qui me trompe ??? En tout cas, soit la personne lui ressemble vraiment, soit il n'est pas crédité sous ce nom...

Je ne sais pas pourquoi, mais ce film me fait penser à Gun Crazy (le démon des armes), par son côté road-movie sans issue.

J'ai complètement accroché à ce film du début à la fin. Une sombre histoire de sexe, de drogues, de jeunes délinquants habilement raconté et mise à l'écran de façon réaliste et renversante. Le jeu d'acteurs des 4 personnages principaux sont excellents de bout en bout, pas une seule fausse note, et la musique ajoute encore plus l'intérêt du spectateur. Grand prix festival du film policier 1999 mérité. Je le conseille !!!

Un jeune junky et sa copine vont être recrutés par un couple de hors-la-loi pour les aider à voler et à diller. C'est une bonne surprise, j'y suis tombé par hasard et j'en suis plutôt content. On assiste au quotidien des petits criminels, une paranoïa de tout instant, toujours regarder derrière son dos, faire attention qui on fréquente, les risques de tout instant, la peur de la mort et d'aller en enfer. Oubliez la mafia Sicilienne des films de Scorsese, ici on suit la catégorie d'en dessous, la basse cour des criminels, ceux qui se battent pour survivre et pour se faire un peu de ronds. Le film est sombre, réaliste, crade et avec des personnages humains et vulnérables.