Moins dur et moins viscéral que Bully, ce film - qui le précède - traite à peu près les mêmes thèmes, présente à peu près la même vision désespérée d'une jeunesse perdue, égarée entre le sexe, la drogue et l'absence de repères moraux. A travers ce road-movie extrêmement bien réalisé, magistralement mis en musique, Clarck montre l'ascension, puis la descente aux enfers d'un jeune attiré par le banditisme et les plaisirs de l'argent facile. Thème relativement classique du maître et de son élève, la force et l'originalité repose sur un formidable quatuor de personnages et sur les liens qu'ils développent. Le point faible du film est peut-être une dernière partie moins rythmée et quelque peu prévisible.
Pourtant grand adepte du cinéma de Larry Clark, Another day in paradise est le premier film de celui-ci qui me laisse perplexe. Ce road movie de toxicomanes criminels un peu tiré par les cheveux par moment m'a laissé sur ma faim, certainement également dû au fait que je n'ai pas du tout apprécié le jeu du jeune couple d'acteurs.
A part les acteurs dans l'ensemble plutot convaincant et la bande son relativement agreable,je dois dire que cette histoire de 2 couples de dealers/voleurs ne m'as pas touché + que ca ,il y a un manque criant d'originalité dans le traitement des aventures de ces Bonnie and Clyde qui passent leur existence a baiser,sniffer et s'envoyer des "je t'emmerde,va te faire foutre" a longueur de temps,le tout entre 2 cambriolages qui finissent forcement par deraper.J'ai du mal a comprendre comment Cognac a pu donner son grand prix a cette oeuvre dont le coté policier m'echappe quelque peu car c'est + un road movie.Noyé dans la violence et la defonce ,Clark ne fait qu'effleurer les relations quasiment parentales entre un couple qui n'a pas d'enfants et l'autre qui en attend un ,il y avait certainement matiere a + developper le coté psychologique des personnages au lieu de finir le film comme il avait debuté : dans le sang.
Un road-movie criminel ou l'on suit les aventures d'un quatuor ou chacun a une histoire bien à lui, c'est donc avec envie que l'on découvre l'évolution des personnages, les tensions, humeurs, rebondissements dans une réelle qualité d'ordonnancement de l'histoire, - totalement brute - à découvrir ..
Surement le film de Larry Clark qui y ressemble le moins, on y retrouve ses ingrédients comme le personnage principal qui est un jeune complètement perdu en pleine dérive dans la drogue et la petite délinquance, mais le film n'est pas sale, trash ou aussi cru que ses autre métrages, mais surtout ça ne parle que très peu de sexe . Du Larry Clark qui ne semble pas totalement en être et qui change de ses habitudes mais qui démontre un style toujours aussi agréable et percutant .
On est plongé dans les années 70 ou un jeune junkie paumé qui vole des distributeurs va se faire tabasser par un agent de sécurité, il le poignarde mais en ressort salement amoché, son colocataire appel alors un ami pour le soigner, l'homme qui va l’aider c'est Mel un truand d'environ 40 ans qui va l'embarquer lui et sa copine dans des petits coups qui vont mal tourner . Un junkie qui va devenir cambrioleur ou encore dealer, le réalisateur s'attaquer principalement a la drogue et au vol toujours dans une jeunesse perdue .
C'est sanglant brutal et violent, une descente au enfer qui va peu a peu devenir de plus en plus dur mais qui ne semble pas vraiment savoir ou aller par moment et surtout qui semble un peu tourner en rond a quelques reprise mais qui ne nous ennui par pour autant . Les années 70 sont moyennement bien démontrés, en dehors de quelques vêtements ça ne tape pas a l’œil que ça se passe dans ces années là .
Du Larry Clark qui sait ce qu'il veut filmer et le fait de façon brut et violente, une vraie descente au enfer dans la drogue et les coups de feux, le tout est maitrisé de bout en bout avec d'excellente interprétations .
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1,0
Publiée le 5 juillet 2021
Qu'est ce qui se passe avec les gens qui pensent que Larry Clark a du talent. J'ai vu deux de ses films cette semaine et ce type est nul. Ses films ne vont nulle part ils contiennent de la violence juste pour la violence et s'il rendait ses films plus sombres on ne pourrait même pas voir ce qui se passe et ce serait peut-être mieux ainsi. La raison pour laquelle James Woods et Melanie Griffith ont accepté de jouer dans ce film reste un mystère pour moi. Another Day in Paradise n'était pas aussi mauvais que Kids (1995) en ce qui concerne la nudité qui était inutile mais la violence compensait. En ce qui me concerne tout film que je verrai au vidéoclub avec le nom de Clark restera sur l'étagère...
Retour sur un film que j'ai longtemps - il faut bien le dire - délaissé au profit d'autres traitant du même sujet ( l'univers des junkies fut un terrain d'exploitation inépuisable pour un bon nombre de réalisateurs américains de la fin du XXeme siècle )... Car malgré son indéniable efficacité Another Day in Paradise n'en demeure pas moins un Larry Clark mineur ( il lui faudrait beaucoup pour atteindre la puissance d'un Kids, d'un Bully ou même d'un Ken Park ). Le cinéaste y dépeint une nouvelle fois l'adolescence dans son incandescence, mais cette fois-ci la narration l'emporte sur la description. Dans Another Day... la jeunesse est brute, évanescente, mais les corps y sont gauchement dirigés, moins sublimés qu'à l'accoutumée, probablement en raison d'un récit très vampirique, plus linéaire et moins conceptuel que d'habitude... Il en résulte un divertissement de facture terriblement classique, assez tendance, qui n'évite pas toujours les poncifs du genre mais qui se laisse suivre sans broncher. On préférera revoir le terrible Kids, preuve que Larry Clark n'a jamais été meilleur que lorsqu'il pratiquait l'art de la pose...
Nouvelle percée de Clark dans le monde torturé et terriblement éprouvant d'un adolescent paumé, petit caïd drogué, confronté à l'insalubrité et à la violence du monde adulte, mais encore gamin face aux réalités du role de père... Tout parait si réel, la caméra de Clark est si proche, si naturellement encrée dans ce qui ressemble à tout sauf au paradis...Un "Bony and Clyde" dévastateur, sensuel, sal, acide mais toujours avec l'espoir d'une issue pour l'adolescence (seul dans le champs de maïs)...Mais à quel prix? On cherche encore qui des adultes ou des ados sont les plus responsables...Génial!
Comme je le pensais, j'ai été déçu par ce long métrage au titre plutôt prometteur. Il est vrai que l'idée est bonne, mais il y a beaucoup trop de drogue, de sexe, d'injures. Certes ce n'est pas un critère pour jugez un film, mais il n'y a pas que cela qui m'a déplu. Tout d'abord, j'ai moyennement aprecié la préstations des acteurs. Ensuite j'ai trouvé que c'était beaucoup trop long, et qu'au bout d'un moment le temps passait lentement, et c'est pas un avantage pour un film de ce genre. Je pense que certains me contradiront, parce qu'ils l'ont trouvé très bon, mais chacun son avis. Qui plus est le film concerne un public réduit. Déjà, il est clair qu'il est à bannir du jeune public, en particulier les moins de 16 ans. Ensuite toutes les autres sensibles oubliez ce film. En bref, ce n'est pas un film que je conseillerai en particulier, mais bon, si vous l'avez sous la main, ne vous privez pas. Alors bon films à toutes et à tous !
J'ai certes noté assez sévère mais bon Another day in paradise mérite, pour moi, tout au plus 2 étoiles et demi. En fait, j'ai principalement été déçu par la réalisation et les dialogues vraiment trop simpliste de l'histoire qui est pourtant assez intéressante. Le réalisme est là mais un peu plus de fantaisies aurait embellit le film; ça manque de gangsters, de scènes ou les perso sont vraiment défoncés, d'humour de second degré... Il y a pourtant tous les clichés sexe, drugs & roçk'n roll mais trop de clichés et pas assez de conviction. Un bravo tout de même à James Woods, qui joue son rôle à merveille; en revanche les autres acteurs sont trop puérils et effacés dans leur jeu. Sinon une BO irréprochable mais malheureusement pas assez mise en valeur par la réalisation. Un film plutôt(trop) tranquille en bref.