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Hastur64
229 abonnés
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2,5
Publiée le 30 septembre 2017
Thriller mâtiné de fantastique, « Dans la forêt » nous entraîne à la suite de ce père étrange et peu chaleureux qui, résidant en Suède, retrouve ses deux fils pour les vacances. Une virée dans une forêt du Nord de ce pays va rapidement glisser dans le terrifiant. Ce film n’est pas franchement un thriller tendu, on comprend vite que le comportement du père est erratique et que leurs retrouvailles vont tourner à la tragédie. Pourtant, on n’est pas franchement pris par l’histoire. Le côté fantastique peine à être crédible et les péripéties sont trop lentes pour fournir une réelle tension. Le trio d’acteurs s’en sort plutôt bien, mais on regarde leurs mésaventures d’un œil un peu distant, sans jamais se sentir en empathie pour ces deux bambins aux prises avec un père assez perturbé. Les forêts de Suède offrent un décor oppressant qui fait beaucoup pour le film dans l’isolement où se déroule l’action. L’ensemble est intéressant, mais sans non plus être passionnant.
Voici un film français bien singulier mais en même temps avec Marchand à la réalisation et Moll au scénario, il ne pouvait en être autrement ! Mais quel est vraiment le message de leur métrage ? L’enfant a tout inventé car il est souffrant, d’où ses séances chez la psy au début ? Le père est déjà mort et c’est un esprit que le jeune garçon est le seul à percevoir ? La forêt du titre est-elle magique ? Que de mystères, mais en même temps les deux lascars susmentionnés ont-ils voulu qu’on le sache ? Peut-être pas, d’où ce côté David Lynch et ses fins irrésolues. A côté de cela, les trois acteurs sont bons pourtant, il n’est pas facile de dire si ce que l’on vient de voir est bien ou pas, tant c’est tout de même très insolite !
Long, étiré et faussement philosophique, Dans la forêt joue sur les non-dits pour tenter d'instaurer une atmosphère mystérieuse de sorte de titiller la curiosité et maintenir l'attention des spectateurs autour des spécificités du père et de ses petits garçons. Cependant, on sent rapidement que ce jeu de silences n'a en fait que peu de choses à masquer, qu'il n'y a pas vraiment de fond si ce n'est celui que nous décidons de lui prêter. Pauvre réalisation, à laquelle ne répond que ce ton monotone des dialogues, perdus dans l'immensité du vide auquel ils font écho... Sinon, piètre consolation, les décors sont magnifiques.
Un père qui n’a pas vu ses deux enfants depuis un an, les invite à passer quelques jours dans une cabane au fin fond de la forêt. L’endroit est paisible au bord du lac. Pourtant le plus jeune Tom, huit ans, est parfois hanté par des visions effrayantes avec un montre ou une tête trouée. Le père, Jérémie Elkaïm force son fils à explorer davantage ses visions, au point d’en dénigrer l’autre fils de 11ans. Dans la forêt est un film à pulsion où l’atmosphère trop calme est là pour nous rappeler qu’il se passe quelque chose. Dans ce paradoxe, le doux visage de l’acteur s’avère être une couche de faux-semblant car ses véritables intentions sont tout autre. Hélas, le film souffre d’un rythme volontairement lent et d’un manque de renouveau dans les actions. Dans la forêt est un conte fantastico-horrifique loin d’être inintéressant mais qui se perd dans ses répétitions et qui aurait gagné à jouer davantage dans le spectaculaire. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Ce film est trop bidon. C'est encore un de ces films français qui veut rien dire. Il se passe jamais rien on est la a attendre la fin pour savoir si c'est la monotonie du film qui vaut le coup car cela doit forcement terminer en fin incroyable mais en fait cest nimporte quoi. Le gars a fait un film avec des enfants dans une forêt avec une ambiance épouvante avec un pseudo monstre et un père inquiétant et y'a pas de fin. On doit "imaginer" la fin... ça rend fou surtout quand on paye pour voir ce film. Une arnaque
Dans la forêt est un film avec une idée originale bien exploité dans une ambiance angoissante tout le long . L'histoire possède des rebondissements , des surprises en restant dans l'univers d'un thriller donc où l'on essaye de comprendre. Le dialogue est simple mais renforce l'angoisse et suffit . La fin est compréhensible en se creusant la tête ce qui est dommage pour une fin ; il aurait fallu faire quelque chose de plus détaillé. Les acteurs (même les enfants) sont très bon donc convaincant.
Séance de rattrapage : conte angoissant sur les peurs primales et enfantines, sur la nécessité de tuer le père pour passer enfin à l'âge adulte, le film distille, dans sa première partie, un véritable sentiment anxiogène grâce à des cadrages millimétrés, une utilisation de l'espace étouffante, un travail sur le son exceptionnel et surtout une interprétation magistrale de Jérémie Elkaim et du jeune Timothé Vom Dorp au regard troublant et hypnotique. Malheureusement, la deuxième partie semble se répéter en boucle sans apporter d'éclairages supplémentaires sur le lien pere-fils. Quant au final, le réalisateur semble ne pas savoir comment conclure et laisse donc le spectateur en plan, sans un début d'explication, se faire sa propre idée. Mais celui ci, frustré de se voir offrir un rôle qui n'est pas le sien, ne retient que la nébuleuse analyse psychanalytique dont Gilles Marchand semble faire son style.
Je me demande comment j'ai fait pour tenir jusqu'au bout sans m'endormir, le film se résume très simplement : Deux gosses qui se retrouvent chez leur père à moitié sénile au coeur d'une forêt, et puis ... c'est tout. Hormis une étrange et effrayante apparition au début du film. Il ne se passe tout simplement ... rien, les dialogues sont inintéressants et quasi absents, l'histoire se traîne encore et encore jusqu'à une fin soudaine qui n'apporte aucune réponse. Le script du film devait tenir sur trois lignes, il n'y a quasiment aucun scénario, pas de véritables intrigue et dénouement. Gilles Marchand a essayé de créer un film angoissant mais hormis deux ou trois scènes un peu glauques, il n'y a rien. A regarder si vous avez des problèmes d'insomnie.
Déroutant, avec des acteurs jouant bien et une scénario intriguant. Mais le film garde trop une partie de mystère sans apporter d'explications. Dommage car on reste un peu sur sa faim
Gilles Marchand, qui nous a habitué à des métrages particulièrement originaux, ne déroge pas à sa règle et nous livre un thriller arythmique et ensorcelant. "Dans la Forêt" a finalement tout ce que "It comes at night" nous a laissé espérer en vain, l'atmosphère est mystérieuse et prenante et la tension palpable durant la quasi totalité du film. L'idée est vraiment bonne et le scénario ravive des angoisses enfantines, en outre les comédiens sont bons et notamment Jérémie Elkaïm que l'on n'attendais pas forcément dans ce registre, son évolution est flagrante et plausible, on y croit et on se laisse emporter aisément dans cet environnement tantôt hostile, tantôt superbe. Mise en scène et réalisation sont au cordeau pour un résultat plus que plaisant, une sorte de voyage sans limite aux confins de la folie. Le final, pas forcément évident à saisir, laisse planer de nombreux doutes, chacun se fera son avis mais il vient confirmer la finesse d'écriture de l'ensemble. Une bonne surprise.
Trop lent pour être intéressant, ce film d'ambiance manque un peu de rythme et de dialogues pour accrocher le spectateur. Le côté psychanalytique est apposé à la truelle tant et si bien qu'on ne comprend plus rien et qu'on s'ennuie ferme en attendant qu'il se passe quelque chose. Dommage car décors, interprétation et photographie laissaient espérer mieux. Décidément, la French Touch dans le cinéma de genre ça ne passe pas !
Un lac sombre, une forêt immense, et, perdue au milieu de ce no man’s land végétal suédois, une vieille maison. Ajoutez un père dérangé, inquiétant, possessif et deux jeunes frères, dont le plus petit a des visions angoissantes. « Dans la forêt » réunit tous les éléments d’un bon thriller fantastique. Il distille petit à petit les indices pour mieux les rectifier ou les infirmer. La bande-son, discrète, joue habilement sur la tension. Les acteurs s’en sortent honorablement. Gilles Marchand délivre là un film de bonne facture. Hélas, je ne suis pas complètement rentré dans l’histoire. Un décalage gênant persiste entre l’intention claire et soutenue du réalisateur et le rendu, pas assez effrayant, pas assez captivant, à l’image, par exemple, de la scène d’ouverture, visuellement parfaite mais sans effet (sur moi). Mon attention – tout comme la tension narrative - s’est perdue en chemin dans les bois.
Gilles Marchand et Dominique Moll, deux signatures reconnues de l'angoisse à la française (Qui veut tuer Bambi ? Harry, un ami qui vous veut du bien). Avec Dans la forêt, ils nous entraînent dans un lieu aussi beau que terrifiant, surtout la nuit, et ce n'est pas le petit chaperon rouge qui dira le contraire. Voici donc un père installé en Suède et ses deux jeunes fils en route pour une randonnée dans les bois. Un huis-clos forestier qui ne devrait pas être troublé par des intrus, quoique. Le film distille les informations avec parcimonie et les événements y sont vus quasi exclusivement par les yeux du plus jeune des deux garçons. Alors, réalité ou cauchemar ? A l'orée de l'horreur, dans cet univers des peurs d'enfance, Dans les bois ne donne pas de réponses, tout du moins est-ce au spectateur de les trouver. Il est facile de reprocher au film son opacité (Ah, cet esprit cartésien !) mais c'est davantage son manque de rythme qui empêche le film d'être une réussite totale. On retient cependant l'excellence de l'interprétation, des enfants principalement, et cette volonté appréciable de ne pas s'abandonner aux effets habituels, et souvent grossiers, du genre.